AllworksSee all; Museums (204,695) MusĂ©e Carnavalet, Histoire de Paris (42,887) Palais Galliera, musĂ©e de la Mode de la Ville de Paris (42,561) Petit Palais, musĂ©e des Beaux-arts de la Ville de Paris (18,155) Maison de Victor Hugo - Hauteville House (9,938) MusĂ©e d’Art moderne de Paris (4,641) MusĂ©e de la LibĂ©ration de Paris - musĂ©e du GĂ©nĂ©ral Leclerc - musĂ©e Jean Moulin Accueil DĂ©couvrez toutes nos Ă©tudes L'artisanat de tranchĂ©e Soldats français affublĂ©s de casques allemands, Ă  Neufmontiers. Douille gravĂ©e. Ensemble de bagues rĂ©alisĂ©es Ă  partir de mĂ©tal rĂ©cupĂ©rĂ©. Presse-papier. Soldats français affublĂ©s de casques allemands, Ă  Neufmontiers. Date de crĂ©ation 1914 Date reprĂ©sentĂ©e 1914 Edition E. Le Deley. Impression sur papier. Douille gravĂ©e. Ensemble de bagues rĂ©alisĂ©es Ă  partir de mĂ©tal rĂ©cupĂ©rĂ©. Ensemble de bagues en aluminium, cuivre ou Ă©tain, rĂ©alisĂ©es Ă  partir de mĂ©tal rĂ©cupĂ©rĂ© de balles de fusil, boutons d'uniformes 07-516541 / Presse-papier. Inscription "Et quand je pense qu'avec ça ils font des bagues". Cuivre. Date de publication Novembre 2008 Auteur Claire LE THOMAS CrĂ©er pour s’occuper Jusqu’à la PremiĂšre Guerre mondiale, la durĂ©e des conflits est en gĂ©nĂ©ral assez rĂ©duite. Sauf lors des siĂšges, les batailles sont rapides, et les militaires ne restent pas longtemps dans l’attente du combat. Avec l’enlisement de la guerre et la mise en place des tranchĂ©es, les soldats au contraire attendent, retranchĂ©s dans leurs galeries, les attaques ennemies ou l’ordre d’assaut ; entre deux offensives ou dans les campements situĂ©s en seconde ligne oĂč ils se reposent avant de retourner sur le front, ils se trouvent dĂ©sƓuvrĂ©s. Cette situation inĂ©dite donna naissance Ă  un art populaire singulier l’artisanat de tranchĂ©e. Pour passer le temps, certains poilus se mettent Ă  fabriquer, avec des matĂ©riaux communs ou de rebut, des objets usuels, des bijoux ou des artefacts dĂ©coratifs qu’ils donnent Ă  leur famille, Ă  leurs amis ou vendent pour complĂ©ter leur solde. Un grand nombre de conscrits, jusque-lĂ  artisans ou paysans, savent en effet travailler de leurs mains et mobilisent ces savoir-faire particuliers au monde rural et artisanal prĂ©industriel pour s’occuper. RĂ©cupĂ©ration et dĂ©tournement du matĂ©riel militaire Outre les matĂ©riaux Ă  portĂ©e de main bois, tissu, ces crĂ©ations sont essentiellement rĂ©alisĂ©es Ă  partir d’élĂ©ments rĂ©cupĂ©rĂ©s sur le champ de bataille, aux risques et pĂ©rils des soldats qui s’exposent alors aux balles ennemies. La quĂȘte des matiĂšres premiĂšres rares s’effectue Ă©galement dans les maisons abandonnĂ©es, les villes dĂ©truites ou sur les prisonniers et les morts qui sont dĂ©pouillĂ©s de tout ce qui peut servir. À l’image du clichĂ© Soldats français affublĂ©s de casques allemands Ă  Neufmontiers, oĂč les militaires, coiffĂ©s du casque Ă  pointe, posent devant leur butin, le produit de cette collecte constitue souvent une sorte de trĂ©sor de guerre, surtout lorsqu’il a Ă©tĂ© soustrait Ă  l’ennemi. Les douilles d’obus vides, les fusĂ©es partie supĂ©rieure qui coiffe les obus, les munitions, les dĂ©corations, les piĂšces de monnaie et autres objets mĂ©talliques sont ainsi transformĂ©s en vases Douille gravĂ©e, en encriers, en presse-papiers, en briquets, en bagues ou en modĂšles miniatures de chars, d’avions et autres. Les morceaux de mĂ©tal sont fondus, dĂ©coupĂ©s, soudĂ©s puis gravĂ©s ou ornĂ©s de cartouches de fusil, d’insignes comme le bouton d’uniforme ou la balle de pistolet utilisĂ©s pour deux bagues de l’Ensemble de bagues rĂ©alisĂ©es Ă  partir de mĂ©tal rĂ©cupĂ©rĂ©. Et quand je pense qu’avec ça ils font des bagues », s’exclame le soldat du presse-papiers l’ingĂ©niositĂ© dĂ©ployĂ©e dans l’artisanat de tranchĂ©e est en effet d’autant plus Ă©tonnante que les poilus n’ont que les moyens du bord » pour fabriquer ces objets. Afin de ne pas alourdir leur Ă©quipement, ils limitent au maximum leurs ustensiles et ont surtout recours aux outils qui composent l’attirail standard du soldat ils emploient par exemple leur cousette ou leur couteau pour graver et leur casque comme rĂ©cipient pour fondre le mĂ©tal. Des objets signifiants Au dĂ©part trĂšs spontanĂ©, l’artisanat de tranchĂ©e prit rapidement beaucoup d’ampleur. L’engouement qu’il suscite Ă  l’arriĂšre, parmi les civils, conduit Ă  la crĂ©ation d’une vĂ©ritable industrie. Des ateliers dĂ©diĂ©s Ă  la fabrication de ces objets sont mis en place dans les campements en seconde ligne, les centres de rééducation professionnels pour les mutilĂ©s de guerre produisent des artefacts similaires, des bijoutiers vendent des copies rĂ©alisĂ©es par des civils. Des expositions et des ventes sont Ă©galement organisĂ©es pour montrer le travail des poilus et soutenir des actions caritatives. Chacun veut voir ou possĂ©der un objet façonnĂ© par un soldat ; les bagues notamment ont un succĂšs considĂ©rable. Pour les civils de l’arriĂšre, ces crĂ©ations singuliĂšres reprĂ©sentent non seulement un souvenir des amis ou des membres de la famille partis au front, mais aussi un lien avec le cƓur de la guerre. Avoir sous les yeux des artefacts rĂ©alisĂ©s avec les matĂ©riaux entourant les poilus, et surtout ceux directement liĂ©s au combat – munitions, projectiles, armes – leur donne l’impression de partager une partie de l’expĂ©rience des combattants. Ils apprennent Ă  connaĂźtre les