Lesmoteurs thermiques que l’on trouve aujourd’hui dans l’écrasante majoritĂ© des vĂ©hicules en circulation sur les routes ont notamment pour dĂ©faut d’avoir une efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique faible. Ils consomment une grande partie de l’énergie utilisĂ©e Ă  fabriquer de la chaleur et dans les frottements entre piĂšces mĂ©caniques. RĂ©duire ses frottements, en amĂ©liorant les Forum Futura-Techno les forums de l'informatique et des technologies Technologies Puissance d'une centrale nuclĂ©aire Discussion fermĂ©e Affichage des rĂ©sultats 61 Ă  73 sur 73 09/09/2008, 11h00 61 YBaCuO Re Puissance d'une centrale nuclĂ©aire - EnvoyĂ© par EspritTordu Si l'ampoule consomme 100W continuement en 1 s, alors, sachant qu'il y a 3600 s en une heure, cela donne une consommation en 1 heure 100*3600=360 KWh en un jour. Pour rĂ©insister. On ne dit pas une ampoule consomme 100W continuement en 1 s, mais une ampoule consomme 100W tout court,ou Ă  la rigueur mais inutilement compliquĂ© une ampoule consomme 100 Ws en une seconde ou 100Wh en une heure. - 10/09/2008, 10h32 62 Re Puissance d'une centrale nuclĂ©aire On ne dit pas une ampoule consomme 100W continuement en 1 s, mais une ampoule consomme 100W tout court,ou Ă  la rigueur mais inutilement compliquĂ© une ampoule consomme 100 Ws en une seconde ou 100Wh en une heure EnvoyĂ© par PIXEL tu fais une invraisemblable salade d'unitĂ©s ! la lecture d'un ch'ti cours de physique te serait utile... celui de premiĂšre S , par exemple , oĂč ces notions sont traitĂ©es tu confonds notamment la mesure de puissance le WATT et la mesure d'Ă©nergie le facturĂ© par EDF une lampe dite de "100 Watts" consomme 100 en une heure et non pas en une seconde !!!!! donc calcul Ă  refaire ... je ramasse les copies plus tard Donc, 100 Watts dans les ampoules ne correspondent pas Ă  une puissance, mais Ă  une Ă©nergie alors? il n'est pas prĂ©cisĂ© le sur les boĂźtes, seulement Watt me semble-t-il? 10/09/2008, 10h41 63 Re Puissance d'une centrale nuclĂ©aire EnvoyĂ© par EspritTordu Donc, 100 Watts dans les ampoules ne correspondent pas Ă  une puissance, mais Ă  une Ă©nergie alors? il n'est pas prĂ©cisĂ© le sur les boĂźtes, seulement Watt me semble-t-il? les 100 ouats inscrits sur l'ampoule , c'est la PUISSANCE ! merci de lire les cours recommandĂ©s. et si tu laisse la pĂ©toche allumĂ©e une heure elle aura consommĂ© 100 si tu ne l'allume qu'un quart d'heure , elle aura consommĂ© 100W x 1/4 = 25 c'est le , unitĂ© d'Ă©nergie qui est facturĂ©e par EDF en fait le par facilitĂ© de calcul pas besoin de sortir de Saint Cyr pour piger , tout de mĂȘme... 10/09/2008, 11h38 64 rondup Re Puissance d'une centrale nuclĂ©aire "Je doute que ce soit des kW 150kW un PC, je pense que se sont des kWh. donc 150kWh= 150 10^-6 GWh Ce qui necessite 1,5 million de tonne de pĂ©trole *150 10^-6/7500=30 000 tonnes de pĂ©trole." Non en fait j'ai estimĂ© d'une nuit Ă  750Wh par pc. AprĂ©s intĂ©rogation informatique des pc, environ 1000 pc restent allumĂ©s la nuit sur 7000. Soit pour une nuit 750*1000= 750 000wh soit 750 kWh par nuit pour mes 1000 pc. En prennant environ 200j de travail par an donc 200 nuits j'arrive Ă  750*200=150 000kWh 000/ millions de T de pĂ©trole pour produire mes 150000kwh... soit 30 tonnes de pĂ©trole....pour mes pc allumĂ©s la nuit... Si c'est du charbon ça donne? 000/ Soit 44 tonnes de Charbon! non? Dite moi si je me trompe car avec ces petits calculs je deviens chauve Ă  force de m'arracher les cheveux... 10/09/2008, 13h24 65 YBaCuO Re Puissance d'une centrale nuclĂ©aire EnvoyĂ© par rondup Non en fait j'ai estimĂ© d'une nuit Ă  750Wh par pc. AprĂ©s intĂ©rogation informatique des pc, environ 1000 pc restent allumĂ©s la nuit sur 7000. Soit pour une nuit 750*1000= 750 000wh soit 750 kWh par nuit pour mes 1000 pc. En prennant environ 200j de travail par an donc 200 nuits j'arrive Ă  750*200=150 000kWh Votre raisonement est correcte. Il faut bien prendre 150 000kWh Je ne sais pas pourquoi, j'ai pris 150kWh 000/ millions de T de pĂ©trole pour produire mes 150000kwh... soit 30 tonnes de pĂ©trole....pour mes pc allumĂ©s la nuit... Si c'est du charbon ça donne? 000/ Soit 44 tonnes de Charbon! non? C'est juste. Je me suis aussi planter dans la conversion A propos des comparatifs, le charbon est la source de base de production d'Ă©lectricitĂ© dans le monde, mais la France est une exception, l'Ă©lectricitĂ© est majoritairement produite avec du nuclĂ©aire et cela est encore plus vrai la nuit. On trouve alors 20g d'U235 ce qui correspond Ă  4 kg d'uranium naturel exploitĂ© Ă  partir de 2t de minerais. En espĂ©rant n'avoir pas une nouvelle fois fait une erreur de calcul. On peut aussi comparer avec l'hydro et le gaz, pour l'hydro voir l'exemple plus haut, pour le gaz c'est plus difficile Ă  ce reprĂ©senter mais l'ordre de grandeur est comparable Ă  celui du pĂ©trole. 11/09/2008, 04h30 66 crazy44 Re Puissance d'une centrale nuclĂ©aire Sans vouloir chipoter 750w ça parait Ă©levĂ© pour un ordinateur, c'est quoi comme pc ? Surtout que ça ne consomme que ce dont ils ont besoin pas plus de 150w en veille. 11/09/2008, 07h36 67 poly71 Re Puissance d'une centrale nuclĂ©aire Bonjour, Non, il a pris 750 Wh pour une nuit entiĂšre. En supposant que la nuit dure 8h, ça fait 93W de consommation, pas Ă©norme pour un pc moyenne gamme. Bonne journĂ©e 11/09/2008, 09h22 68 Re Puissance d'une centrale nuclĂ©aire Je crois que j'suis perdu. Qu'est que le Watt...!?!!? Pour moi 1 Watt=1 donc 100 watts= 100 Donc mon ampoule de 100 W consomme 100 donc en une heure 3600 00 11/09/2008, 09h33 69 poly71 Re Puissance d'une centrale nuclĂ©aire EnvoyĂ© par EspritTordu Je crois que j'suis perdu. Qu'est que le Watt...!?!!? Pour moi 1 Watt=1 donc 100 watts= 100 Donc mon ampoule de 100 W consomme 100 donc en une heure 3600 00 Non, 100 J/s pendant 3600s, ça fait 360 000 J = 100 11/09/2008, 10h32 70 Re Puissance d'une centrale nuclĂ©aire Merci beaucoup poly71; je commence Ă  y voir plus clair. signifie l'Ă©nergie que l'on consomme en une heure avec une puissance de 100W. Je crois que je mĂ©langeais joules et watts. Donc l'ampoule consomme bien 100Wh donc par mois de trente jours avec une consommation d'1 heure par jour, cela donne 3000Wh, 3kWh tout de mĂȘme... Mon chiffre de 360 KWH l'ampoule consommerait alors en heure avec une puissance de 360 KW! est faux par jour de consommation Ă©nergĂ©tique d'une ampoule de 100W. Il faut comprendre plutĂŽt 360 KJ. 11/09/2008, 10h36 71 Re Puissance d'une centrale nuclĂ©aire EnvoyĂ© par EspritTordu Je crois que j'suis perdu. Qu'est que le Watt...!?!!? Pour moi 1 Watt=1 donc 100 watts= 100 Donc mon ampoule de 100 W consomme 100 donc en une heure 3600 00 tu es encore fĂąchĂ© avec la cohĂ©rence des unitĂ©s.... si tu multiplie des par de S , il reste des joules... pour le reste le Camarade Poly71 a tout dit. 12/09/2008, 09h13 72 Re Puissance d'une centrale nuclĂ©aire Oui un oubli mal venu ici! 21/11/2008, 11h08 73 medj98 Re Puissance d'une centrale nuclĂ©aire Est-ce possible de stocker l'eau chaude de la centrale dans un sous-sol appropriĂ© et de l'utiliser en gĂ©othermie; car ce procĂ©dĂ©gĂ©othermie est proposĂ© par le ministĂšre des Ă©nergies renouvelables. Ptrem Sur le mĂȘme sujet Discussions similaires RĂ©ponses 21 Dernier message 07/11/2009, 22h21 RĂ©ponses 6 Dernier message 07/11/2009, 13h57 RĂ©ponses 2 Dernier message 18/12/2004, 20h35 RĂ©ponses 3 Dernier message 22/10/2004, 22h27 RĂ©ponses 10 Dernier message 01/04/2004, 18h51 Fuseau horaire GMT +1. Il est actuellement 02h24.
Centralesnucléaires. La principale utilisation de l'énergie nucléaire est la production d'électricité dans les centrales nucléaires. Les centrales nucléaires sont des installations qui ont un réacteur nucléaire. Des réactions de fission nucléaire sont générées dans le réacteur pour générer de la chaleur. Les autres éléments

En 2017, 11% de la production mondiale d’électricitĂ© est fournie par des rĂ©acteurs nuclĂ©aires. Cette part est-elle appelĂ©e Ă  dĂ©croĂźtre, Ă  se stabiliser ou Ă  croĂźtre ? La rĂ©ponse dĂ©pend de plusieurs Ă©volutions dont celle de la technologie des rĂ©acteurs tant en termes de coĂ»ts que de sĂ»retĂ©. On utilise en gĂ©nĂ©ral le terme de centrale pour dĂ©signer une unitĂ© de production d’électricitĂ©, bien que l’électricien parle plutĂŽt de tranche et exploite souvent plusieurs tranches sur un centre de production Lire L’électricitĂ© Ă©lĂ©ments essentiels, gĂ©nĂ©ration et transport. Il y a des centrales hydrauliques, des centrales thermiques classiques dont l’énergie provient de la combustion de charbon, de gaz ou plus rarement de nos jours, de fioul lourds, et des centrales nuclĂ©aires. Les centrales Ă  charbon ou Ă  fioul utilisent des chaudiĂšres, tandis que les centrales au gaz utilisent des turbines Ă  gaz extrapolĂ©es des turborĂ©acteurs de l’aviation, complĂ©tĂ©es par une chaudiĂšre dans le cas des turbines Ă  cycle combinĂ©. A l’exception des turbines Ă  gaz simples, les centrales thermiques transforment, dans leur chaudiĂšre, de l’eau liquide en vapeur sous haute pression. Cette vapeur se dĂ©tend dans une turbine dont elle met les aubes en rotation, puis revient Ă  l’état liquide dans un condenseur dont les tubes sont parcourus par de l’eau de refroidissement, avant d’ĂȘtre renvoyĂ©e dans la chaudiĂšre pour un nouveau cycle eau-vapeur. L’axe de la turbine, souvent constituĂ©e de plusieurs corps, est solidaire de celui d’un alternateur dont la rotation produit le courant Ă©lectrique. On dĂ©signe l’ensemble des corps de turbine et de l’alternateur sous le nom groupe turboalternateur. L’électricitĂ© produite est transformĂ©e dans une sous-station Ă©lectrique avant d’ĂȘtre envoyĂ©e sur le rĂ©seau de transport Ă  haute tension Lire Des rĂ©seaux Ă©lectriques aux smartgrids. Le bĂątiment qui abrite le groupe turboalternateur et le condenseur est appelĂ© installation de production d’électricitĂ© IPE, parfois, Ăźlot conventionnel ou, plus familiĂšrement, salle des machines. L’eau qui circule dans les tubes du condenseur est soit directement pompĂ©e en circuit ouvert dans un fleuve ou dans la mer, soit refroidie Ă  son tour par Ă©vaporation d’eau de riviĂšre dans un aĂ©rorĂ©frigĂ©rant, cette tour de refroidissement qui ressemble Ă  un gros diabolo, dont le public associe le panache blanc Ă  l’énergie nuclĂ©aire, alors qu’elle peut Ă©quiper n’importe quelle centrale thermique. Le panache en question est un nuage formĂ© par la condensation de la vapeur d’eau qui sort de la tour. Fleuve, mer ou tour de refroidissement constituent la source froide indispensable au fonctionnement de toute machine thermique, la chaudiĂšre en constituant la source chaude Lire La thermodynamique les lois et La thermodynamique Ă©nergie et entropie. Une centrale nuclĂ©aire est une centrale thermique comme celle que nous venons de dĂ©crire. Sa particularitĂ© vient de l’origine de l’énergie qui alimente le cycle eau-vapeur celle-ci provient d’une rĂ©action en chaĂźne de fission entretenue dans le cƓur d’un rĂ©acteur nuclĂ©aire Lire Histoire de l’énergie nuclĂ©aire. 1. Le rĂ©acteur nuclĂ©aire Un rĂ©acteur nuclĂ©aire est une machine au sein de laquelle une rĂ©action en chaĂźne de fission est entretenue et contrĂŽlĂ©e. Il y a diffĂ©rents types de rĂ©acteurs en fonction des services que l’on en attend production de neutrons pour l’investigation des structures de la matiĂšre ou l’imagerie neutronique, dopage en masse du silicium pour la microĂ©lectronique, production de radioĂ©lĂ©ments pour la mĂ©decine, l’industrie et l’agronomie ou propulsion de sous-marins. Ici, nous nous limitons aux rĂ©acteurs Ă©lectronuclĂ©aires dont la finalitĂ© est de produire de l’électricitĂ© dans une centrale nuclĂ©aire. Au dĂ©but de l’énergie nuclĂ©aire, dans les annĂ©es 1950 et 1960, on a essayĂ© presque toutes les combinaisons possibles de matĂ©riaux fissiles et fertiles, de modĂ©rateurs et de caloporteurs liquides ou gazeux, sous presque toutes les formes physico-chimiques et dans presque toutes les gĂ©omĂ©tries imaginables. De ce bouillonnement crĂ©ateur et dĂ©sordonnĂ© sont sortis de trĂšs nombreux prototypes diffĂ©rents dont la taille allait rapidement croissant Lire Les rĂ©acteurs de recherche. Dans les annĂ©es 1970 ont alors Ă©mergĂ© une poignĂ©e de filiĂšres de rĂ©acteurs partageant des caractĂ©ristiques technologiques communes et souvent dĂ©nommĂ©es en fonction de leur caloporteur Lire Histoire de l’énergie nuclĂ©aire. Au sein de ces filiĂšres, on est passĂ© du stade de prototypes Ă  celui de sĂ©ries standardisĂ©es qu’en France on appelle paliers. En 2014, le parc mondial de rĂ©acteurs Ă©lectronuclĂ©aires Ă©tait rĂ©parti en 6 filiĂšres d’importance trĂšs inĂ©gale Figure 1. Les rĂ©acteurs Ă  eau ordinaire sous pression REP regroupent plus des deux tiers de la puissance installĂ©e dans le monde, soit 306 GWe sur 389 dĂ©but 2017. Ils se rĂ©partissent en deux sous-filiĂšres selon l’origine de leur conception les rĂ©acteurs occidentaux sont des RĂ©acteurs Ă  Eau PressurisĂ©e REP, ou Pressurized Water Reactor PWR, tandis que les rĂ©acteurs d’origine soviĂ©tique ou russe sont des Vodo-VodianoĂŻ Energuetitcheski Reaktor VVR. Utilisant l’eau ordinaire Ă  la fois comme caloporteur et modĂ©rateur, ces rĂ©acteurs Ă  cycle indirect serviront de modĂšle dans ce qui suit. Les autres types de rĂ©acteurs seront briĂšvement Ă©voquĂ©s Ă  la fin. Le Combustible nuclĂ©aire Par analogie avec