En 2017, 11% de la production mondiale dâĂ©lectricitĂ© est fournie par des rĂ©acteurs nuclĂ©aires. Cette part est-elle appelĂ©e Ă dĂ©croĂźtre, Ă se stabiliser ou Ă croĂźtre ? La rĂ©ponse dĂ©pend de plusieurs Ă©volutions dont celle de la technologie des rĂ©acteurs tant en termes de coĂ»ts que de sĂ»retĂ©. On utilise en gĂ©nĂ©ral le terme de centrale pour dĂ©signer une unitĂ© de production dâĂ©lectricitĂ©, bien que lâĂ©lectricien parle plutĂŽt de tranche et exploite souvent plusieurs tranches sur un centre de production Lire LâĂ©lectricitĂ© Ă©lĂ©ments essentiels, gĂ©nĂ©ration et transport. Il y a des centrales hydrauliques, des centrales thermiques classiques dont lâĂ©nergie provient de la combustion de charbon, de gaz ou plus rarement de nos jours, de fioul lourds, et des centrales nuclĂ©aires. Les centrales Ă charbon ou Ă fioul utilisent des chaudiĂšres, tandis que les centrales au gaz utilisent des turbines Ă gaz extrapolĂ©es des turborĂ©acteurs de lâaviation, complĂ©tĂ©es par une chaudiĂšre dans le cas des turbines Ă cycle combinĂ©. A lâexception des turbines Ă gaz simples, les centrales thermiques transforment, dans leur chaudiĂšre, de lâeau liquide en vapeur sous haute pression. Cette vapeur se dĂ©tend dans une turbine dont elle met les aubes en rotation, puis revient Ă lâĂ©tat liquide dans un condenseur dont les tubes sont parcourus par de lâeau de refroidissement, avant dâĂȘtre renvoyĂ©e dans la chaudiĂšre pour un nouveau cycle eau-vapeur. Lâaxe de la turbine, souvent constituĂ©e de plusieurs corps, est solidaire de celui dâun alternateur dont la rotation produit le courant Ă©lectrique. On dĂ©signe lâensemble des corps de turbine et de lâalternateur sous le nom groupe turboalternateur. LâĂ©lectricitĂ© produite est transformĂ©e dans une sous-station Ă©lectrique avant dâĂȘtre envoyĂ©e sur le rĂ©seau de transport Ă haute tension Lire Des rĂ©seaux Ă©lectriques aux smartgrids. Le bĂątiment qui abrite le groupe turboalternateur et le condenseur est appelĂ© installation de production dâĂ©lectricitĂ© IPE, parfois, Ăźlot conventionnel ou, plus familiĂšrement, salle des machines. Lâeau qui circule dans les tubes du condenseur est soit directement pompĂ©e en circuit ouvert dans un fleuve ou dans la mer, soit refroidie Ă son tour par Ă©vaporation dâeau de riviĂšre dans un aĂ©rorĂ©frigĂ©rant, cette tour de refroidissement qui ressemble Ă un gros diabolo, dont le public associe le panache blanc Ă lâĂ©nergie nuclĂ©aire, alors quâelle peut Ă©quiper nâimporte quelle centrale thermique. Le panache en question est un nuage formĂ© par la condensation de la vapeur dâeau qui sort de la tour. Fleuve, mer ou tour de refroidissement constituent la source froide indispensable au fonctionnement de toute machine thermique, la chaudiĂšre en constituant la source chaude Lire La thermodynamique les lois et La thermodynamique Ă©nergie et entropie. Une centrale nuclĂ©aire est une centrale thermique comme celle que nous venons de dĂ©crire. Sa particularitĂ© vient de lâorigine de lâĂ©nergie qui alimente le cycle eau-vapeur celle-ci provient dâune rĂ©action en chaĂźne de fission entretenue dans le cĆur dâun rĂ©acteur nuclĂ©aire Lire Histoire de lâĂ©nergie nuclĂ©aire. 1. Le rĂ©acteur nuclĂ©aire Un rĂ©acteur nuclĂ©aire est une machine au sein de laquelle une rĂ©action en chaĂźne de fission est entretenue et contrĂŽlĂ©e. Il y a diffĂ©rents types de rĂ©acteurs en fonction des services que lâon en attend production de neutrons pour lâinvestigation des structures de la matiĂšre ou lâimagerie neutronique, dopage en masse du silicium pour la microĂ©lectronique, production de radioĂ©lĂ©ments pour la mĂ©decine, lâindustrie et lâagronomie ou propulsion de sous-marins. Ici, nous nous limitons aux rĂ©acteurs Ă©lectronuclĂ©aires dont la finalitĂ© est de produire de lâĂ©lectricitĂ© dans une centrale nuclĂ©aire. Au dĂ©but de lâĂ©nergie nuclĂ©aire, dans les annĂ©es 1950 et 1960, on a essayĂ© presque toutes les combinaisons possibles de matĂ©riaux fissiles et fertiles, de modĂ©rateurs et de caloporteurs liquides ou gazeux, sous presque toutes les formes physico-chimiques et dans presque toutes les gĂ©omĂ©tries imaginables. De ce bouillonnement crĂ©ateur et dĂ©sordonnĂ© sont sortis de trĂšs nombreux prototypes diffĂ©rents dont la taille allait rapidement croissant Lire Les rĂ©acteurs de recherche. Dans les annĂ©es 1970 ont alors Ă©mergĂ© une poignĂ©e de filiĂšres de rĂ©acteurs partageant des caractĂ©ristiques technologiques communes et souvent dĂ©nommĂ©es en fonction de leur caloporteur Lire Histoire de lâĂ©nergie nuclĂ©aire. Au sein de ces filiĂšres, on est passĂ© du stade de prototypes Ă celui de sĂ©ries standardisĂ©es quâen France on appelle paliers. En 2014, le parc mondial de rĂ©acteurs Ă©lectronuclĂ©aires Ă©tait rĂ©parti en 6 filiĂšres dâimportance trĂšs inĂ©gale Figure 1. Les rĂ©acteurs Ă eau ordinaire sous pression REP regroupent plus des deux tiers de la puissance installĂ©e dans le monde, soit 306 GWe sur 389 dĂ©but 2017. Ils se rĂ©partissent en deux sous-filiĂšres selon lâorigine de leur conception les rĂ©acteurs occidentaux sont des RĂ©acteurs Ă Eau PressurisĂ©e REP, ou Pressurized Water Reactor PWR, tandis que les rĂ©acteurs dâorigine soviĂ©tique ou russe sont des Vodo-VodianoĂŻ Energuetitcheski Reaktor VVR. Utilisant lâeau ordinaire Ă la fois comme caloporteur et modĂ©rateur, ces rĂ©acteurs Ă cycle indirect serviront de modĂšle dans ce qui suit. Les autres types de rĂ©acteurs seront briĂšvement Ă©voquĂ©s Ă la fin. Le Combustible nuclĂ©aire Par analogie avec les autres centrales thermiques, et bien que la combustion nây joue aucun rĂŽle, on appelle combustible nuclĂ©aire le matĂ©riau fissile qui dĂ©gage la chaleur recherchĂ©e Lire Le cycle du combustible nuclĂ©aire. Il faut donc quâil contienne des noyaux fissiles dâuranium ou de plutonium. Ce matĂ©riau peut ĂȘtre Ă©laborĂ© sous plusieurs formes physico-chimiques, mais le combustible le plus utilisĂ© est une cĂ©ramique frittĂ©e Ă partir dâoxydes en poudre et formĂ©e en pastille cylindrique Figure 2. Le combustible est contenu dans des assemblages combustibles on dit aussi Ă©lĂ©ment combustible dont la fonction est double transfĂ©rer efficacement la chaleur dĂ©gagĂ©e par les rĂ©actions nuclĂ©aires au fluide caloporteur gaz ou liquide qui transmettra celle-ci Ă lâinstallation de production dâĂ©lectricitĂ© et maintiendra le combustible Ă la tempĂ©rature souhaitĂ©e, et maintenir confinĂ©s les divers Ă©lĂ©ments radioactifs produits dans le combustible. La conception dâun assemblage est spĂ©cifique dâun modĂšle donnĂ© de rĂ©acteur, ce qui peut conduire Ă des formes et des dimensions trĂšs variĂ©es. Un assemblage REP typique est constituĂ© dâun faisceau de tubes mĂ©talliques Ă©tanches dans lesquels sont empilĂ©es des pastilles de combustible. On appelle ces tubes crayons ou, parfois, aiguilles, et leur enveloppe mĂ©tallique est la gaine. TrĂšs gĂ©nĂ©ralement, lâensemble du combustible dâun rĂ©acteur est contenu dans plusieurs assemblages, qui constituent le cĆur du rĂ©acteur. Le nombre dâassemblages dâun cĆur varie beaucoup en fonction du type de rĂ©acteur considĂ©rĂ© et, bien sĂ»r, de sa puissance. Le contrĂŽle de la rĂ©action en chaĂźne Pour entretenir une rĂ©action en chaĂźne, il faut quâĂ chaque instant le nombre de neutrons produits dans le cĆur par les fissions soit exactement Ă©gal au nombre de neutrons qui disparaissent dans le cĆur ou sâen Ă©chappent. Le rapport de la production Ă la disparition est appelĂ© coefficient de multiplication, notĂ© K, et il doit donc ĂȘtre rigoureusement Ă©gal Ă 1. Cet Ă©tat est appelĂ© criticitĂ©, et le rĂ©acteur est alors critique, ce qui, pour un rĂ©acteur nuclĂ©aire, nâa aucun caractĂšre pĂ©joratif, au contraire. Si ce nombre K est infĂ©rieur Ă 1, les neutrons disparaissent rapidement, la rĂ©action en chaĂźne sâarrĂȘte et donc le rĂ©acteur aussi on dit que le cĆur est sous-critique. A lâinverse, si K est supĂ©rieur Ă 1, le nombre de neutrons va augmenter trĂšs rapidement, donc aussi les fissions, ainsi que lâĂ©nergie dĂ©gagĂ©e dans le cĆur, et la rĂ©action en chaĂźne va sâemballer. On dit alors que le cĆur est sur-critique. Pour conserver en permanence le rĂ©acteur critique K=1, on introduit, ou on retire, selon les besoins, des poisons ou absorbants neutroniques, Ă©lĂ©ments composĂ©s de noyaux qui absorbent des neutrons. On utilise gĂ©nĂ©ralement trois types dâabsorbants des barres mobiles, appelĂ©es barres ou grappes de contrĂŽle, que lâon fait pĂ©nĂ©trer plus ou moins dans le cĆur Figure 3; des corps dissous dans le caloporteur et dont on peut faire varier la concentration au cours du temps. On parle dâempoisonnement homogĂšne; des corps dispersĂ©s dans le combustible lui-mĂȘme et qui disparaissent progressivement. On les appelle poisons consommables. Tout le temps oĂč un assemblage combustible produit de lâĂ©nergie dans le cĆur dâun rĂ©acteur, il subit une Ă©volution terme qui sâapplique aussi Ă lâensemble du cĆur le nombre de noyaux fissiles diminue par fission et capture, mais cette diminution est partiellement compensĂ©e par la production de nouveaux noyaux