objets de mort qui tuent leurs proches tout en participant, par leur achat, Ă  l’effort de guerre, c’est-Ă -dire Ă  la victoire. L’artisanat de tranchĂ©e est le support d’un investissement affectif et psychologique important non seulement chez les civils, mais Ă©galement chez les poilus qui expriment, Ă  travers l’iconographie de ces objets, les idĂ©aux pour lesquels ils se battent, leurs conceptions de l’ennemi, leurs dĂ©sirs ou leurs peurs. StĂ©phane AUDOIN-ROUZEAU, Annette BECKER, 14-18, retrouver la guerre, Paris, Gallimard, BECKER, Graffiti et sculptures de soldats, traces de la culture de guerre, 14 /18 Aujourd’hui-Today-Heute, n° 2, 1998, [dossier L’archĂ©ologie et la Grande Guerre »].Nicole DURAND, De l'Horreur Ă  l'Art, Paris, Seuil, WARIN, Artisanat de tranchĂ©e et briquets de Poilus de la guerre 14-18, Louviers, YSEC Editions, 2001, VALLAUD, 14-18, la PremiĂšre Guerre mondiale, tomes I et II, Paris, Fayard, 2004. Claire LE THOMAS, L'artisanat de tranchĂ©e », Histoire par l'image [en ligne], consultĂ© le 28/08/2022. URL Albums liĂ©s DĂ©couvrez nos Ă©tudes Aux Eparges, avril 1915 La guerre de positions, qui succĂ©da rapidement Ă  la guerre de mouvements de l’étĂ© et de l’automne 1914, fit perdre tout espoir de gloire. Le soldat,
 L'aviation dans la Guerre de 14-18 De l’aventure Ă  la guerreDepuis le dĂ©but du XXe siĂšcle, les dĂ©buts de l’aviation et les exploits de ses pionniers intĂ©ressent un public
 Innovation dans l'armement par les soldats Se battre dans les tranchĂ©es L’armĂ©e française se trouve particuliĂšrement peu prĂ©parĂ©e Ă  la guerre de position qui s’installe fin 1914 et se
 La reprise de Mondement La reprise de MondementLa guerre commence le 3 aoĂ»t 1914. Assez rapidement, les Britanniques sont battus Ă  Mons, et les Français sur la Sambre et
 Images de l'Allemand Entre 1914 et 1918, l’usage intensif d’images reprĂ©sentant la cruautĂ© de l’ennemi » sous diverses formes dans les livres, les journaux, les
 La vie quotidienne dans les tranchĂ©es Par sa durĂ©e et sa violence, la Grande Guerre a constituĂ© une expĂ©rience sans prĂ©cĂ©dent historique pour les huit millions de Français mobilisĂ©s
 La signature du traitĂ© de Versailles Faire la paix en 1919, une gageure La confĂ©rence de la paix s’ouvre Ă  Versailles le 18 janvier 1919. Deux mois aprĂšs l’armistice, la question
 Cubisme et camouflage L’arme camouflage » La guerre de 1914-1918 ne fut pas la guerre Ă©clair tant attendue. Elle s’enlisa rapidement et, avec la mise en place des
 La mort de masse Le champ de bataille de l’ArgonneÀ l’entrĂ©e en guerre, dans les premiers jours d’aoĂ»t 1914, la population fait bloc autour du rĂ©gime rĂ©publicain.
 Les ravages de la guerre 14-18 La guerre de 1914-1918 marque tragiquement l’entrĂ©e du monde dans le XXe siĂšcle. Ce fut une guerre mondiale et totale Ă  des degrĂ©s

Lesbriquets de Poilus ( 1914 – 1918 ), tabatiĂšre. En fait l’histoire avait commencĂ© pendant la guerre de 1870, mais est devenue trĂšs populaire pendant la WW1. En effet le confinement et l’attente dans les tranchĂ©es laissaient beaucoup de temps vacant. Et les allumettes dans la gadoue, ce n’était vraiment pas pratique.
Par GĂ©rard HĂ©raud PubliĂ© le 14 Nov 14 Ă  1006 Dans les tranchĂ©es, le temps s’étirait, les Poilusont appris Ă  utiliser les douilles, Ă©clats d’obus, balles, lames, fusĂ©es, cartouches
 Sous leurs mains ces objets, qui ont donnĂ© la mort, reprennent vie, amenant avec eux leur lot d’espoir. Entre les bombardements, les combattants se prĂ©cipitaient dans les trous d’obus, pour rĂ©cupĂ©rer les matĂ©riaux. L’aluminium, par exemple, est fondu de façon artisanale dans une cuillĂšre ou une calotte d’acier, sur un feu de bois. Que fabriquaient-ils ? Des objets utilitaires, Ces objets sont en partie nĂ©s de la pĂ©nurie liĂ©e Ă  la guerre briquets, porte-crayons, coupe-papier, cure-pipe, briquets
 Le tabac est indispensable au moral des troupes, un briquet est alors trĂšs pratique tout comme le coupe-papier pour la correspondance. Certains objets Ă©taient destinĂ©s Ă  l’arriĂšre pour montrer leur attachement Ă  la famille, leur fiancĂ©e ou leurs amis. Beaucoup de soldats envoyaient des bijoux mais aussi des bibelots des tranchĂ©es comme les coquetier, les jouets
 Les objets rĂ©alisĂ©s et ciselĂ©s par les combattants sont des reprĂ©sentations du patriotisme, du besoin de protection, de la foi, du dĂ©sir fĂ©minin prĂ©noms fĂ©minins, trĂšfle, chiffre 13, crucifix, angelots
. Olivier Desvignes, employĂ© Ă  la communautĂ© de communes, collectionne les objets d’art des tranchĂ©es, Je suis passionnĂ© par ces objets que mes deux arriĂšres-grand-pĂšres m’ont laissĂ©s. J’ai eu la chance de les avoir connus, il m’ont racontĂ© la vie dans les tranchĂ©es, l’un Ă©tait dans un rĂ©giment de zouaves, l’autre a combattu Ă  Verdun, il a reçut un Ă©clat d’obus Ă  la cuisse et a Ă©tĂ© gazĂ©.» Il fait toutes les brocantes et vide-grenier Ă  la recherche de la piĂšce manquante Ă  sa fabuleuse collection. Olivier prĂȘte certaines piĂšces pour les expositions locales, Ă  l’occasion du centenaire de la Grande Guerre, ainsi vous pourrez admirer sa collection Ă  l’exposition de la mairie de Talmont-Saint-Hilaire et celle de article vous a Ă©tĂ© utile ? Sachez que vous pouvez suivre Le Journal des Sables dans l’espace Mon Actu . En un clic, aprĂšs inscription, vous y retrouverez toute l’actualitĂ© de vos villes et marques favorites.