les autres centrales thermiques, et bien que la combustion n’y joue aucun rĂŽle, on appelle combustible nuclĂ©aire le matĂ©riau fissile qui dĂ©gage la chaleur recherchĂ©e Lire Le cycle du combustible nuclĂ©aire. Il faut donc qu’il contienne des noyaux fissiles d’uranium ou de plutonium. Ce matĂ©riau peut ĂȘtre Ă©laborĂ© sous plusieurs formes physico-chimiques, mais le combustible le plus utilisĂ© est une cĂ©ramique frittĂ©e Ă  partir d’oxydes en poudre et formĂ©e en pastille cylindrique Figure 2. Le combustible est contenu dans des assemblages combustibles on dit aussi Ă©lĂ©ment combustible dont la fonction est double transfĂ©rer efficacement la chaleur dĂ©gagĂ©e par les rĂ©actions nuclĂ©aires au fluide caloporteur gaz ou liquide qui transmettra celle-ci Ă  l’installation de production d’électricitĂ© et maintiendra le combustible Ă  la tempĂ©rature souhaitĂ©e, et maintenir confinĂ©s les divers Ă©lĂ©ments radioactifs produits dans le combustible. La conception d’un assemblage est spĂ©cifique d’un modĂšle donnĂ© de rĂ©acteur, ce qui peut conduire Ă  des formes et des dimensions trĂšs variĂ©es. Un assemblage REP typique est constituĂ© d’un faisceau de tubes mĂ©talliques Ă©tanches dans lesquels sont empilĂ©es des pastilles de combustible. On appelle ces tubes crayons ou, parfois, aiguilles, et leur enveloppe mĂ©tallique est la gaine. TrĂšs gĂ©nĂ©ralement, l’ensemble du combustible d’un rĂ©acteur est contenu dans plusieurs assemblages, qui constituent le cƓur du rĂ©acteur. Le nombre d’assemblages d’un cƓur varie beaucoup en fonction du type de rĂ©acteur considĂ©rĂ© et, bien sĂ»r, de sa puissance. Le contrĂŽle de la rĂ©action en chaĂźne Pour entretenir une rĂ©action en chaĂźne, il faut qu’à chaque instant le nombre de neutrons produits dans le cƓur par les fissions soit exactement Ă©gal au nombre de neutrons qui disparaissent dans le cƓur ou s’en Ă©chappent. Le rapport de la production Ă  la disparition est appelĂ© coefficient de multiplication, notĂ© K, et il doit donc ĂȘtre rigoureusement Ă©gal Ă  1. Cet Ă©tat est appelĂ© criticitĂ©, et le rĂ©acteur est alors critique, ce qui, pour un rĂ©acteur nuclĂ©aire, n’a aucun caractĂšre pĂ©joratif, au contraire. Si ce nombre K est infĂ©rieur Ă  1, les neutrons disparaissent rapidement, la rĂ©action en chaĂźne s’arrĂȘte et donc le rĂ©acteur aussi on dit que le cƓur est sous-critique. A l’inverse, si K est supĂ©rieur Ă  1, le nombre de neutrons va augmenter trĂšs rapidement, donc aussi les fissions, ainsi que l’énergie dĂ©gagĂ©e dans le cƓur, et la rĂ©action en chaĂźne va s’emballer. On dit alors que le cƓur est sur-critique. Pour conserver en permanence le rĂ©acteur critique K=1, on introduit, ou on retire, selon les besoins, des poisons ou absorbants neutroniques, Ă©lĂ©ments composĂ©s de noyaux qui absorbent des neutrons. On utilise gĂ©nĂ©ralement trois types d’absorbants des barres mobiles, appelĂ©es barres ou grappes de contrĂŽle, que l’on fait pĂ©nĂ©trer plus ou moins dans le cƓur Figure 3; des corps dissous dans le caloporteur et dont on peut faire varier la concentration au cours du temps. On parle d’empoisonnement homogĂšne; des corps dispersĂ©s dans le combustible lui-mĂȘme et qui disparaissent progressivement. On les appelle poisons consommables. Tout le temps oĂč un assemblage combustible produit de l’énergie dans le cƓur d’un rĂ©acteur, il subit une Ă©volution terme qui s’applique aussi Ă  l’ensemble du cƓur le nombre de noyaux fissiles diminue par fission et capture, mais cette diminution est partiellement compensĂ©e par la production de nouveaux noyaux fissiles suite aux captures dans les noyaux fertiles. Le nombre de produits de fission augmente, ce qui change progressivement la composition chimique du combustible. Certains de ces produits sont aussi des poisons neutroniques, parfois trĂšs absorbants. Certains produits de fission sont des gaz dont le relĂąchement augmente la pression Ă  l’intĂ©rieur de la gaine Ă©tanche, alors mĂȘme que celle-ci est soumise Ă  des agressions irradiation, oxydation, hydruration par exemple qui altĂšrent ses propriĂ©tĂ©s mĂ©caniques. Le rĂ©sultat net des deux premiers effets est de diminuer progressivement la rĂ©activitĂ© de l’assemblage, sa capacitĂ© Ă  continuer Ă  produire de l’énergie. Son degrĂ© d’épuisement est mesurĂ© par un taux de combustion qui s’exprime dans une unitĂ© bizarre, le MWj/t, quantitĂ© d’énergie produite en mĂ©gawattth/jour par tonne de mĂ©taux lourds, uranium et plutonium, contenus dans le combustible frais. Pour compenser cet Ă©puisement, on rĂ©duit progressivement la quantitĂ© de poison dans le cƓur. Chargement/dĂ©chargement Quand l’assemblage a atteint un Ă©puisement tel qu’il ne peut plus produire d’énergie dans le cƓur, on dit que le combustible est usĂ©, mais il faut savoir qu’un combustible usĂ© contient encore beaucoup de matiĂšre recyclable, lequel, si on ne cherche pas Ă  les rĂ©cupĂ©rer, constitue un dĂ©chet. PĂ©riodiquement, on retire du cƓur les assemblages usĂ©s pour les remplacer par des assemblages neufs. Cette opĂ©ration de chargement/dĂ©chargement ne concerne en gĂ©nĂ©ral qu’une fraction du cƓur. Suivant le type de rĂ©acteur, elle se pratique Ă  l’arrĂȘt ou en marche on renouvelle alors les Ă©lĂ©ments combustibles un par un. Entre deux opĂ©rations de chargement, la campagne de production est parfois appelĂ©e cycle de production. Tout au long d’un cycle de production, pour tenir compte de l’évolution du combustible et donc du cƓur, il faut ajuster la quantitĂ© de poisons dans celui-ci un cƓur frais doit comporter une grande quantitĂ© de poisons, que l’on retire progressivement, ou qui sont consommĂ©s par capture de neutrons, pour compenser l’épuisement du combustible. 2. La chaudiĂšre REP Le REP est de trĂšs loin le rĂ©acteur le plus rĂ©pandu dans le monde. Les 58 rĂ©acteurs qu’EDF exploite en France sont tous de ce type Figure 4. Au dĂ©part, ce type de rĂ©acteur avait Ă©tĂ© conçu pour assurer la propulsion des sous-marins de la flotte amĂ©ricaine car leur grande compacitĂ© permettait de les loger Ă  l’intĂ©rieur de la coque, oĂč l’espace est strictement limitĂ©. La turbine n’était pas alors couplĂ©e Ă  un alternateur, mais elle entraĂźnait l’arbre de l’hĂ©lice via un rĂ©ducteur. Ce n’est qu’en deuxiĂšme temps que cette chaudiĂšre de sous-marin a Ă©tĂ© extrapolĂ©e en centrale Ă©lectrogĂšne le premier REP a Ă©tĂ© mis en service Ă  Shippingport Pennsylvanie en 1957 Lire Histoire de l’énergie nuclĂ©aire. En France, un premier REP Franco-Belge de 300 MWe a fonctionnĂ© de 1967 Ă  1991 sur le site de Chooz, mais c’est Ă  partir de Fessenheim 1, rĂ©acteur de 900 MWe mis en service en 1977, qu’a dĂ©butĂ© le programme REP de gĂ©nĂ©ration 2. Circuit primaire Le REP est un rĂ©acteur Ă  cycle indirect. Le cƓur Ă©chauffe l’eau ordinaire, maintenue Ă  l’état liquide sous haute pression 15 Mpa dans un circuit primaire en acier Ă©pais. C’est cette mĂȘme eau dont les noyaux d’hydrogĂšne assurent le ralentissement des neutrons pour augmenter leur capacitĂ© Ă  provoquer la fission. L’eau circule verticalement et de bas en haut dans le cƓur. À puissance nominale, l’eau entre Ă  290°C et ressort Ă  315°C. Le circuit primaire comprend une cuve cylindrique Ă  fond sphĂ©rique qui contient le cƓur et un certain nombre d’équipements internes. Cette cuve est fermĂ©e par un couvercle sur lequel sont montĂ©s les mĂ©canismes qui assurent la montĂ©e et la descente des grappes de contrĂŽle. La cuve et le couvercle sont en acier Ă©pais revĂȘtu intĂ©rieurement d’une couche d’acier inoxydable. La cuve est assemblĂ©e par soudage de viroles cylindriques forgĂ©es. La virole supĂ©rieure comporte des tubulures d’entrĂ©e et de sortie de l’eau primaire. À ces tubulures sont raccordĂ©es un certain nombre de 2 Ă  4 de boucles primaires. La cuve repose par ses tubulures sur le bord d’un puits de cuve cylindrique en bĂ©ton. Chaque boucle est Ă©quipĂ©e d’une pompe primaire qui assure la circulation de l’eau primaire, d’un gĂ©nĂ©rateur de vapeur, et des tuyauteries reliant ces composants respectivement Ă  une tubulure d’entrĂ©e et une tubulure de sortie de la cuve. La pompe primaire, actionnĂ©e par un moteur de plusieurs MWe de puissance, est Ă©quipĂ©e d’un lourd volant d’inertie. Le gĂ©nĂ©rateur de vapeur est un rĂ©cipient quasi cylindrique de grande hauteur en acier Ă©pais, disposĂ© verticalement sur des supports. Sa partie infĂ©rieure est constituĂ©e par une boĂźte Ă  eau hĂ©misphĂ©rique, divisĂ©e en deux compartiments par une paroi verticale et surmontĂ©e d’une plaque trĂšs Ă©paisse percĂ©e de trous verticaux, la plaque tubulaire. Cette plaque est traversĂ©e par un faisceau tubulaire composĂ© de plusieurs milliers de tubes en U reliant les deux compartiments de la boĂźte Ă  eau. Ce faisceau est baignĂ© par l’eau du circuit secondaire voir ci-dessous Ă  l’intĂ©rieur de l’enveloppe du gĂ©nĂ©rateur de vapeur. À la sortie du cƓur, l’eau d’une boucle primaire entre dans le compartiment chaud de la boĂźte Ă  eau d’un gĂ©nĂ©rateur de vapeur et circule, Ă  travers une plaque tubulaire, dans le faisceau tubulaire, d’oĂč elle ressort dans le compartiment froid de la boĂźte Ă  eau pour ĂȘtre pompĂ©e vers la cuve en retour. À travers la surface d’échange des tubes du faisceau, l’eau primaire cĂšde ses calories Ă  l’eau secondaire, qu’elle porte Ă  Ă©bullition sous une pression de 7 Mpa. À la sortie du faisceau, le titre en vapeur est de l’ordre de 30%. À la branche chaude de l’une des boucles du circuit primaire est reliĂ© un pressuriseur, gros rĂ©servoir d’acier dans lequel une bulle de vapeur maintient la pression primaire au niveau dĂ©sirĂ©. Des cannes chauffantes Ă©lectriques permettent de faire monter la pression, et un systĂšme d’aspersion, analogue Ă  une douche, de la faire baisser. L’ensemble du circuit primaire est Ă©tanche et fermĂ© sur lui-mĂȘme Figure 5. Circuit secondaire Le gĂ©nĂ©rateur de vapeur est le point commun entre le circuit primaire et le circuit secondaire. La vapeur qui se dĂ©gage au dessus du faisceau tubulaire est dĂ©barrassĂ©e de ses gouttelettes d’eau en passant Ă  travers des sĂ©parateurs et des sĂ©cheurs avant de quitter le sommet du gĂ©nĂ©rateur de vapeur par une tuyauterie vapeur qui la conduit en salle des machines Ă  l’entrĂ©e du corps de turbine Ă  haute pression. La part d’eau secondaire qui reste en phase liquide est recirculĂ©e dans un espace annulaire mĂ©nagĂ© contre l’enveloppe externe du gĂ©nĂ©rateur. AprĂšs s’ĂȘtre dĂ©tendue dans les corps de turbine et condensĂ©e dans le condenseur, l’eau secondaire est renvoyĂ©e par des pompes secondaires pour alimenter les gĂ©nĂ©rateurs de vapeurs. Il y a ainsi autant de boucles secondaires que de boucles primaires, et le circuit secondaire est, lui aussi, Ă©tanche et fermĂ© sur lui-mĂȘme. Outre les circuits primaire et secondaire, et le ou les circuits de refroidissement, l’ülot nuclĂ©aire d’un REP comporte d’autres circuits auxiliaires Figure 6. ContrĂŽle volumĂ©trique et chimique RCV MĂȘme si c’est peu perceptible dans la vie courante, l’eau liquide se dilate avec la tempĂ©rature en passant de 20 Ă  300°C, son volume augmente de 30%. Il est donc nĂ©cessaire d’ajuster en consĂ©quence la quantitĂ© d’eau dans le circuit primaire, et c’est le premier rĂŽle du circuit auxiliaire de contrĂŽle volumĂ©trique et chimique. Ce circuit est aussi utilisĂ© pour ajuster la concentration dans l’eau primaire d’acide borique, que l’on ajoute comme poison soluble au dĂ©but d’un cycle pour compenser l’excĂšs de rĂ©activitĂ© d’un cƓur frais et que l’on dilue progressivement au fur et Ă  mesure que cet excĂšs se rĂ©duit par Ă©puisement du combustible. Ce poison soluble prĂ©sente l’avantage d’assurer un empoisonnement homogĂšne de tout le cƓur, sans donc crĂ©er d’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© d’empoisonnement susceptible d’entraĂźner des pics locaux de puissance. En revanche, la dilution de l’acide borique crĂ©e des effluents radioactifs qu’il faut gĂ©rer correctement. Les circuits d’injection de sĂ©curitĂ© RIS et Accumulateur D’autres circuits auxiliaires jouent un rĂŽle important dans les dispositifs de sĂ»retĂ©. La sĂ»retĂ© d’un rĂ©acteur exige le maintien des deux fonctions suivantes contrĂŽle de la rĂ©action en chaĂźne ; refroidissement du combustible, y compris aprĂšs l’arrĂȘt de la rĂ©action en chaĂźne Ă©vacuation de la puissance rĂ©siduelle. Dans les REP, il y a peu de risque de dĂ©faillance de la premiĂšre fonction, qui conduirait Ă  ce qu’on appelle un accident de rĂ©activitĂ© ou excursion de puissance, car le cƓur et le combustible sont conçus pour qu’une perte d’eau ou la baisse de sa densitĂ© par Ă©bullition excessive arrĂȘte spontanĂ©ment la rĂ©action en chaĂźne par modĂ©ration insuffisante des neutrons. On dit que le REP a un coefficient de vide nĂ©gatif. Une augmentation de tempĂ©rature du cƓur provoque aussi l’arrĂȘt de la rĂ©action en chaĂźne par augmentation de la capture des neutrons par l’uranium 238 et par baisse de la densitĂ© d’eau. On dit que le REP a un coefficient de tempĂ©rature nĂ©gatif. Le manque de refroidissement du combustible aprĂšs arrĂȘt est en revanche le principal contributeur au risque d’accident, voire d’accident grave. C’est pourquoi, en cas de dĂ©faillance du refroidissement normal par le circuit primaire, une sĂ©rie de systĂšmes redondants d’injection de sĂ©curitĂ© se dĂ©clenchent automatiquement. De mĂȘme, les gĂ©nĂ©rateurs de