fissiles suite aux captures dans les noyaux fertiles. Le nombre de produits de fission augmente, ce qui change progressivement la composition chimique du combustible. Certains de ces produits sont aussi des poisons neutroniques, parfois trĂšs absorbants. Certains produits de fission sont des gaz dont le relĂąchement augmente la pression Ă lâintĂ©rieur de la gaine Ă©tanche, alors mĂȘme que celle-ci est soumise Ă des agressions irradiation, oxydation, hydruration par exemple qui altĂšrent ses propriĂ©tĂ©s mĂ©caniques. Le rĂ©sultat net des deux premiers effets est de diminuer progressivement la rĂ©activitĂ© de lâassemblage, sa capacitĂ© Ă continuer Ă produire de lâĂ©nergie. Son degrĂ© dâĂ©puisement est mesurĂ© par un taux de combustion qui sâexprime dans une unitĂ© bizarre, le MWj/t, quantitĂ© dâĂ©nergie produite en mĂ©gawattth/jour par tonne de mĂ©taux lourds, uranium et plutonium, contenus dans le combustible frais. Pour compenser cet Ă©puisement, on rĂ©duit progressivement la quantitĂ© de poison dans le cĆur. Chargement/dĂ©chargement Quand lâassemblage a atteint un Ă©puisement tel quâil ne peut plus produire dâĂ©nergie dans le cĆur, on dit que le combustible est usĂ©, mais il faut savoir quâun combustible usĂ© contient encore beaucoup de matiĂšre recyclable, lequel, si on ne cherche pas Ă les rĂ©cupĂ©rer, constitue un dĂ©chet. PĂ©riodiquement, on retire du cĆur les assemblages usĂ©s pour les remplacer par des assemblages neufs. Cette opĂ©ration de chargement/dĂ©chargement ne concerne en gĂ©nĂ©ral quâune fraction du cĆur. Suivant le type de rĂ©acteur, elle se pratique Ă lâarrĂȘt ou en marche on renouvelle alors les Ă©lĂ©ments combustibles un par un. Entre deux opĂ©rations de chargement, la campagne de production est parfois appelĂ©e cycle de production. Tout au long dâun cycle de production, pour tenir compte de lâĂ©volution du combustible et donc du cĆur, il faut ajuster la quantitĂ© de poisons dans celui-ci un cĆur frais doit comporter une grande quantitĂ© de poisons, que lâon retire progressivement, ou qui sont consommĂ©s par capture de neutrons, pour compenser lâĂ©puisement du combustible. 2. La chaudiĂšre REP Le REP est de trĂšs loin le rĂ©acteur le plus rĂ©pandu dans le monde. Les 58 rĂ©acteurs quâEDF exploite en France sont tous de ce type Figure 4. Au dĂ©part, ce type de rĂ©acteur avait Ă©tĂ© conçu pour assurer la propulsion des sous-marins de la flotte amĂ©ricaine car leur grande compacitĂ© permettait de les loger Ă lâintĂ©rieur de la coque, oĂč lâespace est strictement limitĂ©. La turbine nâĂ©tait pas alors couplĂ©e Ă un alternateur, mais elle entraĂźnait lâarbre de lâhĂ©lice via un rĂ©ducteur. Ce nâest quâen deuxiĂšme temps que cette chaudiĂšre de sous-marin a Ă©tĂ© extrapolĂ©e en centrale Ă©lectrogĂšne le premier REP a Ă©tĂ© mis en service Ă Shippingport Pennsylvanie en 1957 Lire Histoire de lâĂ©nergie nuclĂ©aire. En France, un premier REP Franco-Belge de 300 MWe a fonctionnĂ© de 1967 Ă 1991 sur le site de Chooz, mais câest Ă partir de Fessenheim 1, rĂ©acteur de 900 MWe mis en service en 1977, quâa dĂ©butĂ© le programme REP de gĂ©nĂ©ration 2. Circuit primaire Le REP est un rĂ©acteur Ă cycle indirect. Le cĆur Ă©chauffe lâeau ordinaire, maintenue Ă lâĂ©tat liquide sous haute pression 15 Mpa dans un circuit primaire en acier Ă©pais. Câest cette mĂȘme eau dont les noyaux dâhydrogĂšne assurent le ralentissement des neutrons pour augmenter leur capacitĂ© Ă provoquer la fission. Lâeau circule verticalement et de bas en haut dans le cĆur. Ă puissance nominale, lâeau entre Ă 290°C et ressort Ă 315°C. Le circuit primaire comprend une cuve cylindrique Ă fond sphĂ©rique qui contient le cĆur et un certain nombre dâĂ©quipements internes. Cette cuve est fermĂ©e par un couvercle sur lequel sont montĂ©s les mĂ©canismes qui assurent la montĂ©e et la descente des grappes de contrĂŽle. La cuve et le couvercle sont en acier Ă©pais revĂȘtu intĂ©rieurement dâune couche dâacier inoxydable. La cuve est assemblĂ©e par soudage de viroles cylindriques forgĂ©es. La virole supĂ©rieure comporte des tubulures dâentrĂ©e et de sortie de lâeau primaire. Ă ces tubulures sont raccordĂ©es un certain nombre de 2 Ă 4 de boucles primaires. La cuve repose par ses tubulures sur le bord dâun puits de cuve cylindrique en bĂ©ton. Chaque boucle est Ă©quipĂ©e dâune pompe primaire qui assure la circulation de lâeau primaire, dâun gĂ©nĂ©rateur de vapeur, et des tuyauteries reliant ces composants respectivement Ă une tubulure dâentrĂ©e et une tubulure de sortie de la cuve. La pompe primaire, actionnĂ©e par un moteur de plusieurs MWe de puissance, est Ă©quipĂ©e dâun lourd volant dâinertie. Le gĂ©nĂ©rateur de vapeur est un rĂ©cipient quasi cylindrique de grande hauteur en acier Ă©pais, disposĂ© verticalement sur des supports. Sa partie infĂ©rieure est constituĂ©e par une boĂźte Ă eau hĂ©misphĂ©rique, divisĂ©e en deux compartiments par une paroi verticale et surmontĂ©e dâune plaque trĂšs Ă©paisse percĂ©e de trous verticaux, la plaque tubulaire. Cette plaque est traversĂ©e par un faisceau tubulaire composĂ© de plusieurs milliers de tubes en U reliant les deux compartiments de la boĂźte Ă eau. Ce faisceau est baignĂ© par lâeau du circuit secondaire voir ci-dessous Ă lâintĂ©rieur de lâenveloppe du gĂ©nĂ©rateur de vapeur. Ă la sortie du cĆur, lâeau dâune boucle primaire entre dans le compartiment chaud de la boĂźte Ă eau dâun gĂ©nĂ©rateur de vapeur et circule, Ă travers une plaque tubulaire, dans le faisceau tubulaire, dâoĂč elle ressort dans le compartiment froid de la boĂźte Ă eau pour ĂȘtre pompĂ©e vers la cuve en retour. Ă travers la surface dâĂ©change des tubes du faisceau, lâeau primaire cĂšde ses calories Ă lâeau secondaire, quâelle porte Ă Ă©bullition sous une pression de 7 Mpa. Ă la sortie du faisceau, le titre en vapeur est de lâordre de 30%. Ă la branche chaude de lâune des boucles du circuit primaire est reliĂ© un pressuriseur, gros rĂ©servoir dâacier dans lequel une bulle de vapeur maintient la pression primaire au niveau dĂ©sirĂ©. Des cannes chauffantes Ă©lectriques permettent de faire monter la pression, et un systĂšme dâaspersion, analogue Ă une douche, de la faire baisser. Lâensemble du circuit primaire est Ă©tanche et fermĂ© sur lui-mĂȘme Figure 5. Circuit secondaire Le gĂ©nĂ©rateur de vapeur est le point commun entre le circuit primaire et le circuit secondaire. La vapeur qui se dĂ©gage au dessus du faisceau tubulaire est dĂ©barrassĂ©e de ses gouttelettes dâeau en passant Ă travers des sĂ©parateurs et des sĂ©cheurs avant de quitter le sommet du gĂ©nĂ©rateur de vapeur par une tuyauterie vapeur qui la conduit en salle des machines Ă lâentrĂ©e du corps de turbine Ă haute pression. La part dâeau secondaire qui reste en phase liquide est recirculĂ©e dans un espace annulaire mĂ©nagĂ© contre lâenveloppe externe du gĂ©nĂ©rateur. AprĂšs sâĂȘtre dĂ©tendue dans les corps de turbine et condensĂ©e dans le condenseur, lâeau secondaire est renvoyĂ©e par des pompes secondaires pour alimenter les gĂ©nĂ©rateurs de vapeurs. Il y a ainsi autant de boucles secondaires que de boucles primaires, et le circuit secondaire est, lui aussi, Ă©tanche et fermĂ© sur lui-mĂȘme. Outre les circuits primaire et secondaire, et le ou les circuits de refroidissement, lâĂźlot nuclĂ©aire dâun REP comporte dâautres circuits auxiliaires Figure 6. ContrĂŽle volumĂ©trique et chimique RCV MĂȘme si câest peu perceptible dans la vie courante, lâeau liquide se dilate avec la tempĂ©rature en passant de 20 Ă 300°C, son volume augmente de 30%. Il est donc nĂ©cessaire dâajuster en consĂ©quence la quantitĂ© dâeau dans le circuit primaire, et câest le premier rĂŽle du circuit auxiliaire de contrĂŽle volumĂ©trique et chimique. Ce circuit est aussi utilisĂ© pour ajuster la concentration dans lâeau primaire dâacide borique, que lâon ajoute comme poison soluble au dĂ©but dâun cycle pour compenser lâexcĂšs de rĂ©activitĂ© dâun cĆur frais et que lâon dilue progressivement au fur et Ă mesure que cet excĂšs se rĂ©duit par Ă©puisement du combustible. Ce poison soluble prĂ©sente lâavantage dâassurer un empoisonnement homogĂšne de tout le cĆur, sans donc crĂ©er dâhĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© dâempoisonnement susceptible dâentraĂźner des pics locaux de puissance. En revanche, la dilution de lâacide borique crĂ©e des effluents radioactifs quâil faut gĂ©rer correctement. Les circuits dâinjection de sĂ©curitĂ© RIS et Accumulateur Dâautres circuits auxiliaires jouent un rĂŽle important dans les dispositifs de sĂ»retĂ©. La sĂ»retĂ© dâun rĂ©acteur exige le maintien des deux fonctions suivantes contrĂŽle de la rĂ©action en chaĂźne ; refroidissement du combustible, y compris aprĂšs lâarrĂȘt de la rĂ©action en chaĂźne Ă©vacuation de la puissance rĂ©siduelle. Dans les REP, il y a peu de risque de dĂ©faillance de la premiĂšre fonction, qui conduirait Ă ce quâon appelle un accident de rĂ©activitĂ© ou excursion de puissance, car le cĆur et le combustible sont conçus pour quâune perte dâeau ou la baisse de sa densitĂ© par Ă©bullition excessive arrĂȘte spontanĂ©ment la rĂ©action en chaĂźne par