Unjeu coopĂ©ratif qui rend hommage aux combattants de la 1Ăšre Guerre Mondiale pour notre libertĂ© : Les Poilus, de grands Hommes ! DĂšs 14 ans. DĂ©couvrez Les Poilus de Edge, un jeu CoopĂ©ratif pour 2 Ă  5 joueurs Ă  partir de 14 ans. 2 Aout 1914 - Sur la grand-place du village, le groupe d'amis insĂ©parables contemple, incrĂ©dule, l'ordre de PubliĂ© le 11/11/2014 Ă  0842 Dans presque toutes les fermes, ils Ă©taient posĂ©s sur la cheminĂ©e. Art des tranchĂ©es
. Des vases sculptĂ©s dans les douilles d'obus par les Poilus. Partie visible de la guerre oĂč l'on mettait des fleurs sans rĂ©ussir Ă  effacer l'horreur. Mais dans toutes les familles de France, il y avait aussi l'intime. Ces carnets de souvenirs, ces lettres, ces portraits, ces objets racontant le front, le pĂšre, le fils, le mari, le frĂšre et pieusement gardĂ©s dans un tiroir, une armoire ou
 oubliĂ©s au grenier. Cette somme de petites choses» ? Celles qui disent la vĂ©ritĂ© de l'humain et racontent la Grande Guerre Ă  l'Ă©chelle de ceux qui l'ont vĂ©cue, qui y sont morts ou qui lui ont survĂ©cu, des femmes qui l'ont subie au quotidien ? Tout l'objet de la Grande Collecte lancĂ©e en novembre 2013 par la BibliothĂšque Nationale de France, les Archives de France et la Mission du Centenaire. Vos archives sont une part de l'histoire de France !» disait alors l'affiche l'appel a Ă©tĂ© entendu aussi dans le Grand Sud . Des dizaines de particuliers ont prĂȘtĂ© ou donnĂ© aux archives dĂ©partementales les trĂ©sors de leur histoire familiale, parfois singuliers voire extraordinaires, afin qu'ils soient sauvegardĂ©s, pĂ©rennisĂ©s et que s'approfondisse le travail des chercheurs sur 14-18. Une Grande Collecte 2013-2014 dont nous vous prĂ©sentons aujourd'hui quelques belles dĂ©couvertes, mais qui va se poursuivre, cette semaine, et dont il faut sans doute rappeler en ce 11-Novembre, tout l'intĂ©rĂȘt mĂ©moriel, justement. Correspondances, photographies, dessins, croquis, poĂšmes
 c'est en effet la diversitĂ© de ces sources – non officielles — qui permet aux historiens d'Ă©clairer sous un jour nouveau une guerre que les archives administratives dĂ©sincarnent lorsqu'elles ne la tronquent pas. Quotidien des Poilus au front, rĂ©alitĂ©s de l'arriĂšre et multiples zones grises entre l'hĂ©roĂŻque et le sordide tout ce que donnent Ă  dĂ©couvrir ces nouvelles sources qui enrichiront autant le travail des historiens que celui de la crĂ©ation artistique, car c'est aussi par lĂ  que les nouvelles gĂ©nĂ©rations accĂšdent Ă  la Grande Guerre, par le théùtre, les lectures publiques nĂ©es d'un courrier, d'un journal retrouvĂ© chez grand-pĂšre
 LingĂ©niositĂ© dĂ©ployĂ©e dans l’artisanat de tranchĂ©e est d’autant plus Ă©tonnante que les poilus se servent des moyens du bord pour fabriquer ces objets. Afin de ne pas alourdir leur Ă©quipement, ils limitent au maximum leurs ustensiles et ont surtout recours aux outils qui composent l’attirail standard du soldat : ils emploient par exemple leur cousette ou leur couteau pour graver
Art ou artisanat ? Peu importe. Dans les tranchĂ©es de la guerre de 1914-1918, des soldats ont dĂ©veloppĂ© d’étonnants savoir-faire pour fabriquer des objets. Une exposition au MusĂ©e de la RĂ©sistance de Limoges en rĂ©unit une remarquable sĂ©lection, qui va des premiers jours du conflit jusqu’à l’ moulins Ă  cafĂ© et vases en douilles d’obusL’évolution chronologique a son importance. Car aux premiers temps des combats, les soldats se fabriquent surtout les objets qui leur manquent. Avec les douilles d’obus en laiton, ils Ă©laborent des bouillottes, des moulins Ă  cafĂ©. Une pelle percĂ©e d’un trou devient un masque de protection pour l’observation des lignes seulement lorsque la guerre de position s’installe qu’apparaĂźt, paradoxalement, une recherche d’esthĂ©tique ou de fantaisie. Les douilles d’obus deviennent des vases, parfois ornĂ©s de motifs caractĂ©ristiques du style art ronds de serviette et jouets en boisLes soldats fabriquent, pour eux-mĂȘmes ou pour les vendre Ă  leurs camarades, des petits cadeaux Ă  rapporter Ă  la maison lors des permissions coupe-papier, broches, bagues, ronds de serviette, jouets en bois. La religion a Ă©galement sa part dans cet artisanat avec une production d’objets de culte destinĂ©s aux aumĂŽniers – des calices, des bĂ©nitiers – mais aussi des crucifix ou mĂ©dailles que les poilus portaient autour du cou.> Retrouvez notre dossier sur la guerre de 14-18L’un des intĂ©rĂȘts de l’exposition est de montrer l’artisanat des soldats de diffĂ©rentes nationalitĂ©s. Ce qui permet de repĂ©rer Ă  la fois des constantes quant aux types d’objets mais aussi des diffĂ©rences de style liĂ©es aux identitĂ©s nationales. Les briquets de poilus » industrielsLes oppositions sont Ă©videmment encore plus Ă©videntes quand il y a une intention patriotique. On voit ainsi un encrier reprĂ©sentant une tĂȘte de cochon coiffĂ©e d’un casque Ă  pointe. Pas besoin de prĂ©ciser de quel cĂŽtĂ© du front il a Ă©tĂ© rĂ©alisé L’art des tranchĂ©es n’a pas pris fin le 11 novembre 1918. Il a continuĂ© Ă  s’exprimer dans le souvenir des combats et des morts. On voit ainsi un Ă©mouvant reliquaire », rassemblant un morceau de vareuse bleue, un Ă©clat d’obus et les dĂ©corations d’un soldat victime des combats. Les objets des tranchĂ©es deviennent aussi un marchĂ© quasiment industriel les briquets de poilus » sont fabriquĂ©s Ă  la chaĂźne bien des annĂ©es aprĂšs l’armistice. Un marchĂ© d’autant plus animĂ© que se dĂ©veloppe un tourisme de mĂ©moire les Français vont ou retournent sur les champs de bataille et y achĂštent des souvenirs.
Dansles rĂ©gions au climat rigoureux, il existe des cartables en bois : dans les Alpes par exemple, les enfants d’autrefois dĂ©valaient l’hiver la pente vers l’école en s’asseyant sur la mallette en bois fabriquĂ©e par les parents, mallette qui leur servait Ă  la fois de cartable et de luge ! Mais on trouve aussi les sacs les plus divers ou, pour les filles (car ils sont moins