vapeur, chargĂ©s d’évacuer les calories du circuit primaire, sont Ă©quipĂ©s d’une alimentation de secours en eau secondaire ASG. 3. Les autres filiĂšres de rĂ©acteurs Outre les REP, plusieurs filiĂšres ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©es. RĂ©acteurs Ă  eau bouillante DerriĂšre les REP viennent les rĂ©acteurs Ă  eau ordinaire bouillante REB ou Boiled Water Reactor BWR qui totalisent 74 GWe Ă  travers le monde en 2017. L’eau ordinaire qui modĂšre et refroidit leur cƓur est maintenue sous une pression voisine de 7 MPa, 70 fois la pression atmosphĂ©rique. Elle bout en traversant le cƓur jusqu’à atteindre un titre en vapeur de l’ordre du tiers. Cette vapeur, dĂ©barrassĂ©e des gouttelettes liquides, est envoyĂ©e directement se dĂ©tendre dans la turbine en salle des machines. Ces REB, bien qu’à cycle direct, sont de proches cousins de la filiĂšre prĂ©cĂ©dente dont ils partagent les Ă©lĂ©ments essentiels, notamment en terme de sĂ»retĂ© leur combustible est voisin, Ă  base d’oxyde d’uranium lĂ©gĂšrement enrichi et ils utilisent de l’eau ordinaire Ă  la fois comme modĂ©rateur et comme caloporteur. Ce sont quatre rĂ©acteurs de ce type qui ont subi l’accident du 11 mars 2011 Ă  Fukushima Lire Retour d’expĂ©rience sur les accidents nuclĂ©aires. RĂ©acteurs Ă  eau lourde On appelle eau lourde de l’eau dont les molĂ©cules sont formĂ©es, comme celles de l’eau ordinaire, de deux atomes d’hydrogĂšne et d’un atome d’oxygĂšne, mais presque tous les atomes d’hydrogĂšne ont un noyau qui comporte un neutron en plus du proton habituel. On dĂ©nomme deutĂ©rium, notĂ© D, cet isotope lourd de l’hydrogĂšne, et l’eau lourde a pour formule chimique D2O. Introduisons au passage un isotope encore plus lourd de l’hydrogĂšne, le tritium, T, dont le noyau est composĂ© de deux neutrons et d’un proton. Il joue un rĂŽle essentiel dans la fusion contrĂŽlĂ©e. Le deutĂ©rium est le meilleur matĂ©riau modĂ©rateur car il ralentit les neutrons presque aussi bien que l’hydrogĂšne, mais sans les capturer au passage. Il ne se trouve cependant naturellement qu’en faible proportion dans l’eau 0,015% et sa concentration est coĂ»teuse en Ă©nergie. Les rĂ©acteurs Ă  eau lourde utilisent celle-ci comme modĂ©rateur et, dans la plupart des cas, comme caloporteur Ă©galement. Du fait de l’excellent pouvoir modĂ©rateur de l’eau lourde, ces rĂ©acteurs peuvent utiliser comme combustible de l’uranium naturel. DĂ©veloppĂ©e principalement par les Canadiens et les Indiens, cette filiĂšre est dĂ©nommĂ©e CANada DeutĂ©rium Uranium CANDU. Les CANDU totalisent 24 GWe. Les rĂ©acteurs Ă  graphite et eau bouillante DĂ©veloppĂ©s par les SoviĂ©tiques pour produire Ă  la fois de l’électricitĂ© et du plutonium pour les armes atomiques, les Reaktor Bolshoy Moshchnosti Kanalnyi RBMK, rĂ©acteurs Ă  graphite et eau bouillante, sont restĂ©s confinĂ©s Ă  l’Union SoviĂ©tique pour cette raison alors que les VVR Ă©taient largement exportĂ©s dans les pays satellites. Il en reste 11 en Russie, pour une puissance totale de 10 GWe sans compter 4 trĂšs petits rĂ©acteurs Ă©lectro-calogĂšnes en SibĂ©rie. Presque inconnue Ă  l’Ouest, la filiĂšre RBMK a acquis une fĂącheuse notoriĂ©tĂ© en 1986 avec l’accident de la tranche 4 de Tchernobyl Lire Retour d’expĂ©rience sur les accidents nuclĂ©aires. Le combustible en oxyde d’uranium lĂ©gĂšrement enrichi est refroidi par de l’eau bouillante qui circule dans des tubes de force traversant verticalement un Ă©norme massif de graphite qui joue le rĂŽle de modĂ©rateur. RĂ©acteurs graphite-gaz En France et au Royaume Uni, les premiers rĂ©acteurs, alimentĂ©s en uranium naturel mĂ©tallique, Ă©taient modĂ©rĂ©s par un empilement de graphite et refroidis par du gaz carbonique sous pression Lire Histoire de l’énergie nuclĂ©aire. Ces rĂ©acteurs gaz-graphite, directement dĂ©rivĂ©s du premier rĂ©acteur dĂ©marrĂ© par Enrico Fermi le 2 dĂ©cembre 1942, s’appelaient en France UNGG Uranium Naturel Gaz et Graphite UNGG, et au Royaume Uni, Magnox, du nom de l’alliage qui gainait l’uranium. Plus tard, les Anglais ont augmentĂ© les performances de la filiĂšre Magnox en enrichissant lĂ©gĂšrement l’uranium de leur combustible, dĂ©sormais gainĂ© d’acier inoxydable dans une filiĂšre dĂ©nommĂ©e Advanced Gas-cooled Reactor AG. Tous les UNGG sont arrĂȘtĂ©s, tandis que les AGR et derniers Magnox comptaient encore pour 8 GWe en 2017. RĂ©acteurs Ă  neutrons rapides Les cinq filiĂšres rapidement dĂ©crites ci-dessus utilisent toutes un modĂ©rateur pour fonctionner avec des neutrons thermiques dont la vitesse est la mĂȘme que celle des atomes du milieu oĂč ils se propagent, atomes agitĂ©s sous l’effet de la tempĂ©rature. Dans les rĂ©acteurs Ă  neutrons rapides RNR, au contraire, on Ă©vite de ralentir les neutrons entre la fission qui leur donne naissance et celle qu’ils vont provoquer. Le cƓur de ces rĂ©acteurs est donc dĂ©pourvu de modĂ©rateur, ce qui exclut, notamment, de les refroidir avec de l’eau liquide, ordinaire ou lourde. Bien que plusieurs autres caloporteurs aient Ă©tĂ© essayĂ©s ou envisagĂ©s, c’est dans la plupart des cas le sodium fondu qui a Ă©tĂ© choisi comme caloporteur pour les RNR. Le choix de ce mĂ©tal qui s’enflamme spontanĂ©ment Ă  l’air et rĂ©agit violemment avec l’eau a imposĂ© le choix d’un cycle indirect, pour Ă©viter toute possibilitĂ© de rĂ©action entre le sodium primaire activĂ© au contact du cƓur et l’eau du circuit de production d’électricitĂ©. Ce choix oblige aussi Ă  rĂ©aliser les circuits en acier inoxydable coĂ»teux. Le sodium liquide est opaque, ce qui complique singuliĂšrement les opĂ©rations d’inspection et de rĂ©paration en service. En outre, il est nĂ©cessaire de le garder liquide durant les arrĂȘts du rĂ©acteur. En revanche, le sodium liquide est un excellent caloporteur, fonctionnant trĂšs loin de son point d’ébullition Ă  la pression atmosphĂ©rique, avec des caractĂ©ristiques hydrauliques voisines de celle de l’eau les circuits en sodium ne sont donc pas sous forte pression comme les circuits des REP ou REB. Le combustible des RNR est un mĂ©lange d’uranium et de plutonium, le plus souvent sous forme d’oxyde, avec une teneur en plutonium de l’ordre de 18%. 4. Les GĂ©nĂ©rations » de rĂ©acteurs nuclĂ©aires Depuis 1999, on a pris l’habitude de dĂ©crire l’évolution des filiĂšres de rĂ©acteurs nuclĂ©aires en termes de gĂ©nĂ©ration I, II, III ou IV. Par premiĂšre gĂ©nĂ©ration, on dĂ©signe le foisonnement initial de prototypes des annĂ©es 1950-60, aujourd’hui pratiquement tous arrĂȘtĂ©s dĂ©finitivement. La GĂ©nĂ©ration II regroupe les filiĂšres de rĂ©acteurs actuellement en fonctionnement, qui fournissent 11% de l’électricitĂ© mondiale. Ces rĂ©acteurs sont robustes, compĂ©titifs, et le risque d’un accident grave y est trĂšs rĂ©duit. Ils font l’objet de renforcements par suite de l’accident de Fukushima Lire Retour d’expĂ©rience sur les accidents nuclĂ©aires. C’est l’accident de Tchernobyl 1986 qui est Ă  l’origine de la GĂ©nĂ©ration III que l’on commence Ă  mettre en service on exige en effet de ces rĂ©acteurs, presque exclusivement REP et REB, que s’il y survient l’accident majeur de fusion totale du cƓur, la radioactivitĂ© reste confinĂ©e Ă  l’intĂ©rieur du site, c’est-Ă -dire, en fait, Ă  l’intĂ©rieur du bĂątiment rĂ©acteur. Le concept de European Pressurized Reactor EPR dont plusieurs exemplaires sont en cours de construction en Finlande, en France et en Chine est bien reprĂ©sentatif de la GĂ©nĂ©ration III Lire Retour d’expĂ©rience sur les accidents nuclĂ©aires. Enfin, alors qu’on arrĂȘte la gĂ©nĂ©ration I, qu’on exploite la gĂ©nĂ©ration II et que l’on construit la gĂ©nĂ©ration III, le tuilage continue, et l’on prĂ©pare la gĂ©nĂ©ration IV dans l’objectif qu’elle puisse ĂȘtre commercialisĂ©e vers 2050. La GĂ©nĂ©ration IV C’est en 1999 que le ministĂšre amĂ©ricain de l’énergie, l’US Department of Energy DOE, a lancĂ© l’initiative Gen IV » en conviant tous les pays intĂ©ressĂ©s Ă  s’y associer, au sein du groupement Generation IV International Forum GIF. La France a Ă©tĂ© le premier pays Ă  rejoindre les États-Unis dans le GIF qui comprend dĂ©sormais 15 partenaires, plus ou moins actifs. La logique de cette dĂ©marche est la suivante dans le dĂ©but de l’ùre nuclĂ©aire, Ă©normĂ©ment de types diffĂ©rents de rĂ©acteurs ont Ă©tĂ© conçus, construits et testĂ©s, mais de cette foule de dĂ©monstrateurs et prototypes n’ont Ă©mergĂ© qu’une poignĂ©e de filiĂšres commerciales par un processus qui rappelle la sĂ©lection naturelle en palĂ©ontologie. Aujourd’hui, 85% des rĂ©acteurs en opĂ©ration dans le monde appartiennent Ă  seulement deux filiĂšres, les rĂ©acteurs Ă  eau pressurisĂ©e REP et les rĂ©acteurs Ă  eau bouillante REP. Robustes, fiables et Ă©conomiques, ces rĂ©acteurs se sont rĂ©vĂ©lĂ©s les gagnants de la sĂ©lection naturelle, selon les critĂšres qui correspondaient Ă  l’environnement des annĂ©es 1970 et 1980 et qui sont encore largement valables aujourd’hui. Pendant trois ans, les experts des pays du GIF ont Ă©laborĂ© des critĂšres de sĂ©lection, puis passĂ© au crible de ces critĂšres plus d’une centaine de concepts, la plupart ayant dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s dans le passĂ© mais non retenus dans le contexte de leur Ă©poque. Les critĂšres GEN IV Quels sont donc ces nouveaux critĂšres ? On attend de la gĂ©nĂ©ration IV qu’elle rĂ©ponde aux exigences d’un contexte qui sera diffĂ©rent. On en attend une meilleure utilisation des matiĂšres fissiles, une gestion plus efficace des dĂ©chets radioactifs Ă  vie longue, une meilleure rĂ©sistance Ă  la prolifĂ©ration, une sĂ»retĂ© au moins aussi poussĂ©e que celle de la gĂ©nĂ©ration III et la capacitĂ© de s’ouvrir Ă  d’autres applications que la seule fourniture d’électricitĂ© dessalement de l’eau de mer, production de chaleur de procĂ©dĂ©, production d’hydrogĂšne pour fabriquer ou amĂ©liorer des carburants de synthĂšse, etc. Le premier critĂšre, essentiel Ă  la durabilitĂ© de l’option nuclĂ©aire, ne faisait pas partie des propositions initiales amĂ©ricaines en 1999, c’était encore sous la prĂ©sidence Clinton, mais a Ă©tĂ© ajoutĂ© sous l’influence de la France et du Japon. Les ressources d’uranium identifiĂ©es aujourd’hui Ă  un coĂ»t de production infĂ©rieur ou Ă©gal Ă  260 $ par kilo d’uranium seraient suffisantes pour alimenter le parc mondial actuel – un peu moins de 450 rĂ©acteurs – pendant plus d’un siĂšcle, et les experts considĂšrent qu’il reste encore Ă  dĂ©couvrir au moins le double de cette quantitĂ©. Mais si le parc doublait ou quadruplait dans les dĂ©cennies qui viennent, le siĂšcle en question se rĂ©duirait comme une peau de chagrin et l’électricitĂ© nuclĂ©aire s’éteindrait assez vite faute de combustible
 si on le renouvelait avec des rĂ©acteurs de technologies identiques ou de performances comparables. C’est donc principalement ce critĂšre ainsi, Ă  moindre titre, que le critĂšre concernant les dĂ©chets de longue durĂ©e de vie, qui imposent de changer la technologie entre la gĂ©nĂ©ration III REP et REB et la gĂ©nĂ©ration IV Lire Production et gestion des dĂ©chets radioactifs industries Ă©lectronuclĂ©aires. En effet, les REP et REB d’aujourd’hui n’utilisent guĂšre plus de 0,7% de toute l’énergie potentielle contenue dans l’uranium extrait des mines Ă  l’amont du cycle de combustible. En ne jouant que sur le combustible, sans modifier profondĂ©ment la technologie des rĂ©acteurs Ă  eau ordinaire, on pourrait amĂ©liorer ce facteur d’utilisation baisse du contenu rĂ©siduel de l’uranium appauvri en isotope U235, augmentation de l’énergie moyenne des neutrons dans des cƓurs sous-modĂ©rĂ©s, utilisation de thorium, etc. Mais, d’un avis gĂ©nĂ©ral, on pourrait au grand maximum atteindre 2%, ce qui constituerait un grand progrĂšs mais insuffisant pour rendre l’option nuclĂ©aire durable. Notons au passage que cette souplesse sera sans doute nĂ©cessaire pour permettre la transition entre gĂ©nĂ©rations III et IV, transition qui s’étalera forcement sur plusieurs dĂ©cennies. La surgĂ©nĂ©ration La quasi-totalitĂ© des rĂ©acteurs en marche utilisent un modĂ©rateur, pour fonctionner avec des neutrons thermiques dont la vitesse est la mĂȘme que celle des atomes du milieu oĂč ils se propagent, atomes agitĂ©s sous l’effet de la tempĂ©rature. Dans les rĂ©acteurs Ă  neutrons rapides RNR, au contraire, on Ă©vite de ralentir les neutrons entre la fission qui leur donne naissance et celle qu’ils vont provoquer. Le cƓur de ces rĂ©acteurs est donc dĂ©pourvu de modĂ©rateur, ce qui exclut, notamment, de les refroidir avec de l’eau liquide, ordinaire ou lourde. Les propriĂ©tĂ©s d’interaction du plutonium avec les neutrons rapides confĂšrent aux RNR leur atout principal la surgĂ©nĂ©ration. Le combustible de presque tous les rĂ©acteurs actuels est un mĂ©lange de deux isotopes de l’uranium, 235U et 238U. Les neutrons thermiques provoquent facilement la fission de 235U, mais pas celle de l’isotope 238. En revanche, quand ils sont absorbĂ©s par un noyau 238U, celui-ci subit deux dĂ©sintĂ©grations successives qui le transforment assez rapidement en plutonium 239Pu qui, lui, est facilement fissile. Ainsi donc, pendant la production d’énergie, la disparition des noyaux fissiles 235U est partiellement compensĂ©e par une production de noyaux fissiles 239Pu. Partiellement, parce que dans un rĂ©acteur Ă  eau ordinaire, REP ou REB, pour dix noyaux fissiles qui disparaissent il ne se produit que six nouveaux noyaux fissiles. En revanche, dans