modĂ©ration insuffisante des neutrons. On dit que le REP a un coefficient de vide nĂ©gatif. Une augmentation de tempĂ©rature du cĆur provoque aussi lâarrĂȘt de la rĂ©action en chaĂźne par augmentation de la capture des neutrons par lâuranium 238 et par baisse de la densitĂ© dâeau. On dit que le REP a un coefficient de tempĂ©rature nĂ©gatif. Le manque de refroidissement du combustible aprĂšs arrĂȘt est en revanche le principal contributeur au risque dâaccident, voire dâaccident grave. Câest pourquoi, en cas de dĂ©faillance du refroidissement normal par le circuit primaire, une sĂ©rie de systĂšmes redondants dâinjection de sĂ©curitĂ© se dĂ©clenchent automatiquement. De mĂȘme, les gĂ©nĂ©rateurs de vapeur, chargĂ©s dâĂ©vacuer les calories du circuit primaire, sont Ă©quipĂ©s dâune alimentation de secours en eau secondaire ASG. 3. Les autres filiĂšres de rĂ©acteurs Outre les REP, plusieurs filiĂšres ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©es. RĂ©acteurs Ă eau bouillante DerriĂšre les REP viennent les rĂ©acteurs Ă eau ordinaire bouillante REB ou Boiled Water Reactor BWR qui totalisent 74 GWe Ă travers le monde en 2017. Lâeau ordinaire qui modĂšre et refroidit leur cĆur est maintenue sous une pression voisine de 7 MPa, 70 fois la pression atmosphĂ©rique. Elle bout en traversant le cĆur jusquâĂ atteindre un titre en vapeur de lâordre du tiers. Cette vapeur, dĂ©barrassĂ©e des gouttelettes liquides, est envoyĂ©e directement se dĂ©tendre dans la turbine en salle des machines. Ces REB, bien quâĂ cycle direct, sont de proches cousins de la filiĂšre prĂ©cĂ©dente dont ils partagent les Ă©lĂ©ments essentiels, notamment en terme de sĂ»retĂ© leur combustible est voisin, Ă base dâoxyde dâuranium lĂ©gĂšrement enrichi et ils utilisent de lâeau ordinaire Ă la fois comme modĂ©rateur et comme caloporteur. Ce sont quatre rĂ©acteurs de ce type qui ont subi lâaccident du 11 mars 2011 Ă Fukushima Lire Retour dâexpĂ©rience sur les accidents nuclĂ©aires. RĂ©acteurs Ă eau lourde On appelle eau lourde de lâeau dont les molĂ©cules sont formĂ©es, comme celles de lâeau ordinaire, de deux atomes dâhydrogĂšne et dâun atome dâoxygĂšne, mais presque tous les atomes dâhydrogĂšne ont un noyau qui comporte un neutron en plus du proton habituel. On dĂ©nomme deutĂ©rium, notĂ© D, cet isotope lourd de lâhydrogĂšne, et lâeau lourde a pour formule chimique D2O. Introduisons au passage un isotope encore plus lourd de lâhydrogĂšne, le tritium, T, dont le noyau est composĂ© de deux neutrons et dâun proton. Il joue un rĂŽle essentiel dans la fusion contrĂŽlĂ©e. Le deutĂ©rium est le meilleur matĂ©riau modĂ©rateur car il ralentit les neutrons presque aussi bien que lâhydrogĂšne, mais sans les capturer au passage. Il ne se trouve cependant naturellement quâen faible proportion dans lâeau 0,015% et sa concentration est coĂ»teuse en Ă©nergie. Les rĂ©acteurs Ă eau lourde utilisent celle-ci comme modĂ©rateur et, dans la plupart des cas, comme caloporteur Ă©galement. Du fait de lâexcellent pouvoir modĂ©rateur de lâeau lourde, ces rĂ©acteurs peuvent utiliser comme combustible de lâuranium naturel. DĂ©veloppĂ©e principalement par les Canadiens et les Indiens, cette filiĂšre est dĂ©nommĂ©e CANada DeutĂ©rium Uranium CANDU. Les CANDU totalisent 24 GWe. Les rĂ©acteurs Ă graphite et eau bouillante DĂ©veloppĂ©s par les SoviĂ©tiques pour produire Ă la fois de lâĂ©lectricitĂ© et du plutonium pour les armes atomiques, les Reaktor Bolshoy Moshchnosti Kanalnyi RBMK, rĂ©acteurs Ă graphite et eau bouillante, sont restĂ©s confinĂ©s Ă lâUnion SoviĂ©tique pour cette raison alors que les VVR Ă©taient largement exportĂ©s dans les pays satellites. Il en reste 11 en Russie, pour une puissance totale de 10 GWe sans compter 4 trĂšs petits rĂ©acteurs Ă©lectro-calogĂšnes en SibĂ©rie. Presque inconnue Ă lâOuest, la filiĂšre RBMK a acquis une fĂącheuse notoriĂ©tĂ© en 1986 avec lâaccident de la tranche 4 de Tchernobyl Lire Retour dâexpĂ©rience sur les accidents nuclĂ©aires. Le combustible en oxyde dâuranium lĂ©gĂšrement enrichi est refroidi par de lâeau bouillante qui circule dans des tubes de force traversant verticalement un Ă©norme massif de graphite qui joue le rĂŽle de modĂ©rateur. RĂ©acteurs graphite-gaz En France et au Royaume Uni, les premiers rĂ©acteurs, alimentĂ©s en uranium naturel mĂ©tallique, Ă©taient modĂ©rĂ©s par un empilement de graphite et refroidis par du gaz carbonique sous pression Lire Histoire de lâĂ©nergie nuclĂ©aire. Ces rĂ©acteurs gaz-graphite, directement dĂ©rivĂ©s du premier rĂ©acteur dĂ©marrĂ© par Enrico Fermi le 2 dĂ©cembre 1942, sâappelaient en France UNGG Uranium Naturel Gaz et Graphite UNGG, et au Royaume Uni, Magnox, du nom de lâalliage qui gainait lâuranium. Plus tard, les Anglais ont augmentĂ© les performances de la filiĂšre Magnox en enrichissant lĂ©gĂšrement lâuranium de leur combustible, dĂ©sormais gainĂ© dâacier inoxydable dans une filiĂšre dĂ©nommĂ©e Advanced Gas-cooled Reactor AG. Tous les UNGG sont arrĂȘtĂ©s, tandis que les AGR et derniers Magnox comptaient encore pour 8 GWe en 2017. RĂ©acteurs Ă neutrons rapides Les cinq filiĂšres rapidement dĂ©crites ci-dessus utilisent toutes un modĂ©rateur pour fonctionner avec des neutrons thermiques dont la vitesse est la mĂȘme que celle des atomes du milieu oĂč ils se propagent, atomes agitĂ©s sous lâeffet de la tempĂ©rature. Dans les rĂ©acteurs Ă neutrons rapides RNR, au contraire, on Ă©vite de ralentir les neutrons entre la fission qui leur donne naissance et celle quâils vont provoquer. Le cĆur de ces rĂ©acteurs est donc dĂ©pourvu de modĂ©rateur, ce qui exclut, notamment, de les refroidir avec de lâeau liquide, ordinaire ou lourde. Bien que plusieurs autres caloporteurs aient Ă©tĂ© essayĂ©s ou envisagĂ©s, câest dans la plupart des cas le sodium fondu qui a Ă©tĂ© choisi comme caloporteur pour les RNR. Le choix de ce mĂ©tal qui sâenflamme spontanĂ©ment Ă lâair et rĂ©agit violemment avec lâeau a imposĂ© le choix dâun cycle indirect, pour Ă©viter toute possibilitĂ© de rĂ©action entre le sodium primaire activĂ© au contact du cĆur et lâeau du circuit de production dâĂ©lectricitĂ©. Ce choix oblige aussi Ă rĂ©aliser les circuits en acier inoxydable coĂ»teux. Le sodium liquide est opaque, ce qui complique singuliĂšrement les opĂ©rations dâinspection et de rĂ©paration en service. En outre, il est nĂ©cessaire de le garder liquide durant les arrĂȘts du rĂ©acteur. En revanche, le sodium liquide est un excellent caloporteur, fonctionnant trĂšs loin de son point dâĂ©bullition Ă la pression atmosphĂ©rique, avec des caractĂ©ristiques hydrauliques voisines de celle de lâeau les circuits en sodium ne sont donc pas sous forte pression comme les circuits des REP ou REB. Le combustible des RNR est un mĂ©lange dâuranium et de plutonium, le plus souvent sous forme dâoxyde, avec une teneur en plutonium de lâordre de 18%. 4. Les GĂ©nĂ©rations » de rĂ©acteurs nuclĂ©aires Depuis 1999, on a pris lâhabitude de dĂ©crire lâĂ©volution des filiĂšres de rĂ©acteurs nuclĂ©aires en termes de gĂ©nĂ©ration I, II, III ou IV. Par premiĂšre gĂ©nĂ©ration, on dĂ©signe le foisonnement initial de prototypes des annĂ©es 1950-60, aujourdâhui pratiquement tous arrĂȘtĂ©s dĂ©finitivement. La GĂ©nĂ©ration II regroupe les filiĂšres de rĂ©acteurs actuellement en fonctionnement, qui fournissent 11% de lâĂ©lectricitĂ© mondiale. Ces rĂ©acteurs sont robustes, compĂ©titifs, et le risque dâun accident grave y est trĂšs rĂ©duit. Ils font lâobjet de renforcements par suite de lâaccident de Fukushima Lire Retour dâexpĂ©rience sur les accidents nuclĂ©aires. Câest lâaccident de Tchernobyl 1986 qui est Ă lâorigine de la GĂ©nĂ©ration III que lâon commence Ă mettre en service on exige en effet de ces rĂ©acteurs, presque exclusivement REP et REB, que sâil y survient lâaccident majeur de fusion totale du cĆur, la radioactivitĂ© reste confinĂ©e Ă lâintĂ©rieur du site, câest-Ă -dire, en fait, Ă lâintĂ©rieur du bĂątiment rĂ©acteur. Le concept de European Pressurized Reactor EPR dont plusieurs exemplaires sont en cours de construction en Finlande, en France et en Chine est bien reprĂ©sentatif de la GĂ©nĂ©ration III Lire Retour dâexpĂ©rience sur les accidents nuclĂ©aires. Enfin, alors quâon arrĂȘte la gĂ©nĂ©ration I, quâon exploite la gĂ©nĂ©ration II et que lâon construit la gĂ©nĂ©ration III, le tuilage continue, et lâon prĂ©pare la gĂ©nĂ©ration IV dans lâobjectif quâelle puisse ĂȘtre commercialisĂ©e vers 2050. La GĂ©nĂ©ration IV Câest en 1999 que le ministĂšre amĂ©ricain de lâĂ©nergie, lâUS Department of Energy DOE, a lancĂ© lâinitiative Gen IV » en conviant tous les pays intĂ©ressĂ©s Ă sây associer, au sein du groupement Generation IV International Forum GIF. La France a Ă©tĂ© le premier pays Ă rejoindre les Ătats-Unis dans le GIF qui comprend dĂ©sormais 15 partenaires, plus ou moins actifs. La logique de cette dĂ©marche est la suivante dans le dĂ©but de lâĂšre nuclĂ©aire, Ă©normĂ©ment de types diffĂ©rents de rĂ©acteurs ont Ă©tĂ© conçus, construits et testĂ©s, mais de cette foule de dĂ©monstrateurs et prototypes nâont Ă©mergĂ© quâune poignĂ©e de filiĂšres commerciales par un