L’ARTISANAT DES TRANCHEES EN 1914-1918 Par Toussaint Pirotte Avant-propos. PĂ©riode de repos Dans la tranchĂ©e. Dans la tranchĂ©e. Il y a prĂšs de trente ans, par le plus grand des hasards, je dĂ©couvrais chez un brocanteur français une formidable collection de briquets anciens fabriquĂ©s par des soldats de toutes les armes et de toutes les nations belligĂ©rantes pendant la premiĂšre guerre mondiale. J’ignorais alors tout de l’artisanat des tranchĂ©es mais fus sĂ©duit par sa qualitĂ©. Je m’offris donc deux exemplaires de briquets dĂ©corĂ©s chacun de deux mĂ©dailles. Plus tard, j’allais dĂ©couvrir en brocante deux remarquables plumiers sculptĂ©s, l’un, liĂ©geois, Ă©voquant directement 1914-1918, et l’autre signĂ© en creux du prĂ©nom de son crĂ©ateur, Willy », probablement un soldat allemand. D’autres bonnes fortunes m’ont permis par la suite d’acquĂ©rir quelques objets supplĂ©mentaires. Mais ce sont surtout les projets d’expositions de la Maison du Souvenir » qui allaient accentuer en moi ce goĂ»t naissant pour ce type d’artisanat dans la mesure surtout oĂč il est reprĂ©sentatif des aspirations comme des craintes de ces poilus » et autres pioupious » qui, souffrant le martyre des tranchĂ©es, tentaient d’échapper Ă  leur horreur en bricolant » jusque dans leur cagna, en attendant un assaut ou quand la pluie d’obus et de bombes se faisait moins intense. Je me suis alors mis vraiment en recherche active et suis arrivĂ©, en quelques mois, Ă  rĂ©unir une assez grande quantitĂ© d’objets trĂšs variĂ©s en vue de les exposer en 2008 Ă  la Maison ». Il est cependant indispensable d’apporter de multiples prĂ©cisions afin que chaque visiteur puisse, Ă  son tour, dĂ©couvrir toute la richesse de ces objets et la motivation qui animait leurs habiles crĂ©ateurs. Telle est la raison, la justification de ces pages. Toussaint PIROTTE Les origines de l’artisanat des tranchĂ©es. Il existe, dans nos rĂ©gions comme ailleurs, de multiples traces historiques de siĂšges de villes Maastricht, par exemple et mĂȘme, dans un passĂ© fort ancien parfois, de rĂ©quisitions de civils en vue de creuser des tranchĂ©es et rĂ©aliser des fortifications dans nos campagnes. Cependant, c’est au cours de la premiĂšre guerre mondiale que le concept mĂȘme de guerre de position va acquĂ©rir sa pleine signification. Or, l’artisanat pratiquĂ© par des militaires en attente de combats a Ă©tĂ© pratiquĂ© bien avant et notamment au cours de la guerre des Boers, Ă  la fin du XIXe siĂšcle. Toutes les rĂ©alisations anciennes, produites par des soldats, sont aujourd’hui regroupĂ©es sous la dĂ©nomination gĂ©nĂ©rique d’artisanat des tranchĂ©es ou trench art. Elles comprennent Ă©galement les Ɠuvres de soldats prisonniers de guerre. Cette activitĂ© artisanale a aussi Ă©tĂ© pratiquĂ©e pendant la guerre 1940-1945 sur divers fronts mais aussi pendant la guerre de CorĂ©e ou celle du Vietnam. La Maison du Souvenir » expose par ailleurs de nombreuses rĂ©alisations de nos prisonniers de guerre de 1940-45 ou encore des prisonniers russes contraints, au cours du second conflit, Ă  travailler dans nos charbonnages. Nous avons cependant limitĂ© nos recherches aux seuls objets de 14-18 et au seul front de l’ouest avec une prĂ©fĂ©rence pour les piĂšces – rares – rĂ©alisĂ©es Ă  l’Yser. C’est, faut-il le dire, la France et la Grande-Bretagne et, dans une moindre mesure les Etats-Unis, qui recĂšlent le plus d’exemplaires intĂ©ressants. Enfin, il faut souligner que certains types d’objets Ă©taient dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ©s au Maroc, dans les annĂ©es 1910, notamment lors des Ă©meutes de Fez. Au vu de la dĂ©coration notamment de nombreux coupe-papier, nous sommes tentĂ©s de croire que cette activitĂ© a partiellement Ă©tĂ© importĂ©e en Europe par des troupes coloniales mais a connu son plein dĂ©veloppement en France et en Belgique dĂšs l’hiver 1914-1915. La forme de la lame de ces coupe-papier est d’inspiration nord-africaine. Mais pourquoi donc cet artisanat ? La rĂ©ponse, ici, me paraĂźt Ă©vidente il s’agissait principalement de s’occuper l’esprit, car si les soldats de l’étĂ© 1914 sont souvent partis la fleur au fusil », trĂšs vite ce conflit s’est transformĂ© en guerre de position. Il fallait finalement se faire face et creuser des tranchĂ©es pour conserver le terrain conquis. Bien sĂ»r – et particuliĂšrement au cours des deux premiĂšres annĂ©es, en France – il y avait de nombreuses attaques meurtriĂšres commandĂ©es par des gĂ©nĂ©raux des deux camps peu soucieux des sacrifices humains. Bien sĂ»r, surtout lĂ  oĂč les positions Ă©taient renforcĂ©es par de sĂ©rieuses fortifications LiĂšge, Namur, Anvers, Verdun,
, le front connut d’atroces journĂ©es oĂč les obus pleuvaient ! Mais, en dehors de ces pĂ©riodes, mieux valait de ne pas trop penser au lendemain. Il fallait donc se vider l’esprit en occupant les mains. Il fallait, aussi, prĂ©server son individualitĂ© et laisser une trace ! Enfin faut-il dire que l’acte de crĂ©er est aussi une maniĂšre de lutter contre l’angoisse et la quasi certitude de la mort ! Des troupes remontent aux tranchĂ©es aprĂšs quelques jours de repos Ă  l’arriĂšre. Sans doute de nombreux soldats furent-ils initiĂ©s par des artisans marocains ou algĂ©riens passĂ©s maĂźtres dans l’art de travailler le cuivre en le martelant et en le ciselant. Mais il faut se souvenir aussi qu’à l’époque il y avait un trĂšs grand nombre d’ouvriers et d’artisans. Et mĂȘme les paysans 40 % des effectifs Ă©taient volontiers bricoleurs ; certains, par exemple, dans nos rĂ©gions, forgeaient des clous pendant les mois d’hiver. Beaucoup de nos soldats pouvaient ainsi se montrer manuellement fort habiles et c’est la raison pour laquelle il arriva frĂ©quemment que l’artisanat des tranchĂ©es atteignit le niveau de l’art. D’autre part, comme nous l’avons dit dĂ©jĂ , chacun avait tendance Ă  affirmer sa personnalitĂ© et donc Ă  faire preuve d’originalitĂ© d’oĂč une variĂ©tĂ© toujours plus grande dans la production. Enfin, il faut dire que, pour ceux qui Ă©taient inhabiles, un commerce » parfois intense s’installa et l’on vit se crĂ©er, dans les cantonnements, de vĂ©ritables ateliers oĂč s’activaient de nombreux soldats temporairement dĂ©soeuvrĂ©s. Les matĂ©riaux. Il s’agit pratiquement toujours de matĂ©riaux de rĂ©cupĂ©ration prĂ©levĂ©s sur le champ de bataille. Il y a bien quelques rĂ©alisations en bois mais elles sont rares. Dans la plupart des cas, on crĂ©e un objet au dĂ©part du mĂ©tal soit des douilles de tous calibres et principalement des douilles d’obus Le chausse-pied du papa Merx fut fait d’une douille. On tente Ă©galement de rĂ©colter de l’aluminium pour la fabrication de bagues et des morceaux de bakĂ©lite, une rĂ©sine synthĂ©tique inventĂ©e par le chimiste belge, Leo Baekeland Gand, 1863 – Beacon, Etat de New-York, 1944, naturalisĂ© amĂ©ricain, une invention qui allait lui valoir une fortune considĂ©rable. Les formes de l’artisanat. Il en est de trĂšs simples, Ă©videntes, comme ces vases faits d’une douille d’obus parfois Ă  peine dĂ©corĂ©e. Ce sont les piĂšces les plus nombreuses et donc les plus faciles Ă  trouver. Le problĂšme, c’est que ces piĂšces, lourdes et le plus souvent Ă  l’étranger, entraĂźnent des frais d’expĂ©dition 