un RNR dont on a conçu le cƓur Ă  cet effet, on peut convertir Ă  tout instant plus de noyaux de 238U en plutonium que l’on ne fait disparaĂźtre de noyaux de plutonium par fission et capture c’est ce qu’on appelle la surgĂ©nĂ©ration. On peut, en quelque sorte, considĂ©rer que le plutonium est l’équivalent d’un catalyseur, qui permet la consommation de l’uranium 238, tout en Ă©tant rĂ©gĂ©nĂ©rĂ© et mĂȘme au-delĂ  dans la rĂ©action. C’est la surgĂ©nĂ©ration qui permet d’exploiter les rĂ©serves d’énergie de l’uranium 238, qui est 140 fois plus abondant dans la nature que l’uranium 235. Les RNR permettront de ce fait d’utiliser comme combustible les grandes quantitĂ©s d’uranium appauvri entreposĂ©es dans le monde et qui, autrement, devraient ĂȘtre traitĂ©es comme des dĂ©chets radioactifs. Autant dire qu’avec les surgĂ©nĂ©rateurs, il n’y aura pas de problĂšme de pĂ©nurie de matiĂšre fissile pendant des millĂ©naires Six concepts Gen IV A l’issue de ses trois annĂ©es prĂ©liminaires, le Forum international GĂ©nĂ©ration IV a esquissĂ© les portraits-robots de six systĂšmes nuclĂ©aires souhaitables afin de guider la R&D qui permettra Ă  certains d’entre eux d’ĂȘtre mĂ»rs pour l’industrialisation Ă  l’échĂ©ance considĂ©rĂ©e Figure 7. La moitiĂ© des ces six cibles sont des RNR, ce qui souligne l’importance du critĂšre d’utilisation de la matiĂšre fissile. Une des avancĂ©es importantes du GIF est de considĂ©rer des systĂšmes nuclĂ©aires, et pas uniquement des rĂ©acteurs le systĂšme comprend en effet dĂšs la conception initiale non seulement le rĂ©acteur mais tout le cycle du combustible associĂ©. RĂ©acteurs Ă  neutrons rapides refroidis au sodium liquide Bien que prĂ©cĂ©dĂ© par d’autres RNR, c’est le rĂ©acteur français PhĂ©nix, en fonctionnement de 1973 Ă  2009, qui a, le premier, apportĂ© la dĂ©monstration de la surgĂ©nĂ©ration en recyclant plusieurs fois son propre plutonium. En 1977, alors que le choc pĂ©trolier de 1974 avait incitĂ© de nombreux pays Ă  programmer des dĂ©veloppements nuclĂ©aires ambitieux, la France a dĂ©cidĂ©, avec des partenaires d’Italie et d’Allemagne, de construire sur le site de Creys Malville un prototype RNR surgĂ©nĂ©rateur de taille industrielle, SuperphĂ©nix, de 1200 MWe, qui est entrĂ© en service en 1985 figure 6. SuperphĂ©nix a connu des problĂšmes techniques de jeunesse, rĂ©solus au fur et Ă  mesure – c’est prĂ©cisĂ©ment le rĂŽle d’un prototype d’essuyer les plĂątres d’une nouvelle technologie – mais il a aussi connu des problĂšmes administratifs et, surtout, focalisĂ© sur lui l’opposition de tous les mouvements antinuclĂ©aires d’Europe. En effet, pour un militant antinuclĂ©aire, il suffit d’attendre quelques dĂ©cennies pour que les rĂ©acteurs actuels doivent s’arrĂȘter faute de matiĂšre fissile abordable
 mais avec la surgĂ©nĂ©ration, on parle de millĂ©naires ? IntolĂ©rable ! C’est pourquoi les Allemands ont abandonnĂ© leur RNR de Kalkar et c’est pourquoi, en France, le parti Vert a exigĂ© et obtenu de ses partenaires de la majoritĂ© plurielle l’arrĂȘt de SuperphĂ©nix en 1997. Depuis, le flambeau des RNR au sodium a Ă©tĂ© repris par les Russes et les Chinois. RĂ©acteurs Ă  neutrons rapides refroidis au plomb liquide Les Russes dĂ©veloppent une alternative au sodium pour les RNR refroidis par un mĂ©tal liquide il s’agit soit du plomb, soit de l’eutectique plomb-Bismuth, qu’ils ont utilisĂ©s dans le passĂ© pour certains de leurs sous-marins nuclĂ©aires. Les deux sont relativement inertes et ne prĂ©sentent donc pas les risques chimiques du sodium liquide. En revanche, ils prĂ©sentent d’autres inconvĂ©nients. Leur densitĂ© est trĂšs Ă©levĂ©e, ce qui requiert de fortes puissances de pompage et prĂ©sente des risques mĂ©caniques sous sollicitation sismique. En outre, ils sont tout aussi opaques que le sodium et leur forte densitĂ© rend difficile d’y immerger des instruments de visualisation. Le plomb doit ĂȘtre maintenu vers 400°C pour rester liquide. L’eutectique Pb-Bi reste liquide vers 100°C, comme le sodium, mais sous flux neutronique le bismuth se transmute en polonium trĂšs radiotoxique. De plus, les rĂ©serves mondiales de bismuth ne semblent pas considĂ©rables. Pour Ă©viter que le plomb n’attaque le nickel des aciers inoxydables, il faut ajuster trĂšs finement le potentiel oxygĂšne pour maintenir une couche d’oxyde Ă©pitaxiale protectrice sans risquer de colmater les circuits. Tout rĂ©cemment, les Russes ont dĂ©cidĂ© de construire un prototype de petite puissance appelĂ© BREST. Les Belges ont l’intention de construire un rĂ©acteur d’irradiation MYRRHA, RNR au plomb qui serait hybride, c’est Ă  dire avec un cƓur sous-critique suralimentĂ© en neutrons par la spallation de noyaux lourds soumis au bombardement de protons de trĂšs haute Ă©nergie provenant d’un accĂ©lĂ©rateur couplĂ© au rĂ©acteur. RĂ©acteurs Ă  neutrons rapides refroidis par gaz Le troisiĂšme type de RNR retenu comme concept-cible par le GIF utiliserait un gaz comme fluide caloporteur. On aurait ainsi Ă  la fois les avantages de la surgĂ©nĂ©ration et ceux de la haute tempĂ©rature voir ci-aprĂšs. Ce type de rĂ©acteur est attrayant sur le papier, mais encore assez futuriste car son combustible reste Ă  inventer puisque ce ne peut ĂȘtre ni celui des RNR au sodium ni celui des HTR. RĂ©acteurs Ă  trĂšs haute tempĂ©rature Les rĂ©acteurs Ă  haute tempĂ©rature, et leur version future dĂ©nommĂ©e Very Hight Temperature Reactor VHTR, sont des rĂ©acteurs modĂ©rĂ©s au graphite et refroidis au gaz hĂ©lium sous pression. Leur originalitĂ© vient de leur combustible celui-ci est constituĂ© de microbilles enrobĂ©es de plusieurs couches comme l’amande d’une dragĂ©e est enrobĂ©e de couches de sucre. L’une des couches, en carbure de silicium, est Ă©tanche aux produits de fission et joue le rĂŽle de la gaine d’un Ă©lĂ©ment combustible, les autres sont constituĂ©es de carbone plus ou moins dense. Ces particules enrobĂ©es, d’un diamĂštre total voisin du millimĂštre, sont noyĂ©es dans du graphite pour former des sphĂšres de la taille d’une boule de billard Pebble Bed Modular Reactor PBMR fait de blocs prismatiques traversĂ©s de canaux que l’on assemble comme un jeu de construction ; Gas-Turbine Modular Helium GT-MHR, concept Ă  prismes Figure 9. FormĂ© d’un assemblage de prismes ou d’un tas de boulets, le cƓur d’un rĂ©acteur Ă  haute tempĂ©rature est rĂ©fractaire et ne peut pratiquement pas fondre. Il permet de chauffer de l’hĂ©lium Ă  1000°C en gardant le centre du combustible plus froid que celui d’un REP dont l’eau est Ă  320°C. Quelques prototypes ont fonctionnĂ© dans le passĂ©, dĂ©montrant la faisabilitĂ© et l’intĂ©rĂȘt de ces cƓurs, mais pas la compĂ©titivitĂ© du rĂ©acteur pour la production d’électricitĂ© seule. Les Chinois sont aujourd’hui les plus actifs dans le dĂ©veloppement des HTR. Dans la gĂ©nĂ©ration IV, le VHTR vise la cogĂ©nĂ©ration d’électricitĂ© et de chaleur de procĂ©dĂ©. Le VHTR est un rĂ©acteur Ă  neutrons thermiques dont l’utilisation de la matiĂšre fissile reste mĂ©diocre il devra cohabiter avec des RNR. RĂ©acteur Ă  eau supercritique et rĂ©acteur Ă  sels fondus RSF Le premier est une extrapolation du REP oĂč on augmente la pression jusqu’à 25 MPa, oĂč l’eau devient un fluide supercritique, ni liquide ni gaz. Ce fluide a des propriĂ©tĂ©s attrayantes, mais la pression Ă  l’intĂ©rieur des circuits est considĂ©rable. Le second utilise des sels fissiles fondus fluorures d’uranium, thorium, bĂ©ryllium et lithium Ă  la fois comme combustible et comme caloporteur. Ils peuvent fonctionner en neutrons thermiques ou en neutrons rapides et se prĂȘtent particuliĂšrement bien Ă  l’utilisation du thorium. Ce type de rĂ©acteur ne nĂ©cessite pas de fabrication du combustible liquide, mais il faut lui associer une usine chimique d’épuration en ligne. Seul un trĂšs petit prototype a fonctionnĂ© en fin des annĂ©es 1960 tout reste Ă  dĂ©velopper Figure 10. L’EncyclopĂ©die de l’Énergie est publiĂ©e par l’Association des EncyclopĂ©dies de l’Environnement et de l’Énergie contractuellement liĂ©e Ă  l’universitĂ© Grenoble Alpes et Ă  Grenoble INP, et parrainĂ©e par l’AcadĂ©mie des sciences. Pour citer cet article, merci de mentionner le nom de l’auteur, le titre de l’article et son URL sur le site de l’EncyclopĂ©die de l’Energie. Les articles de l’EncyclopĂ©die de l’Énergie sont mis Ă  disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification International.

Laplupart des centrales solaires à concentration ont une meilleure performance que les centrales nucléaires et certaines sont à égalité avec celles à charbon. Cependant, la production d'énergie solaire par concentration dépend d'un rayonnement direct normal presque parfait qui ne se trouve généralement que dans les régions de type désertique. Il peut donc
Cette premiĂšre mondiale devrait permettre selon ses promoteurs de recycler des combustibles usĂ©s. Nous avons tous encore en tĂȘte les images de chaos Ă  la centrale nuclĂ©aire de Fukushima au Japon aprĂšs le tremblement de terre et le tsunami. Aujourd'hui, Ă  l'Institut Von Karman de Rhode-Saint-GenĂšse, des ingĂ©nieurs essaient de reproduire l'effet de ce tremblement de terre sur un modĂšle rĂ©duit. La simulation de ce qui passe Ă  l'intĂ©rieur d'un rĂ©acteur dans le liquide de refroidissement pendant les secousses est impressionnante. Philippe Planquart, l'ingĂ©nieur responsable du projet Ă  l'Institut Von Karman explique que l'on peut ainsi rajouter des Ă©lĂ©ments dans le rĂ©acteur ou formuler des recommandations pour modifier le design et tester pour diminuer les dĂ©placements de la surface du liquide qu'on peut observer pendant le test. En clair, on cherche ici Ă  amĂ©liorer la structure pour contrecarrer l'apparition de ces grosses vagues qui peuvent mettre en danger la sĂ©curitĂ© de ce rĂ©acteur. Dans une autre reproduction miniature, on perturbe le liquide de refroidissement et on en visualise les turbulences. Les zones de hautes tempĂ©ratures en particulier sont Ă  Ă©viter, car elle peuvent dĂ©tĂ©riorer les matĂ©riaux. Chiara Spaccapaniccia, ingĂ©nieure et doctorante Ă  l'Institut Von Karman nous donne les raisons de ces tests "Avant de construire le rĂ©acteur il faut dĂ©montrer qu'en matiĂšre d'hydraulique, il marche bien, dit-elle, donc, qu'il n'y a pas trop de rĂ©sistance Ă  l'Ă©coulement et que l'Ă©coulement est capable d'enlever la chaleur produite par le coeur." Tests en modĂšle rĂ©duit inĂ©dits dans le nuclĂ©aire belge ExpĂ©rimenter des Ă©vĂ©nements extrĂȘmes comme des sĂ©ismes Ă  petite Ă©chelle avant mĂȘme de concevoir le vrai rĂ©acteur, c'est nouveau et mĂȘme complĂštement inĂ©dit dans le domaine nuclĂ©aire belge. Mais le rĂ©acteur que l'on teste ici, est trĂšs loin d'ĂȘtre ordinaire. Ce n'est pas celui que l'on trouve dans nos centrales nuclĂ©aires. Myrrha, c'est son nom, c'est le premier prototype mondial de rĂ©acteur de nouvelle gĂ©nĂ©ration. Contrairement Ă  ce qui se passe dans nos rĂ©acteurs actuels, il est trĂšs facile Ă  arrĂȘter, il dispose d'un accĂ©lĂ©rateur, pour l'allumer et l'Ă©teindre, sorte d'interrupteur marche/arrĂȘt. Plus sĂ»r, plus facile Ă  utiliser et Ă  contrĂŽler, il serait aussi beaucoup plus efficace... Et ce n'est pas tout, ajoute Hamid Ait Abderrahim, le directeur gĂ©nĂ©ral adjoint du Centre d'Ă©tude de l'Ă©nergie nuclĂ©aire de Mol "On a besoin d'aucun Ă©lĂ©ment que ce soit un moteur ou une pompe qui aurait besoin d'une Ă©nergie extĂ©rieure, pour refroidir le rĂ©acteur.. Donc, ... avec une source chaude en bas et une source froide en haut, la diffĂ©rence de tempĂ©rature va faire que le liquide va circuler de lui-mĂȘme." Pas de problĂšme donc en cas de panne d'Ă©lectricitĂ©. Enfin, cerise sur ce gĂąteau nuclĂ©aire, le petit nouveau permettrait aussi de rĂ©duire la dangerositĂ© de certains de nos dĂ©chets radioactifs les plus toxiques, en diminuant leur durĂ©e de vie de Ă  300 ans, ajoute Hamid Ait Abderrahim. Solution miracle pour des dĂ©chets radioactifs? Une solution miracle vraiment pour ces encombrants dĂ©chets? Ce n'est pas du tout l'avis de Jan Vande Putte spĂ©cialiste du nuclĂ©aire chez Greenpeace "On va crĂ©er des dĂ©chets secondaires parce que si on commence Ă  dĂ©truire physiquement ces dĂ©chets, puis les dissoudre dans des acides, etc. On va produire des volumes plus important encore. le retraitement augmente le volume de radioactivitĂ©." Autrement dit, les dĂ©chets seront plus nombreux et il sera encore plus difficile de s'en dĂ©barrasser. Pour Greenpeace, il faudrait investir autrement dans la recherche nuclĂ©aire et notamment dans le traitement dĂ©finitif des dĂ©chets radioactifs dĂ©jĂ  produits. Entre innovation, communication bien rĂ©glĂ©e et rĂ©els bĂ©nĂ©fices pour notre avenir, la seule certitude c'est que cet ambitieux projet europĂ©en devrait coĂ»ter prĂšs 960 millions d'euros dont 40% pris en charge par la Belgique. Pascale Bollekens