processus qui rappelle la sĂ©lection naturelle en palĂ©ontologie. Aujourdâhui, 85% des rĂ©acteurs en opĂ©ration dans le monde appartiennent Ă seulement deux filiĂšres, les rĂ©acteurs Ă eau pressurisĂ©e REP et les rĂ©acteurs Ă eau bouillante REP. Robustes, fiables et Ă©conomiques, ces rĂ©acteurs se sont rĂ©vĂ©lĂ©s les gagnants de la sĂ©lection naturelle, selon les critĂšres qui correspondaient Ă lâenvironnement des annĂ©es 1970 et 1980 et qui sont encore largement valables aujourdâhui. Pendant trois ans, les experts des pays du GIF ont Ă©laborĂ© des critĂšres de sĂ©lection, puis passĂ© au crible de ces critĂšres plus dâune centaine de concepts, la plupart ayant dĂ©jĂ Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s dans le passĂ© mais non retenus dans le contexte de leur Ă©poque. Les critĂšres GEN IV Quels sont donc ces nouveaux critĂšres ? On attend de la gĂ©nĂ©ration IV quâelle rĂ©ponde aux exigences dâun contexte qui sera diffĂ©rent. On en attend une meilleure utilisation des matiĂšres fissiles, une gestion plus efficace des dĂ©chets radioactifs Ă vie longue, une meilleure rĂ©sistance Ă la prolifĂ©ration, une sĂ»retĂ© au moins aussi poussĂ©e que celle de la gĂ©nĂ©ration III et la capacitĂ© de sâouvrir Ă dâautres applications que la seule fourniture dâĂ©lectricitĂ© dessalement de lâeau de mer, production de chaleur de procĂ©dĂ©, production dâhydrogĂšne pour fabriquer ou amĂ©liorer des carburants de synthĂšse, etc. Le premier critĂšre, essentiel Ă la durabilitĂ© de lâoption nuclĂ©aire, ne faisait pas partie des propositions initiales amĂ©ricaines en 1999, câĂ©tait encore sous la prĂ©sidence Clinton, mais a Ă©tĂ© ajoutĂ© sous lâinfluence de la France et du Japon. Les ressources dâuranium identifiĂ©es aujourdâhui Ă un coĂ»t de production infĂ©rieur ou Ă©gal Ă 260 $ par kilo dâuranium seraient suffisantes pour alimenter le parc mondial actuel â un peu moins de 450 rĂ©acteurs â pendant plus dâun siĂšcle, et les experts considĂšrent quâil reste encore Ă dĂ©couvrir au moins le double de cette quantitĂ©. Mais si le parc doublait ou quadruplait dans les dĂ©cennies qui viennent, le siĂšcle en question se rĂ©duirait comme une peau de chagrin et lâĂ©lectricitĂ© nuclĂ©aire sâĂ©teindrait assez vite faute de combustible⊠si on le renouvelait avec des rĂ©acteurs de technologies identiques ou de performances comparables. Câest donc principalement ce critĂšre ainsi, Ă moindre titre, que le critĂšre concernant les dĂ©chets de longue durĂ©e de vie, qui imposent de changer la technologie entre la gĂ©nĂ©ration III REP et REB et la gĂ©nĂ©ration IV Lire Production et gestion des dĂ©chets radioactifs industries Ă©lectronuclĂ©aires. En effet, les REP et REB dâaujourdâhui nâutilisent guĂšre plus de 0,7% de toute lâĂ©nergie potentielle contenue dans lâuranium extrait des mines Ă lâamont du cycle de combustible. En ne jouant que sur le combustible, sans modifier profondĂ©ment la technologie des rĂ©acteurs Ă eau ordinaire, on pourrait amĂ©liorer ce facteur dâutilisation baisse du contenu rĂ©siduel de lâuranium appauvri en isotope U235, augmentation de lâĂ©nergie moyenne des neutrons dans des cĆurs sous-modĂ©rĂ©s, utilisation de thorium, etc. Mais, dâun avis gĂ©nĂ©ral, on pourrait au grand maximum atteindre 2%, ce qui constituerait un grand progrĂšs mais insuffisant pour rendre lâoption nuclĂ©aire durable. Notons au passage que cette souplesse sera sans doute nĂ©cessaire pour permettre la transition entre gĂ©nĂ©rations III et IV, transition qui sâĂ©talera forcement sur plusieurs dĂ©cennies. La surgĂ©nĂ©ration La quasi-totalitĂ© des rĂ©acteurs en marche utilisent un modĂ©rateur, pour fonctionner avec des neutrons thermiques dont la vitesse est la mĂȘme que celle des atomes du milieu oĂč ils se propagent, atomes agitĂ©s sous lâeffet de la tempĂ©rature. Dans les rĂ©acteurs Ă neutrons rapides RNR, au contraire, on Ă©vite de ralentir les neutrons entre la fission qui leur donne naissance et celle quâils vont provoquer. Le cĆur de ces rĂ©acteurs est donc dĂ©pourvu de modĂ©rateur, ce qui exclut, notamment, de les refroidir avec de lâeau liquide, ordinaire ou lourde. Les propriĂ©tĂ©s dâinteraction du plutonium avec les neutrons rapides confĂšrent aux RNR leur atout principal la surgĂ©nĂ©ration. Le combustible de presque tous les rĂ©acteurs actuels est un mĂ©lange de deux isotopes de lâuranium, 235U et 238U. Les neutrons thermiques provoquent facilement la fission de 235U, mais pas celle de lâisotope 238. En revanche, quand ils sont absorbĂ©s par un noyau 238U, celui-ci subit deux dĂ©sintĂ©grations successives qui le transforment assez rapidement en plutonium 239Pu qui, lui, est facilement fissile. Ainsi donc, pendant la production dâĂ©nergie, la disparition des noyaux fissiles 235U est partiellement compensĂ©e par une production de noyaux fissiles 239Pu. Partiellement, parce que dans un rĂ©acteur Ă eau ordinaire, REP ou REB, pour dix noyaux fissiles qui disparaissent il ne se produit que six nouveaux noyaux fissiles. En revanche, dans un RNR dont on a conçu le cĆur Ă cet effet, on peut convertir Ă tout instant plus de noyaux de 238U en plutonium que lâon ne fait disparaĂźtre de noyaux de plutonium par fission et capture câest ce quâon appelle la surgĂ©nĂ©ration. On peut, en quelque sorte, considĂ©rer que le plutonium est lâĂ©quivalent dâun catalyseur, qui permet la consommation de lâuranium 238, tout en Ă©tant rĂ©gĂ©nĂ©rĂ© et mĂȘme au-delĂ dans la rĂ©action. Câest la surgĂ©nĂ©ration qui permet dâexploiter les rĂ©serves dâĂ©nergie de lâuranium 238, qui est 140 fois plus abondant dans la nature que lâuranium 235. Les RNR permettront de ce fait dâutiliser comme combustible les grandes quantitĂ©s dâuranium appauvri entreposĂ©es dans le monde et qui, autrement, devraient ĂȘtre traitĂ©es comme des dĂ©chets radioactifs. Autant dire quâavec les surgĂ©nĂ©rateurs, il nây aura pas de problĂšme de pĂ©nurie de matiĂšre fissile pendant des millĂ©naires Six concepts Gen IV A lâissue de ses trois annĂ©es prĂ©liminaires, le Forum international GĂ©nĂ©ration IV a esquissĂ© les portraits-robots de six systĂšmes nuclĂ©aires souhaitables afin de guider la R&D qui permettra Ă certains dâentre eux dâĂȘtre mĂ»rs pour lâindustrialisation Ă lâĂ©chĂ©ance considĂ©rĂ©e Figure 7. La moitiĂ© des ces six cibles sont des RNR, ce qui souligne lâimportance du critĂšre dâutilisation de la matiĂšre fissile. Une des avancĂ©es importantes du GIF est de considĂ©rer des systĂšmes nuclĂ©aires, et pas uniquement des rĂ©acteurs le systĂšme comprend en effet dĂšs la conception initiale non seulement le rĂ©acteur mais tout le cycle du combustible associĂ©. RĂ©acteurs Ă neutrons rapides refroidis au sodium liquide Bien que prĂ©cĂ©dĂ© par dâautres RNR, câest le rĂ©acteur français PhĂ©nix, en fonctionnement de 1973 Ă 2009, qui a, le premier, apportĂ© la dĂ©monstration de la surgĂ©nĂ©ration en recyclant plusieurs fois son propre plutonium. En 1977, alors que le choc pĂ©trolier de 1974 avait incitĂ© de nombreux pays Ă programmer des dĂ©veloppements nuclĂ©aires ambitieux, la France a dĂ©cidĂ©, avec des partenaires dâItalie et dâAllemagne, de construire sur le site de Creys Malville un prototype RNR surgĂ©nĂ©rateur de taille industrielle, SuperphĂ©nix, de 1200 MWe, qui est entrĂ© en service en 1985 figure 6. SuperphĂ©nix a connu des problĂšmes techniques de jeunesse, rĂ©solus au fur et Ă mesure â câest prĂ©cisĂ©ment le rĂŽle dâun prototype dâessuyer les plĂątres dâune nouvelle technologie â mais il a aussi connu des problĂšmes administratifs et, surtout, focalisĂ© sur lui lâopposition de tous les mouvements antinuclĂ©aires dâEurope. En effet, pour un militant antinuclĂ©aire, il suffit dâattendre quelques dĂ©cennies pour que les rĂ©acteurs actuels doivent sâarrĂȘter faute de matiĂšre fissile abordable⊠mais avec la surgĂ©nĂ©ration, on parle de millĂ©naires ? IntolĂ©rable ! Câest pourquoi les Allemands ont abandonnĂ© leur RNR de Kalkar et câest pourquoi, en France, le parti Vert a exigĂ© et obtenu de ses partenaires de la majoritĂ© plurielle lâarrĂȘt de SuperphĂ©nix en 1997. Depuis, le flambeau des RNR au sodium a Ă©tĂ© repris par les Russes et les Chinois. RĂ©acteurs Ă neutrons rapides refroidis au plomb liquide Les Russes dĂ©veloppent une alternative au sodium pour les RNR refroidis par un mĂ©tal liquide il sâagit soit du plomb, soit de lâeutectique plomb-Bismuth, quâils ont utilisĂ©s dans le passĂ© pour certains de leurs sous-marins nuclĂ©aires. Les deux sont relativement inertes et ne prĂ©sentent donc pas les risques chimiques du sodium liquide. En revanche, ils prĂ©sentent dâautres inconvĂ©nients. Leur densitĂ© est trĂšs Ă©levĂ©e, ce qui requiert de fortes puissances de pompage et prĂ©sente des risques mĂ©caniques sous sollicitation sismique. En outre, ils sont tout aussi opaques que le sodium et leur forte densitĂ© rend difficile dây immerger des instruments de visualisation. Le plomb doit ĂȘtre maintenu vers 400°C pour rester liquide. Lâeutectique Pb-Bi reste liquide vers 100°C, comme le sodium, mais sous flux neutronique le bismuth se transmute en polonium trĂšs radiotoxique. De plus, les rĂ©serves