 qui peuvent atteindre voire dĂ©passer le coĂ»t de l’objet lui-mĂȘme ! Une exceptionnelle collection anglaise de vases et autres objets rĂ©alisĂ©s au dĂ©part de douilles d’obus. Certaines de ces rĂ©alisations portent le nom de l’endroit du front oĂč elles ont Ă©tĂ© produites pour la Belgique, le plus frĂ©quemment Yser, Dixmude ou Ypres. Certaines douilles sont seulement lĂ©gĂšrement ciselĂ©es ou dĂ©coupĂ©es dans le haut mais il arrive aussi que la dĂ©coration s’inspire fortement de l’art nouveau et donne alors de trĂšs belles Ɠuvres. Douille assez simplement dĂ©corĂ©e, avec Ă©vocation non prĂ©cise du lieu. L’insigne de rĂ©giment soudĂ© Ă  la base Ă©voque l’artillerie. Ce sont en effet surtout des artilleurs qui ont fabriquĂ© ces vases que seuls – ou presque – ils pouvaient transporter sans problĂšme grĂące Ă  leur charroi. Ici, une forte influence de l’art dĂ©co, les motifs dĂ©coratifs Ă©tant le plus souvent des fleurs ou des oiseaux. De mĂȘme. Deux petites douilles. La premiĂšre porte Ă©galement un insigne de rĂ©giment et a un bord lĂ©gĂšrement travaillĂ© ; la seconde porte quatre frises. Les mĂȘmes douilles peuvent ĂȘtre assez simplement transformĂ©es en objets utilitaires comme ce pot Ă  tabac[1] exposition. Mais, le plus souvent, on dĂ©core la rĂ©alisation en soudant par exemple le blason de la ville la plus proche. Ici, Verdun. Mais la recherche de l’utilitaire peut s’avĂ©rer beaucoup plus pointue » comme ce moulin Ă  poivre ou Ă  cafĂ© Moins utilitaire certes – sauf au mess des officiers ! – ce gong D’autres types d’obus sont transformĂ©s aisĂ©ment en cendriers A la fois cendrier et bougeoir Fumer, on l’a compris, Ă©tait l’un des principaux passe-temps » des poilus. Et lĂ , dans la fabrication de briquets, la crĂ©ativitĂ© va s’en donner Ă  cƓur joie Briquet de table rĂ©alisĂ© au dĂ©part d’un petit obus 7,5 cm de haut et 2,3 cm de diamĂštre TrĂšs beaux exemplaires de briquets en forme de livre. Un artisanat fort recherchĂ© par les collectionneurs. D’autres briquets. Mais, la vie dans l’humiditĂ© des tranchĂ©es rend la conservation et l’usage des allumettes hypothĂ©tique. On fabrique donc des Ă©tuis notamment dĂ©corĂ©s d’un trophĂ©e ici, une boucle de ceinturon allemand portant le Gott mit uns ». La tabatiĂšre a aussi son succĂšs de mĂȘme que la boĂźte pour tabac Ă  priser. L’objet suivant ne relĂšve pas Ă  proprement parler de l’artisanat des tranchĂ©es. Il s’agit en fait d’une tabatiĂšre qui, garnie de bonbons, a Ă©tĂ© offerte par la reine Mary Ă  tous les soldats anglais du front de l’ouest et de Russie. Cette boĂźte abritait soit le tabac, soit l’argent, soit encore des lettres reçues. Toujours dans le cadre des objets utilitaires, on crĂ©e, par exemple, cette palette pour la farine, le cafĂ©, le thĂ©,
 Purement dĂ©coratif, en revanche, ce faux rĂ©veil Autre domaine oĂč l’artisan va faire preuve d’une crĂ©ativitĂ© exceptionnelle c’est ce qui tourne autour de l’expĂ©dition et de la rĂ©ception de lettres. Ainsi de ces encriers parfois d’une facture exceptionnelle Encrier rĂ©alisĂ© par des artilleurs français. La partie frontale est dĂ©corĂ©e d’un insigne de casque Adrian de l’artillerie. Elle compte trois supports pour porte-plume et coupe-papier. Plus beau encore et nettement plus rare, cet encrier double deux pointes de fusĂ©e avec un plateau gravĂ© Yser 1918 » ainsi que deux poignĂ©es faites chacune de deux balles soudĂ©es par le culot et un cadre abritant soit une photo soit, comme ici, une carte postale Ă©vocatrice de pays alliĂ©s. Les porte-plume et porte-crayon ont aussi la faveur des poilus. Ils sont gĂ©nĂ©ralement rĂ©alisĂ©s au dĂ©part de deux cartouches de Mauser ou de Lebel. Le porte-plume du dessus comporte deux douilles soudĂ©es avec une plume d’un cĂŽtĂ© et, de l’autre une feuille de cuivre Ă©voquant une petite plume d’oie, gravĂ©e Souvenir 1914-15-16-17 ». Le second, rĂ©alisĂ© Ă  peu prĂšs de la mĂȘme maniĂšre comporte deux cartouches dont les balles, dĂ©gagĂ©es de leur douille et retournĂ©es, prĂ©sentent d’un cĂŽtĂ© un crayon, et de l’autre une plume trĂšs fine. Mais ce sont les coupe-papier qu’aujourd’hui encore on trouve le plus facilement D’inspiration parfois nettement nord-africaine, on constatera que beaucoup de ces coupe-papier adoptent la forme du yatagan comme il arrive assez communĂ©ment que la poignĂ©e se termine par un croissant. Toutes ces rĂ©alisations se font au dĂ©part de ceintures d’obus. AprĂšs leur sortie de l’ñme du canon, ces ceintures prĂ©sentent des rayures profondes dont l’écartement varie en fonction du calibre. RĂ©coltĂ©es sur le champ de bataille, il faudra d’abord et Ă  grand-peine les dĂ©gager du logement dans lequel elles sont enchĂąssĂ©es. Ce sera alors par martelage d’une partie que l’on obtiendra la lame, ces opĂ©rations se rĂ©alisant le plus souvent sur le culot de l’obus servant alors d’enclume. D’autres rĂ©alisations, plus rares, prĂ©sentent une lame dĂ©coupĂ©e dans le corps d’une douille, façonnĂ©e et insĂ©rĂ©e dans une balle ou dans un manche en bois. La premiĂšre de ces lames Ă©voque un kriss. On y a soudĂ© un insigne de rĂ©giment anglais Northumberland fusiliers. La seconde, absolument remarquable, gravĂ©e Ypres » est insĂ©rĂ©e dans une cartouche elle-mĂȘme complĂ©tĂ©e par de plus petits projectiles et un insigne de rĂ©giment. Autre lame montĂ©e sur une cartouche de Mauser. Il arrive aussi qu’un artisan ramasse un morceau de shrapnel et y monte l’une de ces terribles flĂšches que les avions allemands lançaient au-dessus des fantassins et qui causaient de nombreux morts. Tout ce matĂ©riel liĂ© Ă  la correspondance est complĂ©tĂ© par des plumiers le plus souvent rĂ©alisĂ©s en bois. Le premier que nous prĂ©sentons est gravĂ©. Souvenir 1914 » et porte les initiales C et W. Sur l’un des longs flancs, on distingue LiĂšge. 1915 et 1916 » La seconde piĂšce de ce genre est superbement gravĂ©e et porte, Ă  l’intĂ©rieur du couvercle. Le prĂ©nom Willy ». Probablement ici, une rĂ©alisation allemande. Le poilu, dans sa tranchĂ©e, pense bien Ă©videmment Ă  sa famille. Il rĂ©alise alors des jouets, toujours au dĂ©part de matĂ©riaux rĂ©cupĂ©rĂ©s. Ici, un superbe biplan. Le fuselage est fait d’une grosse cartouche .303. Les roues sont Ă©galement des bases de .303. Un autre magnifique exemplaire. L’un des premiers tanks. Ces piĂšces fabriquĂ©es en bois ou en mĂ©tal abritent souvent une 