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En Inde, la loi du silence sur les dĂ©boires de l’industrie nuclĂ©aire est draconienne. Mais grĂące Ă  l’action infatigable de Pradeep Indulkar, ingĂ©nieur du nuclĂ©aire reconverti en rĂ©alisateur de documentaires antinuclĂ©aires, le martyr de la ville de Tarapur, voisine d’une centrale nuclĂ©aire fuyarde, filtre au travers du mur de la censure d’ Indulkar, ingĂ©nieur du nuclĂ©aire, parce qu’il souffrait de maladies provoquĂ©es par son mĂ©tier, est devenu militant antinuclĂ©aire. Il a rĂ©alisĂ© deux documentaires "High Power" sur la centrale nuclĂ©aire de Tarapur et sur ses impacts sanitaires et socio-Ă©conomiques dramatiques, et "JaĂŻtapur en direct", autre documentaire sur les luttes contre le projet d’Areva de construire six rĂ©acteurs EPR Ă  JaĂŻtapur, qui constitueraient la plus grande centrale nuclĂ©aire au monde – en pleine zone sismique. Le directeur gĂ©nĂ©ral de l’AIEA, Yukiya Amano, Ă©coute un briefing sur les "amĂ©liorations de sĂ»retĂ©" censĂ©ment apportĂ©es Ă  la centrale de Tarapur Ă  la suite de Fukushima 12 mars 2013. Loi du silence En Inde, la loi du silence s’applique Ă  l’industrie nuclĂ©aire de maniĂšre beaucoup plus stricte que nulle part ailleurs. La vente de radiamĂštres Ă©tant interdite dans ce pays, les habitants ne peuvent pas vĂ©rifier la radioactivitĂ© des sols, ni des aliments. Sur les sites internet, trĂšs peu d’informations arrivent Ă  filtrer, toujours les mĂȘmes, trĂšs sommaires. L’AIEA Agence Internationale de l’Énergie Atomique elle-mĂȘme n’est au courant de rien d’important juste un Ă©vĂ©nement de niveau 1 sur l’échelle INES Ă  Tarapur. Selon ce critĂšre, la centrale serait donc la plus fiable du monde ! Pourtant l’état sanitaire dĂ©crit dans "High Power" prouve que la rĂ©gion autour de la centrale de Tarapur est fortement contaminĂ©e par la radioactivitĂ©. L’État indien cache cette vĂ©ritĂ© et la communautĂ© internationale s’accommode trĂšs bien de ce silence. Yukiya Amano visite la salle de commande de la centrale de Tarapur 12 mars 2013. Maladies radio-induites "High Power" nous montre une population qui souffre non seulement d’avoir Ă©tĂ© dĂ©portĂ©e brutalement, spoliĂ©e, exploitĂ©e par l’industrie nuclĂ©aire, mais aussi d’avoir Ă©tĂ© contaminĂ©e par des radionuclĂ©ides Ă©chappĂ©s de la centrale nuclĂ©aire de Tarapur au cours de fuites accidentelles. Des tĂ©moins racontent les maladies dont ils souffrent cancers de la thyroĂŻde et d’autres types inconnus dans la rĂ©gion, stĂ©rilitĂ©, fausses couches, crises cardiaques, paralysies, tuberculose, maux de tĂȘte, hypertension, problĂšmes de reins, handicaps moteurs, maladies psychiatriques, mortalitĂ© infantile, douleurs articulaires, etc. Exactement les mĂȘmes pathologies que celles qui ont Ă©tĂ© dĂ©crites Ă  Tchernobyl. Tous les tĂ©moins soupçonnent la centrale d’ĂȘtre la cause de leurs maladies et de nombreux dĂ©cĂšs suspects. Sonia Save, mĂ©decin- chef de la clinique de Tarapur, confirme la rĂ©alitĂ© de ces maladies inhabituelles et leur cause la radioactivitĂ©. Une ville totalement sinistrĂ©e Tarapur, ville martyre, se vide de ses habitants. Elle meurt avec eux. Des quartiers abandonnĂ©s, une population sacrifiĂ©e au profit de la centrale nuclĂ©aire qui vit dans la prĂ©caritĂ© la plus totale, sans mĂȘme l’eau courante ni l’électricitĂ© ! La nature souffre des ondes Ă©lectromagnĂ©tiques Ă©mises par les lignes THT acheminant l’électricitĂ© produite par la centrale les plantes refusent de se dĂ©velopper normalement et ne portent plus les fruits attendus. Les populations de poissons ont disparu dans la zone de la centrale. Tarapur, autrefois port de pĂȘche actif et productif, est dĂ©sert. Les pĂȘcheurs n’ont pas les moyens de payer du fuel pour aller pĂȘcher au large et s’ils s’approchent trop prĂšs de la centrale, on leur tire dessus. La pĂȘche de subsistance ne suffit plus Ă  nourrir la population. Ce tract de la NPCIL Nuclear Power Corporation of India vante le fait que "les activitĂ©s de pĂȘche continuent Ă  proximitĂ© des centrales nuclĂ©aires". Allez dire ça aux pĂȘcheurs de Tarapur... Mais cette situation sanitaire et Ă©conomique dĂ©sastreuse est connue des Indiens qui se mobilisent contre le projet d’Areva de construire six rĂ©acteurs EPR Ă  JaĂŻtapur, qui constitueraient la plus grande centrale nuclĂ©aire au monde – en pleine zone sismique ! La centrale de Tarapur, qui Ă©tait censĂ©e ĂȘtre un facteur de progrĂšs social et Ă©conomique pour la rĂ©gion, a provoquĂ© exactement l’inverse expropriations sans compensations, violences policiĂšres, misĂšre, chĂŽmage, maladies radio-induites, ghettoĂŻsation des populations. La pollution chimique et thermique a ravagĂ© les fonds marins. Cette centrale a provoquĂ© autour d’elle une catastrophe Ă©cologique, sanitaire et sociale voilĂ  en trois mots le message que Pradeep Indulkar tente de faire passer. La centrale de Tarapur La centrale n°1 comprend deux rĂ©acteurs Ă  eau bouillante de 160 MW chacun, qui sont les premiers Ă  avoir Ă©tĂ© construits en Asie, les travaux ayant dĂ©butĂ© en 1964 et la mise en service effectuĂ©e en 1969. La centrale n°2 est constituĂ©e de deux rĂ©acteurs Ă  eau lourde pressurisĂ©e de 540 MW chacun. Il s’agit de la centrale la plus importante installĂ©e en Inde. Elle a Ă©tĂ© construite en 6 ans, la mise en service du premier rĂ©acteur s’est produite en 2005 et celle du second en 2006. Les accidents survenus Ă  Tarapur D’aprĂšs Pradeep Indulkar, le gouvernement indien tient secret toute information concernant le nuclĂ©aire. InterrogĂ©e, l’AERB Ă©quivalent de l’AutoritĂ© de SĂ»retĂ© NuclĂ©aire en Inde n’ a donnĂ© aucune rĂ©ponse. La transparence n’existe pas en Inde. Cela signifie qu’on ne peut pas remonter aux sources des dĂ©clarations d’accidents. Cependant, on trouve sur internet des rapports succincts qui relatent des accidents et des incidents nuclĂ©aires qui seraient survenus dans cette centrale En septembre 1973, des dysfonctionnements de vannes, de pompes et de barres de contrĂŽle avaient provoquĂ© un niveau de radioactivitĂ© beaucoup plus Ă©levĂ© que ne le permettent les normes internationales de protection contre les radiations. Une opĂ©ration avait Ă©tĂ© menĂ©e pour que le poisson contaminĂ© ne soit pas mis sur le marchĂ©. Le gouvernement avait indemnisĂ© les pĂȘcheurs. Les pĂȘcheurs contaminĂ©s avaient Ă©tĂ© soignĂ©s en secret. La centrale avait Ă©tĂ© fermĂ©e jusqu’à ce que les problĂšmes techniques ne fussent rĂ©solus. Une fuite majeure aurait eu lieu en 1974 Ă  Tarapur qui aurait mĂȘme fait envisager Ă  Indira Gandhi au pouvoir Ă  ce moment-lĂ  de fermer le rĂ©acteur en cause ou le site... On n’a jamais su la gravitĂ© de l’accident sur l’échelle INES. Il y a pourtant eu deux morts sur le coup et un troisiĂšme, l’ingĂ©nieur en chef, au bout de trois ans d’agonie. En 1979, une importante fuite d’eau radioactive a exposĂ© 300 travailleurs Ă  des doses trĂšs au-dessus des normes. Le 10 septembre 1989 s’est produite une fuite d’iode radioactive, les rĂ©parations ont durĂ© une annĂ©e et coĂ»tĂ© environ 78 millions de dollars. La radioactivitĂ© retrouvĂ©e dans des algues prĂšs de la centrale Ă©tait 700 fois supĂ©rieure au niveau normal. Le 13 mai 1992, un rĂ©acteur nuclĂ©aire de Tarapur a relĂąchĂ© une quantitĂ© anormale de radioactivitĂ© en raison d’une fuite sur une tuyauterie de condenseur de secours. La fuite a libĂ©rĂ© une radioactivitĂ© de 12 curies 444 milliards de Becquerels dans l’environnement. La rĂ©paration a durĂ© deux mois et a coĂ»tĂ© deux milliards de dollars. L’origine de la dĂ©faillance est attribuĂ©e Ă  de la corrosion sous contrainte thermique Le physicien indien Ramana, dans son rĂ©cent livre The power of promise consacrĂ© au programme nuclĂ©aire indien, confirme les nombreux incidents survenus dans le pays avec fuites de produits radioactifs. Il informe Ă©galement de l’usage de MOX, utilisĂ© Ă  Tarapur depuis mai 1983 et fourni par Areva. Ce combustible nuclĂ©aire enrichi au plutonium est beaucoup plus Ă©nergĂ©tique mais aussi beaucoup plus dangereux et radio-toxique que le combustible habituel Ă  l’uranium. Jacques Terracher Tarapur un ex-patron de la sĂ»retĂ© nuclĂ©aire dĂ©nonce le danger Dans une interview tĂ©lĂ©visĂ©e de dĂ©but 2013, l’ex-prĂ©sident de l’AERB l’autoritĂ© de sĂ»retĂ© nuclĂ©aire indienne Adinarayana Gopalakrishnan, trĂšs critique de cette institution qu’il a prĂ©sidĂ©e pendant 3 ans de 1993 Ă  1996, ne mĂąche pas ses mots concernant la "sĂ»retĂ©" de la centrale nuclĂ©aire de Tarapur. Il rĂ©vĂšle que, dĂšs 1996, les experts en sĂ»retĂ© nuclĂ©aire auprĂšs de la Maison Blanche, ainsi que ceux de General Electric, lui ont indiquĂ© que, si l’Inde se souciait de sĂ»retĂ© nuclĂ©aire, elle devrait fermer dĂ©finitivement les deux rĂ©acteurs de Tarapur. C’était il y a bientĂŽt 20 ans... et ils sont encore en activitĂ©. Pour Gopalakrishnan, la centrale de Tarapur est une "bombe Ă  retardement" et l’Inde est "au bord du dĂ©sastre". Xavier Rabilloud
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La fission nuclĂ©aire et la fusion nuclĂ©aire produisent toutes deux de l'Ă©nergie. Leur cycle de fonctionnement n'Ă©met pas de CO2. Pour autant, elles posent les questions du risque technologique et d'une possible mauvaise utilisation du combustible, qui mĂ©ritent d'ĂȘtre regardĂ©es avec attention...L’énergie issue de la fission nuclĂ©aireLa technologie nuclĂ©aire utilisĂ©e actuellement partout sur Terre se base sur la fission. Elle utilise les noyaux les plus massifs, dont les nuclĂ©ons sont lĂ©gĂšrement trop lourds » par rapport Ă  ceux des atomes de masse intermĂ©diaire. La diffĂ©rence est trĂšs petite moins de 1 % par nuclĂ©on mais elle correspond Ă  une Ă©nergie gigantesque, que l'on cherche Ă  exploiter. Les 435 rĂ©acteurs nuclĂ©aires en service dans le monde en 2014 utilisent ce principe pour produire de l'Ă©lectricitĂ©. Plus prĂ©cisĂ©ment, ils ne produisent pas directement de l'Ă©lectricitĂ© mais de la chaleur. Cette chaleur est ensuite utilisĂ©e pour entraĂźner une turbine Ă  vapeur qui, Ă  son tour, alimente un grand gĂ©nĂ©rateur. La spĂ©cificitĂ© du nuclĂ©aire rĂ©side donc dans la premiĂšre Ă©tape produire de la chaleur Ă  partir de rĂ©actions nuclĂ©aire fournit 13 % de la production mondiale d'Ă©lectricitĂ© donnĂ©es 2011, soit environ 5 % de la consommation totale d'Ă©nergie. En France, elle assure 76 % de la production sa forme actuelle, l'Ă©nergie nuclĂ©aire est basĂ©e sur la fission de l'uranium, plus prĂ©cisĂ©ment de son isotope le plus rare l'uranium 235. Les rĂ©serves actuelles d'uranium permettraient d'alimenter la filiĂšre en combustible pendant environ 100 ans, au niveau de prix et de technologie actuel. Cette durĂ©e serait sensiblement allongĂ©e si on prenait en compte les rĂ©serves d'uranium plus coĂ»teux. Si on exploitait Ă©galement l'isotope d'uranium le plus abondant l'uranium 238, la durĂ©e possible d'exploitation augmenterait au moins d'un facteur 100. Pour autant, ce n'est possible qu'avec les surgĂ©nĂ©rateurs qui sont capables de convertir l'uranium 238 en coĂ»t d'investissement d'une centrale nuclĂ©aire est Ă©levĂ© plusieurs milliards d'euros, mais les coĂ»ts d'exploitation sont bas. Les centrales nuclĂ©aires sont principalement adaptĂ©es pour fournir la charge de base » d'Ă©lectricitĂ©, pas pour rĂ©pondre Ă  des fluctuations rapides de la avantages de la fission nuclĂ©aire sont de diminuer la dĂ©pendance aux pays producteurs de gaz et de pĂ©trole, d'ĂȘtre intĂ©ressante sur le plan Ă©conomique et de ne pas Ă©mettre de CO2. La fission a l'inconvĂ©nient de permettre de mauvaises utilisations de l'Ă©nergie nuclĂ©aire la prolifĂ©ration. L'uranium 235 et le plutonium 239 qui est produit automatiquement en petites quantitĂ©s quand un rĂ©acteur fonctionne peuvent servir Ă  la confection d'une bombe nuclĂ©aire. Ceci dit, cela nĂ©cessite de produire de l'uranium nettement plus enrichi que celui qu'on trouve dans un rĂ©acteur, ou bien d'extraire le plutonium 239 du combustible nuclĂ©aire si les rĂ©acteurs nuclĂ©aires modernes obĂ©issent Ă  tous les critĂšres de sĂ©curitĂ©, des accidents majeurs peuvent se produire en cas de panne du systĂšme de refroidissement. C'est principalement Ă  cause de la chaleur rĂ©siduelle qui est produite mĂȘme aprĂšs l'arrĂȘt du rĂ©acteur, comme l'a montrĂ© la catastrophe de Fukushima en 2011. Des rĂ©acteurs Ă  sĂ©curitĂ© intrinsĂšque sont en cours de dĂ©veloppement, mais ils ne seront pas disponibles avant traitement des dĂ©chets nuclĂ©aires reste un problĂšme Ă  rĂ©soudre, mĂȘme si les quantitĂ©s de dĂ©chets restent faibles ils peuvent ĂȘtre stockĂ©s sans danger dans des mines de sel, d'argile ou de granite. Les inconvĂ©nients de l'Ă©nergie nuclĂ©aire doivent ĂȘtre soigneusement mis en balance avec l'effet des carburants fossiles sur le changement fusion nuclĂ©aire quels avantages ?La fusion nuclĂ©aire ne pourra pas contribuer Ă  la production mondiale d'Ă©nergie avant 2050. Elle est toujours en phase expĂ©rimentale. Mais si sa faisabilitĂ© technique et Ă©conomique est dĂ©montrĂ©e, son potentiel est Ă©norme puisqu'elle utilise un carburant disponible pendant des milliards d'annĂ©es. Un litre d'eau ordinaire contient suffisamment de deutĂ©rium pour produire l'Ă©quivalent en Ă©nergie de 200 litres de pĂ©trole. Le combustible des rĂ©acteurs de fusion est abondant et disponible. Les rĂ©acteurs de fusion prendront sans doute la forme de grandes installations, comparables aux rĂ©acteurs de fission actuels produisant MW d'Ă©lectricitĂ©. Les problĂšmes liĂ©s au traitement des dĂ©chets seront probablement bien moindres pour les rĂ©acteurs de fusion que pour les rĂ©acteurs de fission actuels. Des accidents importants semblent peu probables avec la nombreuses nations sont aujourd'hui impliquĂ©es en totale collaboration dans la recherche sur la fusion. Le rĂ©acteur expĂ©rimental Iter est le fruit de la coopĂ©ration entre de nombreux pays Chine, CorĂ©e du Sud, États-Unis, Europe, Inde, Japon et Russie.