mondiales de bismuth ne semblent pas considĂ©rables. Pour Ă©viter que le plomb nâattaque le nickel des aciers inoxydables, il faut ajuster trĂšs finement le potentiel oxygĂšne pour maintenir une couche dâoxyde Ă©pitaxiale protectrice sans risquer de colmater les circuits. Tout rĂ©cemment, les Russes ont dĂ©cidĂ© de construire un prototype de petite puissance appelĂ© BREST. Les Belges ont lâintention de construire un rĂ©acteur dâirradiation MYRRHA, RNR au plomb qui serait hybride, câest Ă dire avec un cĆur sous-critique suralimentĂ© en neutrons par la spallation de noyaux lourds soumis au bombardement de protons de trĂšs haute Ă©nergie provenant dâun accĂ©lĂ©rateur couplĂ© au rĂ©acteur. RĂ©acteurs Ă neutrons rapides refroidis par gaz Le troisiĂšme type de RNR retenu comme concept-cible par le GIF utiliserait un gaz comme fluide caloporteur. On aurait ainsi Ă la fois les avantages de la surgĂ©nĂ©ration et ceux de la haute tempĂ©rature voir ci-aprĂšs. Ce type de rĂ©acteur est attrayant sur le papier, mais encore assez futuriste car son combustible reste Ă inventer puisque ce ne peut ĂȘtre ni celui des RNR au sodium ni celui des HTR. RĂ©acteurs Ă trĂšs haute tempĂ©rature Les rĂ©acteurs Ă haute tempĂ©rature, et leur version future dĂ©nommĂ©e Very Hight Temperature Reactor VHTR, sont des rĂ©acteurs modĂ©rĂ©s au graphite et refroidis au gaz hĂ©lium sous pression. Leur originalitĂ© vient de leur combustible celui-ci est constituĂ© de microbilles enrobĂ©es de plusieurs couches comme lâamande dâune dragĂ©e est enrobĂ©e de couches de sucre. Lâune des couches, en carbure de silicium, est Ă©tanche aux produits de fission et joue le rĂŽle de la gaine dâun Ă©lĂ©ment combustible, les autres sont constituĂ©es de carbone plus ou moins dense. Ces particules enrobĂ©es, dâun diamĂštre total voisin du millimĂštre, sont noyĂ©es dans du graphite pour former des sphĂšres de la taille dâune boule de billard Pebble Bed Modular Reactor PBMR fait de blocs prismatiques traversĂ©s de canaux que lâon assemble comme un jeu de construction ; Gas-Turbine Modular Helium GT-MHR, concept Ă prismes Figure 9. FormĂ© dâun assemblage de prismes ou dâun tas de boulets, le cĆur dâun rĂ©acteur Ă haute tempĂ©rature est rĂ©fractaire et ne peut pratiquement pas fondre. Il permet de chauffer de lâhĂ©lium Ă 1000°C en gardant le centre du combustible plus froid que celui dâun REP dont lâeau est Ă 320°C. Quelques prototypes ont fonctionnĂ© dans le passĂ©, dĂ©montrant la faisabilitĂ© et lâintĂ©rĂȘt de ces cĆurs, mais pas la compĂ©titivitĂ© du rĂ©acteur pour la production dâĂ©lectricitĂ© seule. Les Chinois sont aujourdâhui les plus actifs dans le dĂ©veloppement des HTR. Dans la gĂ©nĂ©ration IV, le VHTR vise la cogĂ©nĂ©ration dâĂ©lectricitĂ© et de chaleur de procĂ©dĂ©. Le VHTR est un rĂ©acteur Ă neutrons thermiques dont lâutilisation de la matiĂšre fissile reste mĂ©diocre il devra cohabiter avec des RNR. RĂ©acteur Ă eau supercritique et rĂ©acteur Ă sels fondus RSF Le premier est une extrapolation du REP oĂč on augmente la pression jusquâĂ 25 MPa, oĂč lâeau devient un fluide supercritique, ni liquide ni gaz. Ce fluide a des propriĂ©tĂ©s attrayantes, mais la pression Ă lâintĂ©rieur des circuits est considĂ©rable. Le second utilise des sels fissiles fondus fluorures dâuranium, thorium, bĂ©ryllium et lithium Ă la fois comme combustible et comme caloporteur. Ils peuvent fonctionner en neutrons thermiques ou en neutrons rapides et se prĂȘtent particuliĂšrement bien Ă lâutilisation du thorium. Ce type de rĂ©acteur ne nĂ©cessite pas de fabrication du combustible liquide, mais il faut lui associer une usine chimique dâĂ©puration en ligne. Seul un trĂšs petit prototype a fonctionnĂ© en fin des annĂ©es 1960 tout reste Ă dĂ©velopper Figure 10. LâEncyclopĂ©die de lâĂnergie est publiĂ©e par lâAssociation des EncyclopĂ©dies de lâEnvironnement et de lâĂnergie contractuellement liĂ©e Ă lâuniversitĂ© Grenoble Alpes et Ă Grenoble INP, et parrainĂ©e par lâAcadĂ©mie des sciences. Pour citer cet article, merci de mentionner le nom de lâauteur, le titre de lâarticle et son URL sur le site de lâEncyclopĂ©die de lâEnergie. Les articles de lâEncyclopĂ©die de lâĂnergie sont mis Ă disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution â Pas dâUtilisation Commerciale â Pas de Modification International.
Laplupart des centrales solaires Ă concentration ont une meilleure performance que les centrales nuclĂ©aires et certaines sont Ă Ă©galitĂ© avec celles Ă charbon. Cependant, la production d'Ă©nergie solaire par concentration dĂ©pend d'un rayonnement direct normal presque parfait qui ne se trouve gĂ©nĂ©ralement que dans les rĂ©gions de type dĂ©sertique. Il peut doncCette premiĂšre mondiale devrait permettre selon ses promoteurs de recycler des combustibles usĂ©s. Nous avons tous encore en tĂȘte les images de chaos Ă la centrale nuclĂ©aire de Fukushima au Japon aprĂšs le tremblement de terre et le tsunami. Aujourd'hui, Ă l'Institut Von Karman de Rhode-Saint-GenĂšse, des ingĂ©nieurs essaient de reproduire l'effet de ce tremblement de terre sur un modĂšle rĂ©duit. La simulation de ce qui passe Ă l'intĂ©rieur d'un rĂ©acteur dans le liquide de refroidissement pendant les secousses est impressionnante. Philippe Planquart, l'ingĂ©nieur responsable du projet Ă l'Institut Von Karman explique que l'on peut ainsi rajouter des Ă©lĂ©ments dans le rĂ©acteur ou formuler des recommandations pour modifier le design et tester pour diminuer les dĂ©placements de la surface du liquide qu'on peut observer pendant le test. En clair, on cherche ici Ă amĂ©liorer la structure pour contrecarrer l'apparition de ces grosses vagues qui peuvent mettre en danger la sĂ©curitĂ© de ce rĂ©acteur. Dans une autre reproduction miniature, on perturbe le liquide de refroidissement et on en visualise les turbulences. Les zones de hautes tempĂ©ratures en particulier sont Ă Ă©viter, car elle peuvent dĂ©tĂ©riorer les matĂ©riaux. Chiara Spaccapaniccia, ingĂ©nieure et doctorante Ă l'Institut Von Karman nous donne les raisons de ces tests "Avant de construire le rĂ©acteur il faut dĂ©montrer qu'en matiĂšre d'hydraulique, il marche bien, dit-elle, donc, qu'il n'y a pas trop de rĂ©sistance Ă l'Ă©coulement et que l'Ă©coulement est capable d'enlever la chaleur produite par le coeur." Tests en modĂšle rĂ©duit inĂ©dits dans le nuclĂ©aire belge ExpĂ©rimenter des Ă©vĂ©nements extrĂȘmes comme des sĂ©ismes Ă petite Ă©chelle avant mĂȘme de concevoir le vrai rĂ©acteur, c'est nouveau et mĂȘme complĂštement inĂ©dit dans le domaine nuclĂ©aire belge. Mais le rĂ©acteur que l'on teste ici, est trĂšs loin d'ĂȘtre ordinaire. Ce n'est pas celui que l'on trouve dans nos centrales nuclĂ©aires. Myrrha, c'est son nom, c'est le premier prototype mondial de rĂ©acteur de nouvelle gĂ©nĂ©ration. Contrairement Ă ce qui se passe dans nos rĂ©acteurs actuels, il est trĂšs facile Ă arrĂȘter, il dispose d'un accĂ©lĂ©rateur, pour l'allumer et l'Ă©teindre, sorte d'interrupteur marche/arrĂȘt. Plus sĂ»r, plus facile Ă utiliser et Ă contrĂŽler, il serait aussi beaucoup plus efficace... Et ce n'est pas tout, ajoute Hamid Ait Abderrahim, le directeur gĂ©nĂ©ral adjoint du Centre d'Ă©tude de l'Ă©nergie nuclĂ©aire de Mol "On a besoin d'aucun Ă©lĂ©ment que ce soit un moteur ou une pompe qui aurait besoin d'une Ă©nergie extĂ©rieure, pour refroidir le rĂ©acteur.. Donc, ... avec une source chaude en bas et une source froide en haut, la diffĂ©rence de tempĂ©rature va faire que le liquide va circuler de lui-mĂȘme." Pas de problĂšme donc en cas de panne d'Ă©lectricitĂ©. Enfin, cerise sur ce gĂąteau nuclĂ©aire, le petit nouveau permettrait aussi de rĂ©duire la dangerositĂ© de certains de nos dĂ©chets radioactifs les plus toxiques, en diminuant leur durĂ©e de vie de Ă 300 ans, ajoute Hamid Ait Abderrahim. Solution miracle pour des dĂ©chets radioactifs? Une solution miracle vraiment pour ces encombrants dĂ©chets? Ce n'est pas du tout l'avis de Jan Vande Putte spĂ©cialiste du nuclĂ©aire chez Greenpeace "On va crĂ©er des dĂ©chets secondaires parce que si on commence Ă dĂ©truire physiquement ces dĂ©chets, puis les dissoudre dans des acides, etc. On va produire des volumes plus important encore. le retraitement augmente le volume de radioactivitĂ©." Autrement dit, les dĂ©chets seront plus nombreux et il sera encore plus difficile de s'en dĂ©barrasser. Pour Greenpeace, il faudrait investir autrement dans la recherche nuclĂ©aire et notamment dans le traitement dĂ©finitif des dĂ©chets radioactifs dĂ©jĂ produits. Entre innovation, communication bien rĂ©glĂ©e et rĂ©els bĂ©nĂ©fices pour notre avenir, la seule certitude c'est que cet ambitieux projet europĂ©en devrait coĂ»ter prĂšs 960 millions d'euros dont 40% pris en charge par la Belgique. Pascale BollekensCodycrossMoteur que l'on trouve dans une centrale nuclĂ©aire Voici toutes les solution Moteur que l'on trouve dans une centrale nuclĂ©aire. CodyCross est un jeu addictif dĂ©veloppĂ© par