 tirelire. Tank-encrier. Il arrive aussi Ă  nos soldats de manifester, Ă  travers leurs rĂ©alisations, tout le spleen » qui les gagne, Ă©loignĂ©s de leurs jeunes enfants. Ainsi de ce berceau tout en laiton. L’épouse, la fiancĂ©e ne sont Ă©videmment pas oubliĂ©es. Bracelet rĂ©alisĂ© par un Tommie avec dix piĂšces de 3 pences. Bracelet en argent dĂ©corĂ© de quatre piĂšces d’un demi-mark en argent Ă©galement. Mouchoir brodĂ©. Mais est-ce un poilu qui s’est fait petite main ou bien la rĂ©alisation vient-elle de l’arriĂšre. Nous ne le saurons sans doute jamais mais ce qui est certain, c’est que l’engouement pour ces souvenirs a aussi mobilisĂ© » des commerçants en dĂ©finitive fort peu scrupuleux ! Magnifique bracelet rĂ©alisĂ© avec la base d’un obus et bagues d’aluminium rehaussĂ©es de dĂ©cors variĂ©s. Trois de ces bagues avec, de gauche Ă  droite, en dĂ©cor, une croix de Lorraine, une couronne anglaise et une croix de guerre. Pour la rĂ©alisation de bagues, il faut se mettre Ă  la recherche de piĂšces d’aluminium, les fondre puis couler le mĂ©tal en tube creux dans un moule de tĂŽle ou de terre, ensuite scier le tube en rondelles, les amincir avec une mauvaise lime puis ciseler avec adresse et patience les initiales de l’aimĂ©e ou encore ajuster au chaton un dĂ©cor qui sera par exemple, suivant le camp, une croix de Lorraine ou la croix allemande. L’idĂ©e premiĂšre ayant conduit Ă  la rĂ©alisation des bagues vient d’une constatation le canal de mise Ă  feu des obus a, Ă  peu prĂšs le diamĂštre d’un doigt, notamment la fusĂ©e allemande de 77 qui se rapproche le plus des dimensions d’un doigt de femme. Mais l’esprit d’observation du poilu va bientĂŽt le conduire au coulage 
 en se servant du fourreau de la baĂŻonnette du fusil Lebel. Sa forme conique permet d’obtenir toute une sĂ©rie de gabarits. On utilise aussi un vieux tube de bicyclette en y introduisant, comme noyau, un morceau de bois parfaitement cylindrique. Pour la fusion du mĂ©tal, on utilise gĂ©nĂ©ralement une cerveliĂšre », sorte de calotte d’acier que les soldats portaient sous le kĂ©pi avant l’introduction du casque Adrian. Afin d’obtenir un mĂ©tal dĂ©pouillĂ© de scories, on pratique la technique industrielle du perchage » qui consiste Ă  mĂ©langer longuement au moyen d’une branche de bois vert. DĂ©moulĂ©, le mĂ©tal est alors dĂ©coupĂ© en rondelles plus ou moins Ă©paisses et le travail de polissage peut commencer. Il restera alors Ă  graver des initiales sur le chaton ou encore, fort souvent d’y souder un petit emblĂšme probablement rĂ©alisĂ© en sĂ©ries par des boutiques » spĂ©cialisĂ©es. Le bijou terminĂ© sera passĂ© Ă  la toile Ă©meri au grain de plus en plus fin. Il ne restera plus qu’à polir Ă©nergiquement avec un morceau de bois tendre ou 
 sur le cuir du ceinturon. Parfois, on installe le petit atelier dans les ruines d’une maison bombardĂ©e. Il s’était ainsi créé de vĂ©ritables ateliers de fabrication oĂč toutes les compĂ©tences rencontrĂ©es Ă  proximitĂ© s’étaient rĂ©unies, associĂ©es. Chacun exĂ©cutait alors une partie du travail fondeur, mouleur, scieur, dĂ©coupeur, Ă©baucheur, finisseur, ciseleur et graveur. Et c’était dans ces boutiques que se rendaient ceux dont les doigts s’avĂ©raient trop malhabiles. Il ne fait aucun doute que l’artisanat des tranchĂ©es a dĂ©bouchĂ© sur un vĂ©ritable commerce. Le poilu rĂ©alise Ă©galement de nombreux cadres, tantĂŽt en bois, tantĂŽt en mĂ©tal. Ici, un cadre mĂ©tallique pour une peinture Ă©voquant l’aide notamment alimentaire apportĂ©e par les Etats-Unis. Plusieurs bateaux comme celui-ci HMS Empress of Britain » furent convertis en transports de troupes dĂšs mars 1915. Encore une belle rĂ©alisation. Enfin, les sentiments souvent profondĂ©ment religieux amĂšnent nos artisans Ă  rĂ©aliser des crucifix Crucifix. Signalons enfin que ce qui prĂ©cĂšde ne constitue qu’un Ă©ventail d’objets, les montrant dans toute leur variĂ©tĂ©. BoĂźte Ă  gants ou Ă  mouchoirs en mĂ©tal argentĂ© repoussĂ© sur cinq faces. Coquetier rĂ©alisĂ© au dĂ©part d’une pointe de fusĂ©e. Cinq godets Ă  Schnaps. La plus belle et la plus rare des piĂšces prĂ©sentĂ©es Ă  la Maison du Souvenir » un taxi de la Marne rĂ©alisĂ© principalement avec des tabatiĂšres ciselĂ©es trente centimĂštres de long. Le capot se soulĂšve pour offrir un espace de rangement et le toit s’ouvre sur cinq logettes destinĂ©es Ă  recevoir soit des bijoux, soit des fards. Un vĂ©ritable travail d’orfĂšvre ! Un taxi de la Marne ». [1] Les poilus, souvent grands fumeurs, Ă©prouvaient Ă©videmment le besoin de mettre leur tabac Ă  l’abri de l’humiditĂ©.

Cesobjets fabriqués dans les tranchées Le 1 er août 1914, vers 17 h, les cloches des églises avertissent les Français que la mobilisation générale est décrétée.

La SociĂ©tĂ© historique de Vimoutiers s'apprĂȘte Ă  marquer le centenaire de la Grande Guerre de 14-18 en proposant une exposition du 4 au 12 novembre 2017. Par RĂ©daction L'Aigle PubliĂ© le 17 Oct 17 Ă  1740 Patrice Samson, Thierry Lefebvre et Michel Valissant ont rĂ©uni pas mal d’objets artisanaux fabriquĂ©s par les Poilus dans les tranchĂ©es ©Le RĂ©veil normandLa SociĂ©tĂ© historique de Vimoutiers s’apprĂȘte Ă  marquer le centenaire de la Grande Guerre de 14-18 en proposant, du 4 au 12 novembre 2017, une exposition qui se tiendra Ă  la salle de la mĂ©diathĂšque intercommunale. Cette exposition sera basĂ©e essentiellement sur des documents photos et des objets datant de la PremiĂšre Guerre mondiale rĂ©alisĂ©s dans les tranchĂ©es par les Poilus, avec parfois, des objets bien insolites », prĂ©cise Patrice Samson, le prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© historique de Vimoutiers Orne. Des uniformes d’officiers prĂȘtĂ©s par StĂ©phane Jonot, seront aussi exposĂ©s. L’idĂ©e Ă©tant de la rendre la plus attractive possible en limitant les documents Ă©crits longs » explique Thierry cet effet, un appel est lancĂ© en direction de toutes personnes possĂ©dant des douilles de calibre 75. Nous n’arrivons pas Ă  en trouver alors qu’à une Ă©poque, cela ne manquait pas ». Pour en faire un prĂȘt Ă  la SociĂ©tĂ© historique pour son exposition, se rendre Ă  la permanence au local de l’association, rue des Pommiers Ă  Vimoutiers, le lundi de 10 h Ă  12 h et de 14 h 30 Ă  16 h 30. Ou bien prendre contact par courriel sociĂ©tĂ©[email protected] ou auprĂšs de Patrice Samson au 07 80 53 31 13. Cet article vous a Ă©tĂ© utile ? Sachez que vous pouvez suivre Le RĂ©veil Normand dans l’espace Mon Actu . En un clic, aprĂšs inscription, vous y retrouverez toute l’actualitĂ© de vos villes et marques favorites.

Voiraussi les journaux de tranchée *** Si vous connaissez d'autres documents sur l'artisanat de tranchée en Lorraine, merci de les signaler à jmpicquart@wanadoo.fr. Recherchons aussi photos d'objets fabriqués en Lorraine. Recherchons aussi des photos d'objets (cannes, briquets) fabriqués dans ce secteur pour compléter cette page.