Lecturemath devoirs cp ce1 suivi en ligne 03/03/2020 04/14/2020 bofs Maths pour reussir sa partie de peche devoir maison L'enfant dispose d'un clavier avec les alphas Ce livre a Ă©tĂ© trĂšs surpris en raison de sa note rating et a obtenu environ avis des utilisateurs Pour commencer, je recommande une prĂ©sentation sympa et rapide, accessibles Ă  tous, que l’on peut trouver en
Les applications du moteur Stirling peuvent ĂȘtre divisĂ©es en trois catĂ©gories principales entraĂźnement mĂ©caniquechauffage et refroidissementSystĂšmes de gĂ©nĂ©ration Ă©lectriqueUn moteur Stirling est un moteur thermique qui fonctionne par compression et dĂ©tente cycliques d'air ou d'un autre gaz, le fluide de travail. Au cours du cycle de Stirling, il y a une conversion nette de la chaleur en travail mĂ©canique. Le moteur thermique Ă  cycle de Stirling fonctionnera Ă©galement en sens inverse, en utilisant un apport d'Ă©nergie mĂ©canique pour entraĂźner le transfert de chaleur dans le sens inverse c'est-Ă -dire une pompe Ă  chaleur ou un rĂ©frigĂ©rateur.Production d'Ă©lectricitĂ© Ă  l'aide d'un moteur StirlingÉnergie nuclĂ©aireIl existe un potentiel pour les moteurs Stirling Ă  propulsion nuclĂ©aire dans les centrales Ă©lectriques. Le remplacement des turbines Ă  vapeur des centrales nuclĂ©aires par des moteurs Stirling pourrait simplifier la centrale, produire un rendement plus Ă©levĂ© et rĂ©duire les sous-produits conceptions de rĂ©acteurs surgĂ©nĂ©rateurs utilisent du sodium liquide comme caloporteur. Si la chaleur doit ĂȘtre utilisĂ©e dans une centrale Ă  vapeur, un Ă©changeur de chaleur eau/sodium est nĂ©cessaire, ce qui est prĂ©occupant car le sodium rĂ©agit violemment avec l'eau. Un moteur Stirling Ă©limine le besoin d'eau Ă  n'importe quelle partie du cycle. Cela prĂ©senterait des avantages pour les installations nuclĂ©aires dans les rĂ©gions solaireLe moteur Stirling se trouve au centre d'un miroir parabolique, un moteur Stirling peut convertir l'Ă©nergie solaire en Ă©lectricitĂ© avec une meilleure efficacitĂ© que les cellules photovoltaĂŻques non concentrĂ©es, et comparable au photovoltaĂŻque et Ă©lectricitĂ© combinĂ©esDans un systĂšme de production combinĂ©e de chaleur et d'Ă©lectricitĂ© CHP, l'Ă©nergie mĂ©canique ou Ă©lectrique est gĂ©nĂ©rĂ©e de maniĂšre normale, cependant, la chaleur rĂ©siduelle Ă©mise par le moteur est utilisĂ©e pour fournir une application de chauffage secondaire. Cela peut ĂȘtre pratiquement tout ce qui utilise de la chaleur Ă  basse tempĂ©rature. Il s'agit souvent d'une utilisation d'Ă©nergie prĂ©existante, comme le chauffage de locaux commerciaux, le chauffage d'eau rĂ©sidentiel ou un procĂ©dĂ© centrales thermiques du rĂ©seau Ă©lectrique utilisent du combustible pour produire de l'Ă©lectricitĂ©. Cependant, il existe de grandes quantitĂ©s de chaleur rĂ©siduelle qui ne sont souvent pas utilisĂ©es. Dans d'autres situations, un carburant de haute qualitĂ© est brĂ»lĂ© Ă  haute tempĂ©rature pour une application Ă  basse tempĂ©rature. Selon la deuxiĂšme loi de la thermodynamique, un moteur thermique peut gĂ©nĂ©rer de l'Ă©nergie Ă  partir de cette diffĂ©rence de un systĂšme CHP, la chaleur primaire Ă  haute tempĂ©rature pĂ©nĂštre dans le rĂ©chauffeur du moteur Stirling, puis une partie de l'Ă©nergie est convertie en Ă©nergie mĂ©canique dans le moteur et le reste va au refroidisseur, oĂč il sort Ă  basse tempĂ©rature. La chaleur "perdue" provient en fait du refroidisseur principal du moteur, et peut-ĂȘtre d'autres sources comme l'Ă©chappement du brĂ»leur, s'il y en a produite par le moteur peut ĂȘtre utilisĂ©e pour faire fonctionner un processus industriel ou agricole, qui Ă  son tour gĂ©nĂšre des dĂ©chets de biomasse qui peuvent ĂȘtre utilisĂ©s comme carburant gratuit pour le moteur, rĂ©duisant ainsi les coĂ»ts d'Ă©limination des dĂ©chets. Le processus global peut ĂȘtre efficace et Stirling pour la sortie mĂ©canique et la propulsionNous analysons diffĂ©rents cas dans lesquels le moteur Stirling est utilisĂ© pour obtenir un travail mĂ©canique moteurs automobilesOn prĂ©tend souvent que le moteur Stirling a un rapport puissance / poids trop faible, un coĂ»t trop Ă©levĂ© et un temps de dĂ©marrage trop long pour les applications automobiles. Ils ont Ă©galement des Ă©changeurs de chaleur complexes et coĂ»teux. Un refroidisseur Stirling doit rejeter deux fois plus de chaleur qu'un radiateur de moteur Otto ou de moteur de chauffage doit ĂȘtre en acier inoxydable, en alliage exotique ou en cĂ©ramique pour rĂ©sister aux tempĂ©ratures de chauffage Ă©levĂ©es nĂ©cessaires Ă  une densitĂ© de puissance Ă©levĂ©e et pour contenir du gaz hydrogĂšne souvent utilisĂ© dans les voitures Stirling afin de maximiser la puissance. Les principales difficultĂ©s liĂ©es Ă  l'utilisation du moteur Stirling dans une application automobile sont le temps de dĂ©marrage, la rĂ©ponse de l'accĂ©lĂ©rateur, le temps d'arrĂȘt et le poids, qui n'ont pas tous des solutions toutes d'avionLes moteurs Stirling peuvent ĂȘtre thĂ©oriquement prometteurs en tant que moteurs d'avion, si une densitĂ© de puissance Ă©levĂ©e et un faible coĂ»t peuvent ĂȘtre atteints. Ils sont plus silencieux, moins polluants, gagnent en efficacitĂ© avec l'altitude grĂące Ă  des tempĂ©ratures ambiantes plus basses, sont plus fiables grĂące au nombre rĂ©duit de piĂšces et Ă  l'absence de systĂšme d'allumage, produisent beaucoup moins de vibrations les cellules peuvent durer plus longtemps et utilisent des carburants plus sĂ»rs et moins le moteur Stirling a souvent une faible densitĂ© de puissance par rapport au moteur Otto et Ă  la turbine Ă  gaz Ă  cycle Brayton couramment utilisĂ©s. Ce problĂšme a Ă©tĂ© une pomme de discorde dans les automobiles, et cette caractĂ©ristique de performance est encore plus critique dans les moteurs d' Ă©lectriquesLes moteurs Stirling dans le cadre d'un systĂšme d'entraĂźnement Ă©lectrique hybride peuvent Ă©viter les dĂ©fis de conception ou les inconvĂ©nients d'une voiture Stirling non novembre 2007, le projet Precer en SuĂšde a annoncĂ© un prototype de voiture hybride utilisant un biocarburant solide et un moteur marinsLe moteur Stirling peut convenir aux systĂšmes d'alimentation immergĂ©s oĂč des travaux Ă©lectriques ou mĂ©caniques sont nĂ©cessaires Ă  un niveau intermittent ou continu. General Motors a effectuĂ© une quantitĂ© considĂ©rable de travaux sur les moteurs Ă  cycle de Stirling avancĂ©s qui incluent le stockage thermique pour les applications sous-marines. United Stirling, Ă  Malmö, en SuĂšde, dĂ©veloppe un moteur expĂ©rimental Ă  quatre cylindres qui utilise du peroxyde d'hydrogĂšne comme oxydant dans les systĂšmes de ravitaillement de pompeLes moteurs Stirling peuvent entraĂźner des pompes pour dĂ©placer des fluides tels que l'eau, l'air et les gaz. Par exemple, la puissance de sortie ST-5 de Stirling Technology Inc. de 5 chevaux 3,7 kW qui peut faire fonctionner un gĂ©nĂ©rateur de 3 kW ou une pompe Ă  eau du moteur Stirling pour le chauffage et le refroidissementS'il est alimentĂ© en Ă©nergie mĂ©canique, un moteur Stirling peut fonctionner Ă  l'envers comme une pompe Ă  chaleur pour le chauffage ou le refroidissement. À la fin des annĂ©es 1930, la Philips Corporation des Pays-Bas a utilisĂ© avec succĂšs le cycle de Stirling dans des applications cryogĂ©niques. Des expĂ©riences ont Ă©tĂ© menĂ©es en utilisant l'Ă©nergie Ă©olienne entraĂźnant une pompe Ă  chaleur Ă  cycle de Stirling pour le chauffage et la climatisation domestiques. AccueilActualitĂ©s France/Monde Guerre en Ukraine. Une centrale nuclĂ©aire Ă  nouveau bombardĂ©e, dĂ©part de quatre cargos de cĂ©rĂ©ales. Le site de la centrale nuclĂ©aire ukrainienne de

Nous reprenons aujourd’hui la suite de nos articles consacrĂ©s Ă  l’électricitĂ©. Dans la premiĂšre partie voir ICI, nous t’avions expliquĂ© pourquoi en imposant un mouvement rĂ©gulier Ă  un aimant Ă  proximitĂ© d’une bobine de fil, un courant Ă©lectrique apparaĂźt dans ce fil. C’est le principe de l’induction Ă©lectromagnĂ©tique ou principe de Faraday Nous avions aussi expliquĂ© que plus la vitesse de dĂ©placement de l’aimant est grande, plus le courant gĂ©nĂ©rĂ© est important. De mĂȘme, avec un gros aimant et une bobine comportant de nombreux tours de fils, de nombreux Ă©lectrons seront perturbĂ©s l’intensitĂ© sera Ă©levĂ©e. Bref, tu l’auras compris, pour produire un courant Ă©lectrique puissant, il est nĂ©cessaire de – rĂ©unir un gros aimant, une bobine de fil Ă©lectrique avec plusieurs milliers de spires, – donner Ă  cet aimant un mouvement trĂšs rapide. C’est l’alternateur qui permet de remplir la premiĂšre condition. C’est grĂące Ă  un dispositif appelĂ© turbine que la seconde contrainte peut ĂȘtre satisfaite. L’alternateur L’alternateur est un type de gĂ©nĂ©rateur Ă©lectrique. Il est constituĂ© d’un rotor et d’un stator. Le rotor, comme son nom l’indique est une partie tournante car associĂ© au mouvement mais pas n’importe laquelle c’est un aimant. Le stator, lui est constituĂ© d’un enroulement de fil c’est-Ă -dire d’un circuit dans lequel va apparaĂźtre le courant Ă©lectrique. On l’appelle alternateur car il fournit un courant alternatif les Ă©lectrons voyagent dans un sens puis dans un autre, selon les pĂŽles de l’aimant qui se prĂ©sentent devant la bobine. La turbine Pour mettre en mouvement l’aimant de l’alternateur, il faut le relier Ă  une turbine. Celle-ci ressemble Ă  une roue de moulin avec des aubes ces parties en forme de cuillĂšre ou de pale sur lesquelles un fluide air, gaz, vapeur, eau va pousser. En activant les aubes, le fluide qui doit possĂ©der suffisamment d’énergie entraĂźne la rotation de la turbine. La liaison avec le gĂ©nĂ©rateur se fait par l’axe de rotation on parle d’arbre et on dit qu’ils sont couplĂ©s ». Comment entraĂźner la turbine ? Il faut trouver un fluide qui aura suffisamment de force pour pousser sur les aubes de façon efficace. C’est la raison d’ĂȘtre des centrales de production Ă©lectrique. Il y en a de diffĂ©rentes catĂ©gories selon le fluide mis en Ɠuvre et Ă©galement le procĂ©dĂ© permettant de conditionner le fluide pour qu’il ait le maximum d’énergie. Ainsi, on peut trouver – la centrale thermique Ă  flamme Le procĂ©dĂ© consiste Ă  brĂ»ler un combustible dans une grande chaudiĂšre charbon, pĂ©trole, gaz, fioul* cela donne naissance Ă  un rayonnement comme le soleil et des fumĂ©es chaudes qui permettent de chauffer et vaporiser de l’eau. La vapeur obtenue contient beaucoup d’énergie car elle est Ă  trĂšs haute pression et trĂšs haute tempĂ©rature. Elle va alors entraĂźner une turbine Ă  vapeur. * certaines chaudiĂšres brĂ»lent aussi d’autres combustibles comme de la biomasse ou mĂȘme des dĂ©chets dans ce cas, on parle d’incinĂ©ration. Principe d’une centrale thermique Ă  flamme – la centrale nuclĂ©aire des rĂ©actions nuclĂ©aires qui touchent le cƓur de certains atomes – nous y reviendrons dans un autre article- dĂ©gagent Ă©normĂ©ment de chaleur celle-ci est utilisĂ©e afin d’obtenir une vapeur Ă  haute pression et haute tempĂ©rature entraĂźnant une turbine. Principe d’une centrale nuclĂ©aire il y a trois circuits d’ circuit primaire oĂč l’eau s’échauffe Ă  haute tempĂ©rature au contrat du rĂ©acteur circuit secondaire, oĂč l’eau entre en contact avec celle du circuit primaire au niveau d’un Ă©changeur c’est lĂ  qu’est gĂ©nĂ©rĂ©e la vapeurUn circuit de refroidissement pour condenser la vapeur aprĂšs son passage dans la turbine – la centrale au gaz les gaz issus d’une rĂ©action de combustion d’un gaz entraĂźnent directement une turbine spĂ©cialement conçue pour supporter les tempĂ©ratures trĂšs Ă©levĂ©es de l’ordre de 1500 °C ; c’est la turbine Ă  gaz comme celle des avions. – la centrale hydroĂ©lectrique l’énergie liĂ©e au mouvement de l’eau fleuves, riviĂšres, chutes d’eau, courants marins
 permet d’entraĂźner une turbine. Le prototype d’hydroliennes de Paimpol-BrĂ©hat dans les CĂŽtes d’Armor en Bretagne, est une premiĂšre ICI L’énergie hydraulique est intĂ©ressante car on peut la stocker, en retenant l’eau derriĂšre un barrage par exemple. Lorsqu’il y a un besoin en Ă©lectricitĂ©, on ouvre les vannes et l’eau s’écoule Ă  travers une conduite et entraĂźne la turbine. – la centrale Ă©olienne l’énergie cinĂ©tique du vent due Ă  sa vitesse entraĂźne les pales de l’éolienne le mouvement rotatif est transmis Ă  une gĂ©nĂ©ratrice toute cette machinerie se situe lĂ -haut dans la petit boite » derriĂšre les pales, qui s’appelle une nacelle. Conclusion Comme tu le vois, quel que soit le procĂ©dĂ© utilisĂ©, il s’agit toujours d’entraĂźner une turbine pour qu’un aimant tourne dans une bobine, comme tu peux le faire lorsque tu pĂ©dales sur ton vĂ©lo pour fabriquer ta lumiĂšre. Mais, il reste Ă  te prĂ©senter deux autres façons de fabriquer de l’électricitĂ© le principe Ă©lectrochimique pile, batterie et le photovoltaĂŻque les panneaux solaires. On te donne donc rendez-vous sur Kidiscience, pour un 3e la pile et 4e volet sur l’électricitĂ© ! Autres liens utiles – – – – Texte Pascale BAUGE – Le Monde et Nous Illustrations StĂ©phanie DUBUT – Stef Comics / Karim – Sweet Random and Science

EN VIDÉO] Predator, le robot qui peut dĂ©manteler une centrale nuclĂ©aire Pour dĂ©manteler le rĂ©acteur nuclĂ©aire A de la centrale de Chooz, dans les Ardennes, des robots, en fait, des
Codycross est un jeu mobile dont l'objectif est de trouver tous les mots d'une grille. Pour cela, vous ne disposez que des dĂ©finitions de chaque mot. Certaines lettres peuvent parfois ĂȘtre prĂ©sentes pour le mot Ă  deviner. Sur Astuces-Jeux, nous vous proposons de dĂ©couvrir la solution complĂšte de Codycross. Voici le mot Ă  trouver pour la dĂ©finition "Moteur que l'on trouve dans une centrale nuclĂ©aire" groupe 115 – grille n°5 reacteur Une fois ce nouveau mot devinĂ©, vous pouvez retrouver la solution des autres mots se trouvant dans la mĂȘme grille en cliquant ici. Sinon, vous pouvez vous rendre sur la page sommaire de Codycross pour retrouver la solution complĂšte du jeu. 👍