En Inde, la loi du silence sur les dĂ©boires de lâindustrie nuclĂ©aire est draconienne. Mais grĂące Ă lâaction infatigable de Pradeep Indulkar, ingĂ©nieur du nuclĂ©aire reconverti en rĂ©alisateur de documentaires antinuclĂ©aires, le martyr de la ville de Tarapur, voisine dâune centrale nuclĂ©aire fuyarde, filtre au travers du mur de la censure dâ Indulkar, ingĂ©nieur du nuclĂ©aire, parce quâil souffrait de maladies provoquĂ©es par son mĂ©tier, est devenu militant antinuclĂ©aire. Il a rĂ©alisĂ© deux documentaires "High Power" sur la centrale nuclĂ©aire de Tarapur et sur ses impacts sanitaires et socio-Ă©conomiques dramatiques, et "JaĂŻtapur en direct", autre documentaire sur les luttes contre le projet dâAreva de construire six rĂ©acteurs EPR Ă JaĂŻtapur, qui constitueraient la plus grande centrale nuclĂ©aire au monde â en pleine zone sismique. Le directeur gĂ©nĂ©ral de lâAIEA, Yukiya Amano, Ă©coute un briefing sur les "amĂ©liorations de sĂ»retĂ©" censĂ©ment apportĂ©es Ă la centrale de Tarapur Ă la suite de Fukushima 12 mars 2013. Loi du silence En Inde, la loi du silence sâapplique Ă lâindustrie nuclĂ©aire de maniĂšre beaucoup plus stricte que nulle part ailleurs. La vente de radiamĂštres Ă©tant interdite dans ce pays, les habitants ne peuvent pas vĂ©rifier la radioactivitĂ© des sols, ni des aliments. Sur les sites internet, trĂšs peu dâinformations arrivent Ă filtrer, toujours les mĂȘmes, trĂšs sommaires. LâAIEA Agence Internationale de lâĂnergie Atomique elle-mĂȘme nâest au courant de rien dâimportant juste un Ă©vĂ©nement de niveau 1 sur lâĂ©chelle INES Ă Tarapur. Selon ce critĂšre, la centrale serait donc la plus fiable du monde ! Pourtant lâĂ©tat sanitaire dĂ©crit dans "High Power" prouve que la rĂ©gion autour de la centrale de Tarapur est fortement contaminĂ©e par la radioactivitĂ©. LâĂtat indien cache cette vĂ©ritĂ© et la communautĂ© internationale sâaccommode trĂšs bien de ce silence. Yukiya Amano visite la salle de commande de la centrale de Tarapur 12 mars 2013. Maladies radio-induites "High Power" nous montre une population qui souffre non seulement dâavoir Ă©tĂ© dĂ©portĂ©e brutalement, spoliĂ©e, exploitĂ©e par lâindustrie nuclĂ©aire, mais aussi dâavoir Ă©tĂ© contaminĂ©e par des radionuclĂ©ides Ă©chappĂ©s de la centrale nuclĂ©aire de Tarapur au cours de fuites accidentelles. Des tĂ©moins racontent les maladies dont ils souffrent cancers de la thyroĂŻde et dâautres types inconnus dans la rĂ©gion, stĂ©rilitĂ©, fausses couches, crises cardiaques, paralysies, tuberculose, maux de tĂȘte, hypertension, problĂšmes de reins, handicaps moteurs, maladies psychiatriques, mortalitĂ© infantile, douleurs articulaires, etc. Exactement les mĂȘmes pathologies que celles qui ont Ă©tĂ© dĂ©crites Ă Tchernobyl. Tous les tĂ©moins soupçonnent la centrale dâĂȘtre la cause de leurs maladies et de nombreux dĂ©cĂšs suspects. Sonia Save, mĂ©decin- chef de la clinique de Tarapur, confirme la rĂ©alitĂ© de ces maladies inhabituelles et leur cause la radioactivitĂ©. Une ville totalement sinistrĂ©e Tarapur, ville martyre, se vide de ses habitants. Elle meurt avec eux. Des quartiers abandonnĂ©s, une population sacrifiĂ©e au profit de la centrale nuclĂ©aire qui vit dans la prĂ©caritĂ© la plus totale, sans mĂȘme lâeau courante ni lâĂ©lectricitĂ© ! La nature souffre des ondes Ă©lectromagnĂ©tiques Ă©mises par les lignes THT acheminant lâĂ©lectricitĂ© produite par la centrale les plantes refusent de se dĂ©velopper normalement et ne portent plus les fruits attendus. Les populations de poissons ont disparu dans la zone de la centrale. Tarapur, autrefois port de pĂȘche actif et productif, est dĂ©sert. Les pĂȘcheurs nâont pas les moyens de payer du fuel pour aller pĂȘcher au large et sâils sâapprochent trop prĂšs de la centrale, on leur tire dessus. La pĂȘche de subsistance ne suffit plus Ă nourrir la population. Ce tract de la NPCIL Nuclear Power Corporation of India vante le fait que "les activitĂ©s de pĂȘche continuent Ă proximitĂ© des centrales nuclĂ©aires". Allez dire ça aux pĂȘcheurs de Tarapur... Mais cette situation sanitaire et Ă©conomique dĂ©sastreuse est connue des Indiens qui se mobilisent contre le projet dâAreva de construire six rĂ©acteurs EPR Ă JaĂŻtapur, qui constitueraient la plus grande centrale nuclĂ©aire au monde â en pleine zone sismique ! La centrale de Tarapur, qui Ă©tait censĂ©e ĂȘtre un facteur de progrĂšs social et Ă©conomique pour la rĂ©gion, a provoquĂ© exactement lâinverse expropriations sans compensations, violences policiĂšres, misĂšre, chĂŽmage, maladies radio-induites, ghettoĂŻsation des populations. La pollution chimique et thermique a ravagĂ© les fonds marins. Cette centrale a provoquĂ© autour dâelle une catastrophe Ă©cologique, sanitaire et sociale voilĂ en trois mots le message que Pradeep Indulkar tente de faire passer. La centrale de Tarapur La centrale n°1 comprend deux rĂ©acteurs Ă eau bouillante de 160 MW chacun, qui sont les premiers Ă avoir Ă©tĂ© construits en Asie, les travaux ayant dĂ©butĂ© en 1964 et la mise en service effectuĂ©e en 1969. La centrale n°2 est constituĂ©e de deux rĂ©acteurs Ă eau lourde pressurisĂ©e de 540 MW chacun. Il sâagit de la centrale la plus importante installĂ©e en Inde. Elle a Ă©tĂ© construite en 6 ans, la mise en service du premier rĂ©acteur sâest produite en 2005 et celle du second en 2006. Les accidents survenus Ă Tarapur DâaprĂšs Pradeep Indulkar, le gouvernement indien tient secret toute information concernant le nuclĂ©aire. InterrogĂ©e, lâAERB Ă©quivalent de lâAutoritĂ© de SĂ»retĂ© NuclĂ©aire en Inde nâ a donnĂ© aucune rĂ©ponse. La transparence nâexiste pas en Inde. Cela signifie quâon ne peut pas remonter aux sources des dĂ©clarations dâaccidents. Cependant, on trouve sur internet des rapports succincts qui relatent des accidents et des incidents nuclĂ©aires qui seraient survenus dans cette centrale En septembre 1973, des dysfonctionnements de vannes, de pompes et de barres de contrĂŽle avaient provoquĂ© un niveau de radioactivitĂ© beaucoup plus Ă©levĂ© que ne le permettent les normes internationales de protection contre les radiations. Une opĂ©ration avait Ă©tĂ© menĂ©e pour que le poisson contaminĂ© ne soit pas mis sur le marchĂ©. Le gouvernement avait indemnisĂ© les pĂȘcheurs. Les pĂȘcheurs contaminĂ©s avaient Ă©tĂ© soignĂ©s en secret. La centrale avait Ă©tĂ© fermĂ©e jusquâĂ ce que les problĂšmes techniques ne fussent rĂ©solus. Une fuite majeure aurait eu lieu en 1974 Ă Tarapur qui aurait mĂȘme fait envisager Ă Indira Gandhi au pouvoir Ă ce moment-lĂ de fermer le rĂ©acteur en cause ou le site... On nâa jamais su la gravitĂ© de lâaccident sur lâĂ©chelle INES. Il y a pourtant eu deux morts sur le coup et un troisiĂšme, lâingĂ©nieur en chef, au bout de trois ans dâagonie. En 1979, une importante fuite dâeau radioactive a exposĂ© 300 travailleurs Ă des doses trĂšs au-dessus des normes. Le 10 septembre 1989 sâest produite une fuite dâiode radioactive, les rĂ©parations ont durĂ© une annĂ©e et coĂ»tĂ© environ 78 millions de dollars. La radioactivitĂ© retrouvĂ©e dans des algues prĂšs de la centrale Ă©tait 700 fois supĂ©rieure au niveau normal. Le 13 mai 1992, un rĂ©acteur nuclĂ©aire de Tarapur a relĂąchĂ© une quantitĂ© anormale de radioactivitĂ© en raison dâune fuite sur une tuyauterie de condenseur de secours. La fuite a libĂ©rĂ© une radioactivitĂ© de 12 curies 444 milliards de Becquerels dans lâenvironnement. La rĂ©paration a durĂ© deux mois et a coĂ»tĂ© deux milliards de dollars. Lâorigine de la dĂ©faillance est attribuĂ©e Ă de la corrosion sous contrainte thermique Le physicien indien Ramana, dans son rĂ©cent livre The power of promise consacrĂ© au programme nuclĂ©aire indien, confirme les nombreux incidents survenus dans le pays avec fuites de produits radioactifs. Il informe Ă©galement de lâusage de MOX, utilisĂ© Ă Tarapur depuis mai 1983 et fourni par Areva. Ce combustible nuclĂ©aire enrichi au plutonium est beaucoup plus Ă©nergĂ©tique mais aussi beaucoup plus dangereux et radio-toxique que le combustible habituel Ă lâuranium. Jacques Terracher Tarapur un ex-patron de la sĂ»retĂ© nuclĂ©aire dĂ©nonce le danger Dans une interview tĂ©lĂ©visĂ©e de dĂ©but 2013, lâex-prĂ©sident de lâAERB lâautoritĂ© de sĂ»retĂ© nuclĂ©aire indienne Adinarayana Gopalakrishnan, trĂšs critique de cette institution quâil a prĂ©sidĂ©e pendant 3 ans de 1993 Ă 1996, ne mĂąche pas ses mots concernant la "sĂ»retĂ©" de la centrale nuclĂ©aire de Tarapur. Il rĂ©vĂšle que, dĂšs 1996, les experts en sĂ»retĂ© nuclĂ©aire auprĂšs de la Maison Blanche, ainsi que ceux de General Electric, lui ont indiquĂ© que, si lâInde se souciait de sĂ»retĂ© nuclĂ©aire, elle devrait fermer dĂ©finitivement les deux rĂ©acteurs de Tarapur. CâĂ©tait il y a bientĂŽt 20 ans... et ils sont encore en activitĂ©. Pour Gopalakrishnan, la centrale de Tarapur est une "bombe Ă retardement" et lâInde est "au bord du dĂ©sastre". Xavier Rabilloud