403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID 38KA3wy-sFaE1E6oIEWH8GVqNEzFDS-CnMVyfyBqR-LLBE-LRguXEA==
LESAUMÔNIERS MILITAIRES DANS LA GRANDE GUERRE LA RELIGION DES POILUS « J ai songĂ© avec joie Ă  la parabole du Samaritain. Lui, avait son Ăąne pour porter le bl . Militaria1940: Bienvenue sur le forum Militaria1940, consacrĂ© au Militaria Français de 1940 ! Avant tout message, pensez Ă  vous prĂ©senter dans la partie "PrĂ©sentez-vous" ! Militaria1940:

Les cartes postales en disent long sur le quotidien dans les tranchĂ©es. © CrĂ©dit photo Photo reproduction/Dr PubliĂ© le 29/04/2014 Ă  0h00 Parfois Ă©mouvants, souvent Ă©tonnants sont les objets fabriquĂ©s par les poilus, dans les tranchĂ©es de la PremiĂšre Guerre mondiale. PrĂšs de Cognac, Albert Robin les collectionne depuis plus de quarante ans, aprĂšs avoir commencĂ© Ă  rĂ©cupĂ©rer des briquets de toutes sortes, dont ceux des soldats de 14-18. Bien sĂ»r, ce passionnĂ© qui viendra jeudi 1er mai Ă  la salle des fĂȘtes de PĂ©rignac, n’amĂšnera pas toute sa collection qui compte plus de 25 000 objets, documents ou photos. La vie dans les tranchĂ©es PrĂ©sentĂ©e ici, ce sera un aperçu de la vie dans les tranchĂ©es durant la PremiĂšre Guerre mondiale ». Plus particuliĂšrement des objets de la vie courante, principalement en laiton, rĂ©cupĂ©rĂ©s sur les douilles d’obus, et que les hommes vont marteler et affiner au mieux. Ainsi briquets, couteaux, encriers, bagues, ou porte-plume deviendront le quotidien d’une vie d’enfer. Et les courriers Ă©mouvants devraient Ă©galement apporter une rĂ©flexion sur cette pĂ©riode noire qui a dĂ©butĂ© il y a bientĂŽt un siĂšcle. À noter que cette exposition se dĂ©roule dans le cadre du Salon des collectionneurs et artisans d’art qui a lieu chaque annĂ©e lors de la brocante du 1er mai Ă  PĂ©rignac. TĂ©l. 06 87 84 60 80.

LesPoilus Frisent le Burn-Out, Guillaume Bouzard, Les Poilus, FLUIDE GLACIAL, Humour, 9782352075394 . Les nouveautés > Albums > Comics > Manga > Jeunesse > Tirages > Affiches > Objets > Papeterie BD > Jeux > CD > Magazines BD; Les prévisions > Albums > Comics > Manga > Tirages > Objets > Magazines BD; Les indisponibles en stock > Albums > Comics >
Un mouchoir brodĂ© et encore imprĂ©gnĂ© du parfum de la fiancĂ©e, un bouton arrachĂ© au manteau d’un officier, des dominos maintes fois tombĂ©s et relevĂ©s au fond d’une tranchĂ©e 
 Ils sont nombreux et Ă©mouvants ces souvenirs de guerres, ces objets, ces Ă©crits ramenĂ©s du front par le Poilu enfin rentrĂ© ou malheureusement envoyĂ©s Ă  la famille endeuillĂ©e. Vestiges d’une Histoire commune et traces d’un passĂ© personnel, ils racontent Ă  la fois notre Histoire et disent, celle intime et privĂ©e, d’un soldat parti au front, ainsi que celle des siens restĂ©s Ă  l’arriĂšre. C’est dans le cadre de notre sĂ©quence sur la 1ere Guerre mondiale que j’ai proposĂ© Ă  mes troisiĂšme de concevoir une boĂźte de famille renfermant les objets, les Ă©crits, les documents d’un Poilu de la 1ere Guerre. Un Ă©crin prĂ©cieux qu’on imagine conservĂ© depuis des annĂ©es et racontant une vie, une destinĂ©e. Des boĂźtes d’une Ă©motion rare qui racontaient aussi l’Histoire 
 Si vous pratiquez l’exercice de la BoĂźte Ă  lecture, alors vous savez sans doute que les Ă©lĂšves s’investissent beaucoup dans ce genre de travaux. Ils et elles dĂ©ploient Ă  ces occasions des trĂ©sors d’inventivitĂ© et de crĂ©ativitĂ©. Connaissant mes troisiĂšmes, je savais dĂ©jĂ  ne pas ĂȘtre déçue, mais je ne m’attendais pas, avec ce projet TrĂ©sor de guerre, Ă  recevoir de si Ă©mouvants travaux. Plongeant parfois dans leur propre histoire familiale, enfermant dans leur boĂźtes de mĂ©tal, de vrais souvenirs de famille datant de 14-18, certains ont su donner Ă  ce projet, une dimension personnelle et authentique que je n’avais mĂȘme pas envisagĂ©e. Fictives ou authentiques, leurs boĂźtes TrĂ©sor de guerre avaient pour mission de raconter une histoire, de faire revivre Ă  travers Ă©crits, objets et documents reconstituĂ©s, une vie passĂ©e dans les tranchĂ©es 
 Un exercice ambitieux, mais un pari gagnĂ© ! Les grandes lignes de l’exercice Imaginer et rĂ©aliser la boĂźte Ă  souvenirs de guerre d’un soldat français de la guerre de 14-18. PensĂ©e comme une prĂ©cieuse boĂźte de famille, elle renfermera des documents Ă©crits d’époque et des objets souvenirs ayant appartenu Ă  un Poilu. Ces objets-mĂ©moires raconteront son histoire, sa vie sur le front et celle de sa famille restĂ©e Ă  l’arriĂšre. La boĂźte et son contenu La boĂźte en fer, en bois ou en carton la consigne principale Ă©tait de parvenir Ă  lui donner un aspect ancien, vieilli. Pour ma part, j’ai laissĂ© aux Ă©lĂšves la possibilitĂ© d’utiliser une boĂźte dĂ©jĂ  existante vieille boĂźte Ă  gĂąteaux ou de bouillon par exemple 
 mais valorisĂ© ceux qui avaient fait le choix de fabriquer eux-mĂȘme un Ă©crin Ă  l’aspect ancien. L’intĂ©rieur de la boĂźte pour la garnir, les Ă©lĂšves ont utilisĂ© la fiche consigne proposĂ©e en fin d’article. Ils y ont donc dĂ©posĂ© Ă  ma demande 4 Ă©crits imposĂ©s, 2 Ă©crits libres de leur choix et 6 objets confectionnĂ©s par leurs soins ou non. Pour faciliter l’identification et l’évaluation des travaux, ils ont aussi placĂ© dans leur boĂźte une fiche synthĂšse, disponible en fin d’article Ă©galement. Quels Ă©crits ? Quels objets ? Parmi les trĂ©sors dĂ©posĂ©s dans leur boĂźtes, mes Ă©lĂšves se devaient de respecter quatre formats imposĂ©s et Ă©videment travaillĂ©s au cours de notre sĂ©quence Un carnet militaire renseignĂ© et complĂ©tĂ© au nom du soldat. Mes 3eme ayant travaillĂ© sur le siteMĂ©moire des Hommes avec ma collĂšgue d’Histoire, ils avaient la possibilitĂ© d’endosser la vĂ©ritable identitĂ© d’un Poilu de 14-18 et d’utiliser les informations recueillies sur le site. PrĂ©voyez de fournir un carnet vierge, ou si vous demandez Ă  vos Ă©lĂšves de le fabriquer, je vous conseille de lister avec eux les Ă©lĂ©ments Ă  y faire figurer. Une sĂ©ance de recherches documentaires en salle informatique ou au CDI peut ĂȘtre la bienvenue. Une carte postale envoyĂ©e au soldat et Ă©crite depuis l’arriĂšre. Un exemplaire du journal Le Poilu DĂ©chaĂźnĂ© contenant deux courts articles. Ici, j’ai fourni aux Ă©lĂšves une version vierge Ă  complĂ©ter. Une lettre manuscrite Ă©crite par le soldat. Petite particularitĂ© de la lettre, elle se doit d’expliquer la prĂ©sence dans la boĂźte des six objets. Voir le sujet Ă  tĂ©lĂ©charger, en fin d’article Les Ă©crits libres pistes, idĂ©es 