Piraterune centrale nucléaire, c'est plus facile qu'on imagine. Un rapport souligne le faible niveau de sécurité informatique dans l'industrie nucléaire actuelle. En France, comme ailleurs
Deux militants de Greenpeace comparaissent mercredi 17 octobre devant le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse, le premier pour avoir survolĂ© en parapente la centrale nuclĂ©aire du Bugey Ain, le second pour s'ĂȘtre prĂ©sentĂ© Ă  l'accueil de la mĂȘme centrale. L'action commando s'Ă©tait dĂ©roulĂ©e entre les deux tours de la prĂ©sidentielle, le 2 mai, et a Ă©tĂ© filmĂ©e par un drone tĂ©lĂ©commandĂ© par des militants. La suite aprĂšs la publicitĂ© Greenpeace survole la centrale nuclĂ©aire du Bugey par LeNouvelObservateur Le directeur de la centrale du Bugey, Alain Litaudon, avait estimĂ© ce jour-lĂ  que "Greenpeace n'a rien dĂ©montrĂ©" en termes de failles. "L'interpellation a eu lieu en huit minutes" aprĂšs la dĂ©tection, avait-il plaidĂ©, jugeant que l'Ă©vĂ©nement dĂ©montrait "trĂšs clairement que le dispositif de sĂ©curitĂ© est efficace". Alexandre Faro, avocat de Greenpeace qui dĂ©fendra les deux intrus de la centrale de Bugey, n'est pas de cet avis... Que s’est-il passĂ© prĂ©cisĂ©ment Ă  la centrale de Bugey le 2 mai dernier ? - Un parapentiste Ă  moteur, Kai Von Scietentron, 29 ans, un allemand, a survolĂ© le rĂ©acteur de la centrale de Bugey pour en montrer la vulnĂ©rabilitĂ©. Or, il a dĂ» se poser en urgence entre les deux bĂątiments rĂ©acteurs parce que sa voile s’est pliĂ©e. On le voit sur la vidĂ©o. Il est poursuivi pour "survol d’une zone interdite". L’autre prĂ©venu, Jonathan Palais, 33 ans, est poursuivi pour "complicitĂ©". Son rĂŽle a Ă©tĂ© mineur. Il est venu demander des nouvelles du pilote Ă  la guĂ©rite d’accueil de la centrale. Mais lors d’une perquisition dans sa voiture, la police a trouvĂ© un GPS qui indiquait le chemin pour venir Ă  la centrale, une carte du secteur
La suite aprĂšs la publicitĂ© Quelle sera votre ligne de dĂ©fense ? - Je vais faire une dĂ©fense en droit. L’infraction pĂ©nale qui a Ă©tĂ© retenue, "survol d’une zone interdite", ne tient pas. Les centrales nuclĂ©aires ont effectivement Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©es zones interdites en 2002, Ă  la suite des attentats du 11 septembre 2001. Pour certaines centrales, comme la Hague, l’interdiction est dĂ©finitive. Mais pour d’autres, dont Bugey, elle Ă©tait temporaire sans que l’on sache jusqu’à quand elle court. Je vais donc soulever l’illĂ©galitĂ© de cet arrĂȘtĂ©, qui ne prĂ©voie pas de terme Ă  l’interdiction "temporaire". C’est le mĂȘme type de dĂ©fense que vous aviez dĂ©veloppĂ© pour les autres militants de Greenpeace, qui s’étaient introduits dans les centrales de Nogent et Cruas en dĂ©cembre 2011
 - Ce sont les mĂȘmes problĂ©matiques. En l’occurrence, Nogent et Cruas Ă©tait officiellement protĂ©gĂ©es comme des sites militaires des pancartes indiquent tout autour qu’il s’agit de sites militaires et qu’y pĂ©nĂ©trer entraĂźne une peine de 6 mois de prison. Or primo, elles n’ont pas de lien explicite avec des activitĂ©s militaires. Et secondo, les militants qui s’y sont introduits ont Ă©tĂ© accusĂ©s de "violation de domicile". Sur les centrales nuclĂ©aires, les notions juridiques ne sont pas clairement Ă©tablies. Or le droit pĂ©nal n’a pas le droit d’ĂȘtre suite aprĂšs la publicitĂ© Les prĂ©venus considĂšrent-ils avoir rĂ©ussi leur mission ? - Oui bien sĂ»r ! Ils ont encore une fois mis Ă  mal la communication d’EDF. L'entreprise a qu’elle avait bien repĂ©rĂ© qu’il s’agissait d’un parapente Greenprace, raison pour laquelle elle n’a pas dĂ©clenchĂ© le plan hors-sec. Or quelques jours plus tard, un autre parapente a survolĂ© par erreur une autre centrale, Saint-Alban, au sud de Lyon, et EDF a fait envoyer un Mirage 2000
 Tout ceci montre qu’il n'y a pas de rĂ©ponse adaptĂ©e. EDF ferait mieux d’admettre la vulnĂ©rabilitĂ© des centrales ! Que risquent les deux prĂ©venus de Bugey ? - Un an de prison et euros d’amende. Autrement dit, on risque plus en survolant une centrale qu’en pĂ©nĂ©trant par voie terrestre, oĂč l’on risque 6 mois de prison !La suite aprĂšs la publicitĂ© OĂč en sont les militants qui s’étaient introduits dans les centrales de Nogent et Cruas ? Pour ceux qui se sont introduits Ă  Nogent, le tribunal de Troyes s’est dit incompĂ©tent. La Cour d’appel de Reims les a reconnus coupables et les a condamnĂ© Ă  6 mois de prison. Nous nous sommes pourvus en cassation pour que la Cour annule ce jugement. On ne peut avoir une interprĂ©tation extensive du droit pĂ©nal. Quant Ă  ceux qui sont entrĂ©s dans la centrale de Cruas, ils ont Ă©tĂ© relaxĂ©s par le tribunal de Privas, et renvoyĂ©s devant la Cour d’appel de NĂźmes, qui a mis l’affaire en dĂ©libĂ©rĂ© jusqu’au 23 novembre. Propos recueillis par Morgane Bertrand le 17 octobre 2012 - Le Nouvel Observateur Lessolutions pour CENTRALE NUCLÉAIRE de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres mots utiles. Outils Utiles . Wordle Mots CroisĂ©s GĂ©nĂ©rateur d'Anagrammes CrĂ©e des mots avec les lettres que tu as Ă  ta disposition RĂ©pondre Classement. Codycross; DĂ©finitions du Jour; Les plus recherchĂ©s. Famille De Bacilles Objectif À la maison, lorsqu'on allume une lampe, on utilise de l’électricitĂ©. Cette Ă©lectricitĂ© provient d'une centrale Ă©lectrique. Quels sont les diffĂ©rents types de centrales ? Comment fonctionne chacune des centrales ? Quelles sont les Ă©nergies utilisĂ©es ? 1. Les diffĂ©rents types de centrales La production Ă©lectrique s'effectue dans des centrales Ă©lectriques. Dans une centrale Ă©lectrique, on utilise une source d'Ă©nergie primaire que l'on va convertir en Ă©nergie Ă©lectrique. a. La centrale thermique Centrale thermique Ă  charbon Dans une centrale thermique, on chauffe de l’eau dans une chaudiĂšre pour obtenir de la vapeur d’eau sous pression. Cette vapeur va permettre de faire tourner une turbine qui va entraĂźner un alternateur. L’alternateur va produire l’électricitĂ©. La source d'Ă©nergie primaire utilisĂ©e dans une centrale thermique peut ĂȘtre du charbon, du gaz naturel ou du pĂ©trole on parle alors d’énergie fossile. Une Ă©nergie fossile provient de la dĂ©composition de matiĂšre organique essentiellement d’origine vĂ©gĂ©tale au cours de millions d'annĂ©es. b. La centrale nuclĂ©aire Centrale nuclĂ©aire Dans une centrale nuclĂ©aire, on chauffe aussi de l’eau pour obtenir de la vapeur d’eau sous pression. Cette vapeur va permettre de faire tourner une turbine qui va entraĂźner un alternateur. L’alternateur va produire l’électricitĂ©. La source d'Ă©nergie primaire utilisĂ©e dans une centrale nuclĂ©aire est de l'uranium l’uranium n’est pas une Ă©nergie fossile. c. La centrale hydraulique Centrale hydraulique Une centrale hydraulique barrage utilise la force de l'’eau. L'eau est envoyĂ©e sur une turbine. La turbine entraĂźne l'alternateur qui va produire l'Ă©lectricitĂ©. La source d'Ă©nergie primaire utilisĂ©e dans une centrale hydraulique est l'eau on parle alors d'Ă©nergie renouvelable. d. La centrale Ă©olienne Un champ d'Ă©oliennes Une Ă©olienne utilise la force de l'air. L'air fait tourner les pales de l'Ă©olienne qui entraĂźne un alternateur, qui produit l'Ă©lectricitĂ©. La source d'Ă©nergie primaire utilisĂ©e dans une centrale Ă©olienne est l'air on parle alors d'Ă©nergie renouvelable. 2. Principe gĂ©nĂ©ral de fonctionnement Une centrale Ă©lectrique est constituĂ©e d’une turbine et d’un alternateur. Une Ă©nergie primaire mĂ©canique ou thermique est convertie en Ă©nergie mĂ©canique par la turbine. Une partie de cette Ă©nergie est perdue Ă  cause des frottements. L'Ă©nergie mĂ©canique de la turbine est convertie en Ă©nergie Ă©lectrique par l'alternateur. Une partie de cette Ă©nergie est perdue Ă  cause de l'Ă©chauffement de l'alternateur. Une centrale Ă©lectrique est donc un convertisseur d'Ă©nergie. 3. Les diffĂ©rentes sources d'Ă©nergie Pour produire l'Ă©lectricitĂ©, on utilise deux types de sources d'Ă©nergie les Ă©nergies renouvelables et les Ă©nergies non renouvelables Une Ă©nergie est dite renouvelable si son utilisation n'entraĂźne pas la diminution de sa rĂ©serve. L'eau, le vent sont des Ă©nergies renouvelables au mĂȘme titre que le soleil, le bois ou la gĂ©othermie chaleur du sol. Une Ă©nergie est dite non renouvelable si son utilisation entraĂźne la diminution de sa rĂ©serve. Le pĂ©trole, le charbon, le gaz naturel et l'uranium sont des Ă©nergies non renouvelables. L'essentiel Une centrale Ă©lectrique thermique, nuclĂ©aire, hydraulique, Ă©olienne est constituĂ©e d’une turbine et d’un alternateur. La turbine capte une Ă©nergie primaire pour la convertir en Ă©nergie mĂ©canique. L’alternateur va convertir cette Ă©nergie mĂ©canique en Ă©nergie Ă©lectrique. Lors de ces conversions, une partie de l’énergie est perdue par frottement ou par Ă©chauffement. Une Ă©nergie est dite renouvelable si son utilisation n’entraĂźne pas la diminution de sa rĂ©serve eau, vent, soleil, bois, gĂ©othermie. Une Ă©nergie est dite non renouvelable si son utilisation entraĂźne la diminution de sa rĂ©serve charbon, pĂ©trole, gaz naturel, uranium. Vous avez dĂ©jĂ  mis une note Ă  ce cours. DĂ©couvrez les autres cours offerts par Maxicours ! DĂ©couvrez Maxicours Comment as-tu trouvĂ© ce cours ? Évalue ce cours ! MoteurQue L On Trouve Dans Une Centrale Nucleaire La solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 3 lettres et commence par la lettre C Les solutions pour MOTEUR QUE L ON TROUVE DANS UNE À la suite de l’accident de Fukushima, EDF a dĂ©fini un ensemble de mesures visant Ă  complĂ©ter le dispositif de sĂ»retĂ© existant. La construction de diesels d’ultime secours DUS – un par rĂ©acteur – est l’une des concrĂ©tisations de ce plan post-Fukushima ». Quelques mois aprĂšs Fukushima et aprĂšs la tenue d’un vaste audit Ă©valuations complĂ©mentaires de sĂ»retĂ© », l’exploitant du parc nuclĂ©aire, EDF, a mis en place un ensemble de dispositions exceptionnelles visant Ă  pĂ©renniser le parc nuclĂ©aire français en garantissant son intĂ©gritĂ© en toute situation. L’installation de diesel d’ultime secours DUS est une mesure importante du dispositif post-Fukushima. Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme Grand CarĂ©nage », actuellement en dĂ©ploiement. Disponibles dans les situations les plus extrĂȘmes Ce dispositif doit permettre en cas de perte totale des alimentations Ă©lectriques externes et internes au centrale, de rĂ©tablir l’alimentation Ă©lectrique des matĂ©riels et systĂšmes de sĂ»retĂ© de la centrale. Dit autrement face Ă  une situation critique, les DUS sont en capacitĂ© de garantir le fonctionnement des systĂšmes de refroidissement de l’installation. Pour cela, ils sont prĂ©vus pour rĂ©sister Ă  des situations extrĂȘmes, notamment de catastrophes naturelles sĂ©isme, inondation, tornade, bien plus importants que celles prises en compte Ă  la conception des installations et lors des réévaluations de sĂ»retĂ©. Les DUS sont ainsi montĂ©s sur des plots antisismiques voir photo. UtilisĂ©s dans des situations extrĂȘmes, ces bĂątiments produiront une Ă©lectricitĂ© d’appoint. Une centrale nuclĂ©aire dispose de six sources d’alimentation Ă©lectrique. Une seule est suffisante pour garantir le fonctionnement des matĂ©riels de sĂ»retĂ©. Des bĂątiments bunkĂ©risĂ©s » conçus pour rĂ©sister aux risques ultimes D’ici l’étĂ© 2018, chacun des 58 rĂ©acteurs du parc nuclĂ©aire sera Ă©quipĂ© de DUS, d’importantes structures de 24 m de long, 12 m de large et 25 m de hauteur. InstallĂ©s dans l’enceinte des centrales nuclĂ©aires, les bĂątiments DUS » abritent un moteur de 3,5 MW composĂ© d’un groupe diesel et d’un alternateur d’une autonomie de quinze jours. Pour l’alimenter, deux cuves de l de fuel ont Ă©tĂ© intĂ©grĂ©es dans l’ensemble. De quoi alimenter deux groupes Ă©lectrogĂšnes de la taille d’un moteur de bateau qui assureront le refroidissement du rĂ©acteur en cas de dĂ©faut des cinq autres systĂšmes de sĂ©curitĂ©. Un systĂšme de secours complet Une centrale nuclĂ©aire dispose de six sources d’alimentation Ă©lectrique. Une seule est suffisante pour garantir le fonctionnement des matĂ©riels de sĂ»retĂ©. Les diesels d’ultime secours viennent complĂ©ter un systĂšme de matĂ©riels et systĂšmes de secours dĂ©jĂ  existants et redondants. Parmi les alimentations Ă©lectriques, on trouve deux alimentations de secours. Ces deux puissants groupes Ă©lectrogĂšnes de secours Ă  moteur diesel, capables de fournir de l’électricitĂ© aux systĂšmes de sĂ»retĂ© en cas de non fonctionnement des alimentations Ă©lectriques. Au-delĂ  des diesels, les centrales sont Ă©quipĂ©es de deux moyens d’alimentation supplĂ©mentaires permettant d’assurer le fonctionnement des systĂšmes de sĂ»retĂ© il s’agit d’un groupe turbo-alternateur appelĂ© TAS LLS» et d’une turbine Ă  combustion. LĂ©gende Le groupe Demathieu Bard Ă©quipe huit tranches sur quatre sites nuclĂ©aires de bĂątiments – CrĂ©dit Demathieu Bard Cesujet contiendra les solutions du jeu Esprit Boom niveau 3106 Moteur que l’on trouve dans une centrale nuclĂ©aire. Pour rappel, le jeu Esprit Boom français propose dans chaque niveau une Word Lanes est un jeu dans lequel vous devez deviner, dans chaque niveau, plusieurs mots Ă  partir d'une dĂ©finition. Chaque niveau possĂšde plusieurs mots Ă  trouver. DĂ©couvrez dans cet article la solution de la dĂ©finition "Moteur que l'on trouve dans une centrale nuclĂ©aire". Mot Ă  deviner pour cette dĂ©finition RĂ©acteur Autres solutions du mĂȘme niveau Collaborer CoopĂ©rerÉquipements dĂ©diĂ©s Ă  l'activitĂ© physique SportifsFromage normand moulĂ© Ă  la louche CamembertPetit fromage industriel carrĂ© KiriRoche extraite d'une mine pour ĂȘtre exploitĂ©e MineraiTerme danois dĂ©signant une sensation de rĂ©confort Hygge Une fois que vous avez terminĂ© entiĂšrement la grille de ce niveau, vous pouvez retourner au sommaire de Word Lanes pour obtenir la solution des prochains niveaux.