La fission nuclĂ©aire et la fusion nuclĂ©aire produisent toutes deux de l'Ă©nergie. Leur cycle de fonctionnement n'Ă©met pas de CO2. Pour autant, elles posent les questions du risque technologique et d'une possible mauvaise utilisation du combustible, qui mĂ©ritent d'ĂȘtre regardĂ©es avec attention...LâĂ©nergie issue de la fission nuclĂ©aireLa technologie nuclĂ©aire utilisĂ©e actuellement partout sur Terre se base sur la fission. Elle utilise les noyaux les plus massifs, dont les nuclĂ©ons sont lĂ©gĂšrement trop lourds » par rapport Ă ceux des atomes de masse intermĂ©diaire. La diffĂ©rence est trĂšs petite moins de 1 % par nuclĂ©on mais elle correspond Ă une Ă©nergie gigantesque, que l'on cherche Ă exploiter. Les 435 rĂ©acteurs nuclĂ©aires en service dans le monde en 2014 utilisent ce principe pour produire de l'Ă©lectricitĂ©. Plus prĂ©cisĂ©ment, ils ne produisent pas directement de l'Ă©lectricitĂ© mais de la chaleur. Cette chaleur est ensuite utilisĂ©e pour entraĂźner une turbine Ă vapeur qui, Ă son tour, alimente un grand gĂ©nĂ©rateur. La spĂ©cificitĂ© du nuclĂ©aire rĂ©side donc dans la premiĂšre Ă©tape produire de la chaleur Ă partir de rĂ©actions nuclĂ©aire fournit 13 % de la production mondiale d'Ă©lectricitĂ© donnĂ©es 2011, soit environ 5 % de la consommation totale d'Ă©nergie. En France, elle assure 76 % de la production sa forme actuelle, l'Ă©nergie nuclĂ©aire est basĂ©e sur la fission de l'uranium, plus prĂ©cisĂ©ment de son isotope le plus rare l'uranium 235. Les rĂ©serves actuelles d'uranium permettraient d'alimenter la filiĂšre en combustible pendant environ 100 ans, au niveau de prix et de technologie actuel. Cette durĂ©e serait sensiblement allongĂ©e si on prenait en compte les rĂ©serves d'uranium plus coĂ»teux. Si on exploitait Ă©galement l'isotope d'uranium le plus abondant l'uranium 238, la durĂ©e possible d'exploitation augmenterait au moins d'un facteur 100. Pour autant, ce n'est possible qu'avec les surgĂ©nĂ©rateurs qui sont capables de convertir l'uranium 238 en coĂ»t d'investissement d'une centrale nuclĂ©aire est Ă©levĂ© plusieurs milliards d'euros, mais les coĂ»ts d'exploitation sont bas. Les centrales nuclĂ©aires sont principalement adaptĂ©es pour fournir la charge de base » d'Ă©lectricitĂ©, pas pour rĂ©pondre Ă des fluctuations rapides de la avantages de la fission nuclĂ©aire sont de diminuer la dĂ©pendance aux pays producteurs de gaz et de pĂ©trole, d'ĂȘtre intĂ©ressante sur le plan Ă©conomique et de ne pas Ă©mettre de CO2. La fission a l'inconvĂ©nient de permettre de mauvaises utilisations de l'Ă©nergie nuclĂ©aire la prolifĂ©ration. L'uranium 235 et le plutonium 239 qui est produit automatiquement en petites quantitĂ©s quand un rĂ©acteur fonctionne peuvent servir Ă la confection d'une bombe nuclĂ©aire. Ceci dit, cela nĂ©cessite de produire de l'uranium nettement plus enrichi que celui qu'on trouve dans un rĂ©acteur, ou bien d'extraire le plutonium 239 du combustible nuclĂ©aire si les rĂ©acteurs nuclĂ©aires modernes obĂ©issent Ă tous les critĂšres de sĂ©curitĂ©, des accidents majeurs peuvent se produire en cas de panne du systĂšme de refroidissement. C'est principalement Ă cause de la chaleur rĂ©siduelle qui est produite mĂȘme aprĂšs l'arrĂȘt du rĂ©acteur, comme l'a montrĂ© la catastrophe de Fukushima en 2011. Des rĂ©acteurs Ă sĂ©curitĂ© intrinsĂšque sont en cours de dĂ©veloppement, mais ils ne seront pas disponibles avant traitement des dĂ©chets nuclĂ©aires reste un problĂšme Ă rĂ©soudre, mĂȘme si les quantitĂ©s de dĂ©chets restent faibles ils peuvent ĂȘtre stockĂ©s sans danger dans des mines de sel, d'argile ou de granite. Les inconvĂ©nients de l'Ă©nergie nuclĂ©aire doivent ĂȘtre soigneusement mis en balance avec l'effet des carburants fossiles sur le changement fusion nuclĂ©aire quels avantages ?La fusion nuclĂ©aire ne pourra pas contribuer Ă la production mondiale d'Ă©nergie avant 2050. Elle est toujours en phase expĂ©rimentale. Mais si sa faisabilitĂ© technique et Ă©conomique est dĂ©montrĂ©e, son potentiel est Ă©norme puisqu'elle utilise un carburant disponible pendant des milliards d'annĂ©es. Un litre d'eau ordinaire contient suffisamment de deutĂ©rium pour produire l'Ă©quivalent en Ă©nergie de 200 litres de pĂ©trole. Le combustible des rĂ©acteurs de fusion est abondant et disponible. Les rĂ©acteurs de fusion prendront sans doute la forme de grandes installations, comparables aux rĂ©acteurs de fission actuels produisant MW d'Ă©lectricitĂ©. Les problĂšmes liĂ©s au traitement des dĂ©chets seront probablement bien moindres pour les rĂ©acteurs de fusion que pour les rĂ©acteurs de fission actuels. Des accidents importants semblent peu probables avec la nombreuses nations sont aujourd'hui impliquĂ©es en totale collaboration dans la recherche sur la fusion. Le rĂ©acteur expĂ©rimental Iter est le fruit de la coopĂ©ration entre de nombreux pays Chine, CorĂ©e du Sud, Ătats-Unis, Europe, Inde, Japon et Russie.
Lecturemath devoirs cp ce1 suivi en ligne 03/03/2020 04/14/2020 bofs Maths pour reussir sa partie de peche devoir maison L'enfant dispose d'un clavier avec les alphas Ce livre a Ă©tĂ© trĂšs surpris en raison de sa note rating et a obtenu environ avis des utilisateurs Pour commencer, je recommande une prĂ©sentation sympa et rapide, accessibles Ă tous, que lâon peut trouver enLes applications du moteur Stirling peuvent ĂȘtre divisĂ©es en trois catĂ©gories principales entraĂźnement mĂ©caniquechauffage et refroidissementSystĂšmes de gĂ©nĂ©ration Ă©lectriqueUn moteur Stirling est un moteur thermique qui fonctionne par compression et dĂ©tente cycliques d'air ou d'un autre gaz, le fluide de travail. Au cours du cycle de Stirling, il y a une conversion nette de la chaleur en travail mĂ©canique. Le moteur thermique Ă cycle de Stirling fonctionnera Ă©galement en sens inverse, en utilisant un apport d'Ă©nergie mĂ©canique pour entraĂźner le transfert de chaleur dans le sens inverse c'est-Ă -dire une pompe Ă chaleur ou un rĂ©frigĂ©rateur.Production d'Ă©lectricitĂ© Ă l'aide d'un moteur StirlingĂnergie nuclĂ©aireIl existe un potentiel pour les moteurs Stirling Ă propulsion nuclĂ©aire dans les centrales Ă©lectriques. Le remplacement des turbines Ă vapeur des centrales nuclĂ©aires par des moteurs Stirling pourrait simplifier la centrale, produire un rendement plus Ă©levĂ© et rĂ©duire les sous-produits conceptions de rĂ©acteurs surgĂ©nĂ©rateurs utilisent du sodium liquide comme caloporteur. Si la chaleur doit ĂȘtre utilisĂ©e dans une centrale Ă vapeur, un Ă©changeur de chaleur eau/sodium est nĂ©cessaire, ce qui est prĂ©occupant car le sodium rĂ©agit violemment avec l'eau. Un moteur Stirling Ă©limine le besoin d'eau Ă n'importe quelle partie du cycle. Cela prĂ©senterait des avantages pour les installations nuclĂ©aires dans les rĂ©gions solaireLe moteur Stirling se trouve au centre d'un miroir parabolique, un moteur Stirling peut convertir l'Ă©nergie solaire en Ă©lectricitĂ© avec une meilleure efficacitĂ© que les cellules photovoltaĂŻques non concentrĂ©es, et comparable au photovoltaĂŻque et Ă©lectricitĂ© combinĂ©esDans un systĂšme de production combinĂ©e de chaleur et d'Ă©lectricitĂ© CHP, l'Ă©nergie mĂ©canique ou Ă©lectrique est gĂ©nĂ©rĂ©e de maniĂšre normale, cependant, la chaleur rĂ©siduelle Ă©mise par le moteur est utilisĂ©e pour fournir une application de chauffage secondaire. Cela peut ĂȘtre pratiquement tout ce qui utilise de la chaleur Ă basse tempĂ©rature. Il s'agit souvent d'une utilisation d'Ă©nergie prĂ©existante, comme le chauffage de locaux commerciaux, le chauffage d'eau rĂ©sidentiel ou un procĂ©dĂ© centrales thermiques du rĂ©seau Ă©lectrique utilisent du combustible pour produire de l'Ă©lectricitĂ©. Cependant, il existe de grandes quantitĂ©s de chaleur rĂ©siduelle qui ne sont souvent pas utilisĂ©es. Dans d'autres situations, un carburant de haute qualitĂ© est brĂ»lĂ© Ă haute tempĂ©rature pour une application Ă basse tempĂ©rature. Selon la deuxiĂšme loi de la thermodynamique, un moteur thermique peut gĂ©nĂ©rer de l'Ă©nergie Ă partir de cette diffĂ©rence de un systĂšme CHP, la chaleur primaire Ă haute tempĂ©rature pĂ©nĂštre dans le rĂ©chauffeur du moteur Stirling, puis une partie de l'Ă©nergie est convertie en Ă©nergie mĂ©canique dans le moteur et le reste va au refroidisseur, oĂč il sort Ă basse tempĂ©rature. La chaleur "perdue" provient en fait du refroidisseur principal du moteur, et peut-ĂȘtre d'autres sources comme l'Ă©chappement du brĂ»leur, s'il y en a produite par le moteur peut ĂȘtre utilisĂ©e pour faire fonctionner un processus industriel ou agricole, qui Ă son tour gĂ©nĂšre des dĂ©chets de biomasse qui peuvent ĂȘtre utilisĂ©s comme carburant gratuit pour le moteur, rĂ©duisant ainsi les coĂ»ts d'Ă©limination des dĂ©chets. Le processus global peut ĂȘtre efficace et Stirling pour la sortie mĂ©canique et la propulsionNous analysons diffĂ©rents cas dans lesquels le moteur Stirling est utilisĂ© pour obtenir un travail mĂ©canique moteurs automobilesOn prĂ©tend souvent que le moteur Stirling a un rapport puissance / poids trop faible, un coĂ»t trop Ă©levĂ© et un temps de dĂ©marrage trop long pour les applications automobiles. Ils ont Ă©galement des Ă©changeurs de chaleur complexes et coĂ»teux. Un refroidisseur Stirling doit rejeter deux fois plus de chaleur qu'un radiateur de moteur Otto ou de moteur de chauffage doit ĂȘtre en acier inoxydable, en alliage exotique ou en cĂ©ramique pour rĂ©sister aux tempĂ©ratures de chauffage Ă©levĂ©es nĂ©cessaires