 Planche de tickets de nourriture, paroles de la chanson de Craonne, bon pour une permission accordĂ©e, feuille d’hospitalisation ou de soins, carte de correspondance militaire, fascicule ou ordre de mobilisation, certificat de bonne conduite, rĂ©compense pour acte de bravoure, avis de dĂ©cĂšs, carte d’infirmier 
 Les pistes ne manquent pas et lĂ  encore, n’hĂ©sitez pas Ă  intĂ©grer Ă  votre projet une phase de recherches documentaires afin de guider vos Ă©lĂšves. Une collaboration Ă©troite avec votre collĂšgue documentaliste et votre collĂšgue d’Histoire-GĂ©ographie est vivement conseillĂ©e. Ils ou elles auront certainement les ressources et les rĂ©fĂ©rences qui pourraient venir Ă  vous manquer. Et comme pour les objets, encouragez les Ă©lĂšves Ă  aller piocher des pistes et des idĂ©es dans la correspondance des Poilus. Quels objets ? Si j’avais bien glissĂ© quelques idĂ©es, je dois dire ici que la magie de ce type de devoirs a opĂ©rĂ© 
 mes Ă©lĂšves ont parfois su faire de fonds de tiroir de vĂ©ritables souvenirs de guerre ! Et quand certains ont exhumĂ© d’un grenier, d’authentiques trĂ©sors de famille, l’émotion Ă©tait garantie. Voici donc ici, la liste de ce que j’ai pu leur proposer Ă  titre d’exemples et celle aussi de leurs trouvailles et bonnes idĂ©es Mes suggestions un bijou, une photographie, un carnet de croquis contenant des dessins griffonnĂ©s dans la tranchĂ©e, des fleurs sĂ©chĂ©es, une mĂ©daille militaire, une piĂšce de tissus mouchoir, morceau de dentelle 
, une montre ancienne, une vieille clĂ©, une plaque d’identification militaire française. Leurs trouvailles de vieux dĂ©s, un jeu de tarot, de vieux dominos, des balles, des douilles, de vieilles piĂšces de monnaie, des boutons, des objets artisanaux fabriquĂ©s dans les tranchĂ©es pipe et cuillĂšre en bois sculptĂ©, vase sculptĂ© dans une douille d’obus, une boussole, des briquets, une boĂźte d’allumettes, une mĂšche de cheveux, une paire de gants en dentelle, de vieilles montres Ă  gousset, des livres anciens, des flasques, une cantiniĂšre en Ă©mail, une peigne, des croix chrĂ©tiennes, un cierge 
 Evaluer ? Comment ? Pour ce projet, j’ai attribuĂ© deux notes Ă  chaque Ă©lĂšve et c’est un choix que je ne regrette pas. Comme souvent pour ce type de travail, j’insiste sur la partie rĂ©dactionnelle et veille Ă  ce que crĂ©ativitĂ©, investissement et travail d’écriture soient justement apprĂ©ciĂ©s, ce qu’il m’a justement Ă©tĂ© possible avec cette double Ă©valuation. Les Ă©lĂšves ont donc obtenu ici – Une note sur 20 pour la lettre manuscrite.– Une note sur 20 pour la boĂźte et son contenu 14 points au total pour le contenu des Ă©crits, chaque Ă©crit rapportant 2 points + 6 points pour la fabrication de la boĂźte, des Ă©crits et des objets soin / qualitĂ© des crĂ©ations ou des reproductions / investissement. Pour le dĂ©tail du barĂšme, je vous propose de tĂ©lĂ©charger en fin d’article ma fiche de notation. Enfin, pour tout vous dire sur ce projet, j’ai Ă©tĂ© si Ă©merveillĂ©e Ă  la correction et si reconnaissante des trĂ©sors qu’ils acceptaient de me confier que je proposerai une nouvelle fois ce travail Ă  de futurs 3eme. Ces boĂźtes aux trĂ©sors dĂ©gageaient pour beaucoup une Ă©motion vĂ©ritable et racontaient une vraie histoire. Mes Ă©lĂšves ont su avec talent faire revivre le passĂ©, le temps de l’ouverture d’une boĂźte 
 un projet fort qui ici a fait l’unanimitĂ©. TĂ©lĂ©charger la fiche consignes TĂ©lĂ©charger la fiche Ă©valuation TĂ©lĂ©charger la fiche synthĂšse Ă©lĂšve Si vous tentez l’exercice, n’hĂ©sitez Ă  m’envoyer par mail les photos des crĂ©ations de vos Ă©lĂšves, j’aurais plaisir Ă  les partager avec votre accord avec nos collĂšgues dInstagram. Et si vous avez des questions sur le projet, n’hĂ©sitez pas non plus Ă  les poser par mail ou en MP. Enfin, sachez que pour cette mĂȘme sĂ©quence, l’activitĂ© Carte postale sonore et toujours disponible et dĂ©taillĂ©e ici. A trĂšs bientĂŽt ! CĂ©line.

Lanceflamme utilisés dans les années 1914-1915 dans la PremiÚre Guerre Mondiale Des soldats armés de lances-flammes parcours le front a la recherche d'ennemis La guerre ne fut pas que terrienne, un arsenal aérien comme les avions Nieuport, Salmson, SPAD, Maurane-Solnier, Voisin, Leutort et j'en passe fut aussi utilisé comme bombardier, comme

Ilfaut un Ɠil d’expert pour diffĂ©rencier les objets vraiment fabriquĂ©s par des soldats dans les tranchĂ©es, pendant de brefs moments de repos, et les contrefaçons qui circulent dans le LesPoilus Ont La Parole - Dans Les TranchĂ©es : Lettres Du Front 1917-1918 pas cher : retrouvez tous les produits disponibles Ă  l'achat sur notre site. En utilisant Rakuten, vous acceptez l'utilisation des cookies permettant de vous proposer des contenus personnalisĂ©s et de rĂ©aliser des statistiques.
Dansles 7 rĂ©gions du nord et de l’est de la France, 25 millions de personnes vivent et travaillent sur un sol truffĂ© de munitions non explosĂ©es ou cachĂ©es et morphologiquement dĂ©formĂ© par les cratĂšres, les boyaux, les sapes, les tranchĂ©es, les trous de bombe, les cratĂšres, les entonnoirs de mines. Les sucreries rĂ©coltent chaque annĂ©e au bout des trieuses Ă  betteraves des
Commentvivent les soldats dans les tranchĂ©es de la PremiĂšre Guerre mondiale ? 1. La mort au quotidien. Hans Larwin, Le Soldat et la Mort, 1917, huile sur toile, 121 x 82 cm, musĂ©e d’Histoire militaire, Vienne. 2. Les tranchĂ©es vues par un soldat allemand. Encore aujourd’hui il y a des lambeaux de corps humain dans les barbelĂ©s. Devant notre tranchĂ©e, il y a peu de temps, il y 0k8Nhm3.
  • 77n5vzmtd0.pages.dev/411
  • 77n5vzmtd0.pages.dev/106
  • 77n5vzmtd0.pages.dev/463
  • 77n5vzmtd0.pages.dev/463
  • 77n5vzmtd0.pages.dev/346
  • 77n5vzmtd0.pages.dev/387
  • 77n5vzmtd0.pages.dev/13
  • 77n5vzmtd0.pages.dev/130
  • objets fabriquĂ©s par les poilus dans les tranchĂ©es