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3 Modulation. En combinant plusieurs SMR, on peut crĂ©er un rĂ©seau de minicentrales totalement modulables. En effet, lorsque l’on combine plusieurs SMR, on peut en allumer ou en Ă©teindre une partie et ainsi moduler la production d’électricitĂ© bien plus rapidement et facilement qu’avec une centrale classique. Cela permet par exemple d’aisĂ©ment augmenter la production en venant en
Comme l’écrit avec un humour grinçant une blogueuse surnommĂ©e Jessica, Macron est le prĂ©sident le plus Ă©cologique que la France n’ait jamais eu "il n’a jamais Ă©tĂ© au charbon, ses promesses de campagnes sont biodĂ©gradables, il recycle ses ministres et il brasse plus d’air qu’un parc Ă©olien" Au-delĂ  de l’humour, c’est un sujet intĂ©ressant Ă  creuser, car la question peut ĂȘtre posĂ©e plus sĂ©rieusement en quoi Macron serait-il Ă©colo ? Les voitures Ă©lectriques, censĂ©es supprimer la pollution dĂ©gagĂ©e par les moteurs thermiques ? Sachant que l’autonomie d’une voiture Ă©lectrique peut ĂȘtre au maximum de 500 km, cela correspond sur une autoroute Ă  4 heures de conduite...mais quid en cas de bouchons...provoquĂ©s par une tempĂȘte de neige par exemple ? Qui a oubliĂ© cette fameuse tempĂȘte de neige nommĂ©e Bella, faisant tomber 50 cm de neige en 2 jours, un certain 29 dĂ©cembre 2020 qui a bloquĂ© pendant des heures des centaines de vĂ©hicules sur l’autoroute qui relie Clermont-Ferrand Ă  BĂ©ziers ? lien Au bout de 3 heures de blocage, Ă©tant obligĂ©s de faire tourner leur moteur pour ne pas subir le froid, ou d’autres problĂšmes mĂ©caniques, quelle solution restera-t-il aux voyageurs ?...et qui viendrait les dĂ©panner puisque tous les vĂ©hicules seraient Ă©lectriques, y compris celui des dĂ©panneurs ? Et il n’y a pas que l’hiver qui pourrait poser problĂšme... car, nous avons connu cet Ă©tĂ© plusieurs Ă©pisodes de canicule...qui dit canicule dit utilisation de la clim dans les vĂ©hicules, et donc consommation supplĂ©mentaire d’électricitĂ©, d’autant que lors des dĂ©parts/retour de vacances, il est bien connu que les bouchons se multiplient 860 km de bouchons cumulĂ©s, lors des dĂ©parts de vacances lien et 770 km pour les retours en 2022, entraĂźnant une autre surconsommation d’électricitĂ©. lien Il est facile d’imaginer le chaos qui s’en suivrait, tant en Ă©tĂ© qu’en hiver, si ces vĂ©hicules Ă©lectriques se trouvent finalement en panne sur l’autoroute
 Au-delĂ  de cette rĂ©flexion, d’autres problĂšmes surgissent, car le recyclage des batteries coĂ»te cher, raison pour laquelle, elles sont la plupart du temps stockĂ©es, provoquant une nouvelle pollution... Mais la raison principale est que le tout-Ă©lectrique va provoquer un Ă©norme accroissement de consommation Ă©lectrique, et donc toujours plus de centrales nuclĂ©aires
 Revenons au bilan prĂ©sidentiel en matiĂšre de lutte contre le changement climatique. On sait que notre pays est largement en retard sur l’ensemble des pays de l’union europĂ©enne, 17Ăšme au sein de l’union europĂ©enne, piĂ©gĂ© dans son choix de politique des petits pas » lien On sait aussi que pour la rentrĂ©e, Macron serait prĂȘt Ă  dĂ©cider des mesures exceptionnelles ? pour rattraper son retard, mais qui peut encore le croire, d’autant que le quinquennat prĂ©cĂ©dent a montrĂ© les limites de l’action gouvernementales ? Au moment oĂč 28 des 56 rĂ©acteurs disponibles sont Ă  l’arrĂȘt, lien et oĂč la Russie a dĂ©cidĂ© d’un chantage au gaz, on ne voit pas trĂšs bien comment le pays pourrait enfin prendre le virage vers les Ă©nergies propres. Lien Pour ĂȘtre plus prĂ©cis, en ce moment, le parc nuclĂ©aire ne produit plus que 23,6 GW sur les 61,4 GW possibles soit presque le tiers du potentiel... Ajoutons que la sĂ©cheresse exceptionnelle que nous connaissons amplifie le problĂšme, car les centrales nuclĂ©aires ont besoin de beaucoup d’eau pour refroidir les rĂ©acteurs la centrale de Golfech en a fait les frais, et elle n’est pas la seule, le Blayais, Chooz, Cattenom sont aussi concernĂ©s. lien D’autres rĂ©acteurs ont du ralentir leur production, comme par exemple ceux de St Alban, Tricastin, Dampierre, Belleville...lien Rappelons aussi qu’un rĂ©acteur prĂ©lĂšve 3m3 d’eau par seconde, provoquant l’évaporation d’un demi mĂštre cube d’eau. lien N oublions pas pour autant les centrales situĂ©es au bord des cĂŽtes de la Mer du Nord en effet, la canicule a provoquĂ© une prolifĂ©ration d’algues, lesquelles pourraient boucher des canalisations destinĂ©es au refroidissement des rĂ©acteurs. Et la situation devrait empirer dans les annĂ©es suivantes s’il faut en croire la carte rĂ©alisĂ©e par explorer 2070 » qui montre les projections de sĂ©cheresse pour 2050
 Pour tenter de rĂ©pondre Ă  cette urgence, ce gouvernement propose des solutions discutables, comme on l’a vu avec les voitures Ă©lectriques...il propose de dĂ©boiser des forĂȘts entiĂšres pour implanter des parcs photovoltaĂŻques. Lien Il y a pourtant une solution bien moins dĂ©vastatrice, c’est tout simplement d’équiper tous les toits du pays ce qui reprĂ©sente une surface considĂ©rable. Beaucoup de fausses informations ont Ă©tĂ© communiquĂ©es ici ou lĂ , afin de dĂ©montrer que le photovoltaĂŻque ne serait pas une alternative crĂ©dible...en rĂ©alitĂ©, la production Ă©lectrique annuelle actuelle correspond Ă  un carrĂ© de 25 km de cotĂ© 500 kmÂČ...alors que la surface couverte d’infrastructure en France bordures d’autoroutes, et toitures diverses correspond Ă  environ 30 000 kmÂČ. lien La Chine a dĂ©jĂ  au moins une autoroute solaire, qui devrait permettre la production d’un million de kWh par an. lien Pareil pour l’éolien le choix principal est d’implanter ici ou la des parcs Ă©oliens, qui ne font pas l'unanimitĂ©...oubliant qu’il y a une autre solution, c’est Ă©quiper d’abord les maisons, les immeubles, les batiments industriels, de petites Ă©oliennes Ă  axe vertical, moins dommageables pour l’environnement, et quasi tout autant efficaces, mĂȘme si elles sont un peu plus onĂ©reuses, car elles sauvegardent du terrain au sol, et en permettant la consommation sur place de l’énergie produite, elles Ă©vitent un gaspillage lors du transport Ă©nergĂ©tique. Lien. Alors quel avenir pour le plan Ă©nergĂ©tique de Macron »...va-t-il rejoindre les plans divers et variĂ©s qui l’ont prĂ©cĂ©dĂ©, et Ă  la longue liste des promesses non tenues ? L’avenir nous le dira, car comme dit mon vieil ami africain si tu veux voler avec les aigles, arrĂȘte de nager avec les canards ». Le dessin illustrant l’article est de Mutio Merci aux internautes pour leur aide prĂ©cieuse Olivier Cabanel Articles anciens pile poil une farce Ă©nergĂ©tique emportĂ© par le fioul nuclĂ©aire, l’énergie du passĂ© Le complot nuclĂ©aire L’électricitĂ©, c’est gratuit Les Ă©nergies, c’est du propre AprĂšs Totness, Feldheim Totness enlĂšve le haut. Le caillou dans la chaussure Un avenir radieux ou irradiĂ© Sans transition, la chute ! L’énergie en partage Il y a ceux qui nous pompent l’air
 Comment tourner la page du nuclĂ©aire, du pĂ©trole et du charbon Au pays du soleil, le vent ! De l’eau dans le gasoil Roulez, roulez, petits plastiques Faire le plein avec du vide MHD, l’énergie cachĂ©e du futur Quand les ordures se changent en or Vive l’énergie positive Sortir en douceur du nuclĂ©aire Du pĂ©trole sous les sabots Energies propres en SuĂšde De la fuite dans les idĂ©es L’imagination au pouvoir Tel un avion sans kĂ©rosĂšne Rouler malin D’autres Ă©nergies pour sortir de la crise Au chaud sur la terre de glace Simple comme l’eau chaude TĂ©moignage sur le photovoltaĂŻque en France Le plein de cochon Ă  la pompe Le nuclĂ©aire dĂ©passĂ© par des cochons DĂ©chets, de l’or dans nos poubelles En France on a pas de pĂ©trole, et pas d’idĂ©es non plus
Hier les autorités françaises ont été informées de l'événement une explosion dans une centrale nucléaire dans la ville de Flamanville. Comme toujours avec ce type d'événement, l'alarme a retenti, mais finalement il semble que tout est sous contrÎle. Pour le moment, on sait que seulement cinq personnes ont été intoxiquées en raison de l'inhalation de fumée, bien que son
La Croix Pourquoi la fusion semble-t-elle offrir des perspectives illimitĂ©es » ?Greg de Temmerman La fission nuclĂ©aire, que l’on maĂźtrise dĂ©jĂ , crĂ©e de l’énergie en prenant un gros atome pour le casser et gĂ©nĂ©rer des plus petits. La fusion, c’est exactement l’opposĂ©. On part d’atomes tout petits, en gĂ©nĂ©ral des isotopes de l’hydrogĂšne, le deutĂ©rium et le tritium, pour les faire rĂ©agir ensemble pour former un atome lĂ©gĂšrement plus gros.→ REPORTAGE. Iter, le rĂȘve d’un autre nuclĂ©airePour les fusionner, on doit les soumettre Ă  des conditions extrĂȘmes qui expliquent les difficultĂ©s que l’on a Ă  maĂźtriser cette Ă©nergie. Il faut les exposer Ă  une tempĂ©rature avoisinant les 150 millions de degrĂ©s, arriver Ă  les contenir dans une enceinte et, enfin, Ă  exploiter l’énergie qui en grande diffĂ©rence avec la fission, c’est la source de l’énergie et les quantitĂ©s en jeu. Avec un kilo de deutĂ©rium et de tritium, on gĂ©nĂšre autant d’énergie qu’avec 100 kg d’uranium ou 6 millions de kilos de gaz naturel. Un rĂ©acteur de fusion avec une puissance de 1 GW nĂ©cessitera par exemple 50 kg de tritium par an. Et, bien qu’il n’existe pas Ă  l’état naturel, cet atome peut ĂȘtre produit facilement Ă  partir du lithium qui, lui, est trĂšs accessible. Quant au deutĂ©rium, on le trouve naturellement dans l’eau de mer en quantitĂ© presque infinie. Les combustibles de la fusion sont vraiment abondants. MĂȘme les estimations les plus pessimistes estiment que nous disposons de prĂšs de 3 000 ans de fusion nuclĂ©aire prĂ©sente-t-elle des risques Ă©cologiques ou sanitaires ?G. de T. Comme pour la fission nuclĂ©aire, la fusion n’émet pas de CO2 mĂȘme si elle crĂ©e, en faible quantitĂ©, de l’hĂ©lium, un gaz inerte. La grosse diffĂ©rence, c’est qu’on ne gĂ©nĂšre pas les dĂ©chets Ă  haute activitĂ© et Ă  vie longue comme les dĂ©chets ultimes qui doivent ĂȘtre stockĂ©s pendant des dizaines de milliers d’annĂ©es. Il est estimĂ© que les dĂ©chets provenant de la fusion auront une durĂ©e de vie d’une centaine d’annĂ©es. Ensuite, on pourra les retravailler ou les recycler. Quant aux risques d’emballements, comme on a connu Ă  Tchernobyl ou Fukushima, ils n’existent y a tout de mĂȘme un petit bĂ©mol. S’il y a un problĂšme, il se peut que le rĂ©acteur relĂąche du tritium qui reste un matĂ©riau radioactif. NĂ©anmoins, la demi-vie du tritium la pĂ©riode de radioactivitĂ© n’est que de 12 ans. Contrairement Ă  la fission, la rĂ©action de fusion n’est pas possible Ă  l’état naturel sur Terre. C’est par contre le moteur du soleil ! On passe notre temps Ă  essayer de la susciter en laboratoire et la moindre instabilitĂ© Ă©teint automatiquement le quelle Ă©chĂ©ance attend-on les premiers rĂ©acteurs ?G. de T. Pour des projets publics, comme Iter le rĂ©acteur thermonuclĂ©aire expĂ©rimental international, situĂ© dans le sud de la France, on s’attend Ă  une dĂ©monstration de la fusion pour la fin des annĂ©es 2030. L’Europe a un objectif de rĂ©acteur opĂ©rationnel pour 2050. Donc si on regarde l’historique du dĂ©ploiement des autres Ă©nergies, on arriverait Ă  1 % de la demande Ă©nergĂ©tique mondiale Ă  la fin du siĂšcle si tout se passe bien.→ ANALYSE. L’avenir en pointillĂ© du nuclĂ©aire françaisEn parallĂšle, des start-up se montent en pensant qu’elles pourront aller beaucoup plus vite grĂące aux rĂ©centes avancĂ©es technologiques et en utilisant des machines plus petites. En gĂ©nĂ©ral, elles annoncent des propositions de rĂ©acteur pour les annĂ©es 2030-2040. Cependant, des machines comme celles d’Iter sont basĂ©es sur des annĂ©es et des annĂ©es de recherches, lĂ  oĂč certaines entreprises privĂ©es prennent des routes un peu plus audacieuses. Si ça marche, c’est tout bĂ©nĂ©fice. Mais il y a un risque non nul que cela ne fonctionne pas.
ZHZVL.
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  • moteur que l on trouve dans une centrale nuclĂ©aire