Ă une densitĂ© de puissance Ă©levĂ©e et pour contenir du gaz hydrogĂšne souvent utilisĂ© dans les voitures Stirling afin de maximiser la puissance. Les principales difficultĂ©s liĂ©es Ă l'utilisation du moteur Stirling dans une application automobile sont le temps de dĂ©marrage, la rĂ©ponse de l'accĂ©lĂ©rateur, le temps d'arrĂȘt et le poids, qui n'ont pas tous des solutions toutes d'avionLes moteurs Stirling peuvent ĂȘtre thĂ©oriquement prometteurs en tant que moteurs d'avion, si une densitĂ© de puissance Ă©levĂ©e et un faible coĂ»t peuvent ĂȘtre atteints. Ils sont plus silencieux, moins polluants, gagnent en efficacitĂ© avec l'altitude grĂące Ă des tempĂ©ratures ambiantes plus basses, sont plus fiables grĂące au nombre rĂ©duit de piĂšces et Ă l'absence de systĂšme d'allumage, produisent beaucoup moins de vibrations les cellules peuvent durer plus longtemps et utilisent des carburants plus sĂ»rs et moins le moteur Stirling a souvent une faible densitĂ© de puissance par rapport au moteur Otto et Ă la turbine Ă gaz Ă cycle Brayton couramment utilisĂ©s. Ce problĂšme a Ă©tĂ© une pomme de discorde dans les automobiles, et cette caractĂ©ristique de performance est encore plus critique dans les moteurs d' Ă©lectriquesLes moteurs Stirling dans le cadre d'un systĂšme d'entraĂźnement Ă©lectrique hybride peuvent Ă©viter les dĂ©fis de conception ou les inconvĂ©nients d'une voiture Stirling non novembre 2007, le projet Precer en SuĂšde a annoncĂ© un prototype de voiture hybride utilisant un biocarburant solide et un moteur marinsLe moteur Stirling peut convenir aux systĂšmes d'alimentation immergĂ©s oĂč des travaux Ă©lectriques ou mĂ©caniques sont nĂ©cessaires Ă un niveau intermittent ou continu. General Motors a effectuĂ© une quantitĂ© considĂ©rable de travaux sur les moteurs Ă cycle de Stirling avancĂ©s qui incluent le stockage thermique pour les applications sous-marines. United Stirling, Ă Malmö, en SuĂšde, dĂ©veloppe un moteur expĂ©rimental Ă quatre cylindres qui utilise du peroxyde d'hydrogĂšne comme oxydant dans les systĂšmes de ravitaillement de pompeLes moteurs Stirling peuvent entraĂźner des pompes pour dĂ©placer des fluides tels que l'eau, l'air et les gaz. Par exemple, la puissance de sortie ST-5 de Stirling Technology Inc. de 5 chevaux 3,7 kW qui peut faire fonctionner un gĂ©nĂ©rateur de 3 kW ou une pompe Ă eau du moteur Stirling pour le chauffage et le refroidissementS'il est alimentĂ© en Ă©nergie mĂ©canique, un moteur Stirling peut fonctionner Ă l'envers comme une pompe Ă chaleur pour le chauffage ou le refroidissement. Ă la fin des annĂ©es 1930, la Philips Corporation des Pays-Bas a utilisĂ© avec succĂšs le cycle de Stirling dans des applications cryogĂ©niques. Des expĂ©riences ont Ă©tĂ© menĂ©es en utilisant l'Ă©nergie Ă©olienne entraĂźnant une pompe Ă chaleur Ă cycle de Stirling pour le chauffage et la climatisation domestiques. AccueilActualitĂ©s France/Monde Guerre en Ukraine. Une centrale nuclĂ©aire Ă nouveau bombardĂ©e, dĂ©part de quatre cargos de cĂ©rĂ©ales. Le site de la centrale nuclĂ©aire ukrainienne de
Nous reprenons aujourdâhui la suite de nos articles consacrĂ©s Ă lâĂ©lectricitĂ©. Dans la premiĂšre partie voir ICI, nous tâavions expliquĂ© pourquoi en imposant un mouvement rĂ©gulier Ă un aimant Ă proximitĂ© dâune bobine de fil, un courant Ă©lectrique apparaĂźt dans ce fil. Câest le principe de lâinduction Ă©lectromagnĂ©tique ou principe de Faraday Nous avions aussi expliquĂ© que plus la vitesse de dĂ©placement de lâaimant est grande, plus le courant gĂ©nĂ©rĂ© est important. De mĂȘme, avec un gros aimant et une bobine comportant de nombreux tours de fils, de nombreux Ă©lectrons seront perturbĂ©s lâintensitĂ© sera Ă©levĂ©e. Bref, tu lâauras compris, pour produire un courant Ă©lectrique puissant, il est nĂ©cessaire de â rĂ©unir un gros aimant, une bobine de fil Ă©lectrique avec plusieurs milliers de spires, â donner Ă cet aimant un mouvement trĂšs rapide. Câest lâalternateur qui permet de remplir la premiĂšre condition. Câest grĂące Ă un dispositif appelĂ© turbine que la seconde contrainte peut ĂȘtre satisfaite. Lâalternateur Lâalternateur est un type de gĂ©nĂ©rateur Ă©lectrique. Il est constituĂ© dâun rotor et dâun stator. Le rotor, comme son nom lâindique est une partie tournante car associĂ© au mouvement mais pas nâimporte laquelle câest un aimant. Le stator, lui est constituĂ© dâun enroulement de fil câest-Ă -dire dâun circuit dans lequel va apparaĂźtre le courant Ă©lectrique. On lâappelle alternateur car il fournit un courant alternatif les Ă©lectrons voyagent dans un sens puis dans un autre, selon les pĂŽles de lâaimant qui se prĂ©sentent devant la bobine. La turbine Pour mettre en mouvement lâaimant de lâalternateur, il faut le relier Ă une turbine. Celle-ci ressemble Ă une roue de moulin avec des aubes ces parties en forme de cuillĂšre ou de pale sur lesquelles un fluide air, gaz, vapeur, eau va pousser. En activant les aubes, le fluide qui doit possĂ©der suffisamment dâĂ©nergie entraĂźne la rotation de la turbine. La liaison avec le gĂ©nĂ©rateur se fait par lâaxe de rotation on parle dâarbre et on dit quâils sont couplĂ©s ». Comment entraĂźner la turbine ? Il faut trouver un fluide qui aura suffisamment de force pour pousser sur les aubes de façon efficace. Câest la raison dâĂȘtre des centrales de production Ă©lectrique. Il y en a de diffĂ©rentes catĂ©gories selon le fluide mis en Ćuvre et Ă©galement le procĂ©dĂ© permettant de conditionner le fluide pour quâil ait le maximum dâĂ©nergie. Ainsi, on peut trouver â la centrale thermique Ă flamme Le procĂ©dĂ© consiste Ă brĂ»ler un combustible dans une grande chaudiĂšre charbon, pĂ©trole, gaz, fioul* cela donne naissance Ă un rayonnement comme le soleil et des fumĂ©es chaudes qui permettent de chauffer et vaporiser de lâeau. La vapeur obtenue contient beaucoup dâĂ©nergie car elle est Ă trĂšs haute pression et trĂšs haute tempĂ©rature. Elle va alors entraĂźner une turbine Ă vapeur. * certaines chaudiĂšres brĂ»lent aussi dâautres combustibles comme de la biomasse ou mĂȘme des dĂ©chets dans ce cas, on parle dâincinĂ©ration. Principe dâune centrale thermique Ă flamme â la centrale nuclĂ©aire des rĂ©actions nuclĂ©aires qui touchent le cĆur de certains atomes â nous y reviendrons dans un autre article- dĂ©gagent Ă©normĂ©ment de chaleur celle-ci est utilisĂ©e afin dâobtenir une vapeur Ă haute pression et haute tempĂ©rature entraĂźnant une turbine. Principe dâune centrale nuclĂ©aire il y a trois circuits dâ circuit primaire oĂč lâeau sâĂ©chauffe Ă haute tempĂ©rature au contrat du rĂ©acteur circuit secondaire, oĂč lâeau entre en contact avec celle du circuit primaire au niveau dâun Ă©changeur câest lĂ quâest gĂ©nĂ©rĂ©e la vapeurUn circuit de refroidissement pour condenser la vapeur aprĂšs son passage dans la turbine â la centrale au gaz les gaz issus dâune rĂ©action de combustion dâun gaz entraĂźnent directement une turbine spĂ©cialement conçue pour supporter les tempĂ©ratures trĂšs Ă©levĂ©es de lâordre de 1500 °C ; câest la turbine Ă gaz comme celle des avions. â la centrale hydroĂ©lectrique lâĂ©nergie liĂ©e au mouvement de lâeau fleuves, riviĂšres, chutes dâeau, courants marins⊠permet dâentraĂźner une turbine. Le prototype dâhydroliennes de Paimpol-BrĂ©hat dans les CĂŽtes dâArmor en Bretagne, est une premiĂšre ICI LâĂ©nergie hydraulique est intĂ©ressante car on peut la stocker, en retenant lâeau derriĂšre un barrage par exemple. Lorsquâil y a un besoin en Ă©lectricitĂ©, on ouvre les vannes et lâeau sâĂ©coule Ă travers une conduite et entraĂźne la turbine. â la centrale Ă©olienne lâĂ©nergie cinĂ©tique du vent due Ă sa vitesse entraĂźne les pales de lâĂ©olienne le mouvement rotatif est transmis Ă une gĂ©nĂ©ratrice toute cette machinerie se situe lĂ -haut dans la petit boite » derriĂšre les pales, qui sâappelle une nacelle. Conclusion Comme tu le vois, quel que soit le procĂ©dĂ© utilisĂ©, il sâagit toujours dâentraĂźner une turbine pour quâun aimant tourne dans une bobine, comme tu peux le faire lorsque tu pĂ©dales sur ton vĂ©lo pour fabriquer ta lumiĂšre. Mais, il reste Ă te prĂ©senter deux autres façons de fabriquer de lâĂ©lectricitĂ© le principe Ă©lectrochimique pile, batterie et le photovoltaĂŻque les panneaux solaires. On te donne donc rendez-vous sur Kidiscience, pour un 3e la pile et 4e volet sur lâĂ©lectricitĂ© ! Autres liens utiles â â â â Texte Pascale BAUGE â Le Monde et Nous Illustrations StĂ©phanie DUBUT â Stef Comics / Karim â Sweet Random and Science
EN VIDĂO] Predator, le robot qui peut dĂ©manteler une centrale nuclĂ©aire Pour dĂ©manteler le rĂ©acteur nuclĂ©aire A de la centrale de Chooz, dans les Ardennes, des robots, en fait, desCodycross est un jeu mobile dont l'objectif est de trouver tous les mots d'une grille. Pour cela, vous ne disposez que des dĂ©finitions de chaque mot. Certaines lettres peuvent parfois ĂȘtre prĂ©sentes pour le mot Ă deviner. Sur Astuces-Jeux, nous vous proposons de dĂ©couvrir la solution complĂšte de Codycross. Voici le mot Ă trouver pour la dĂ©finition "Moteur que l'on trouve dans une centrale nuclĂ©aire" groupe 115 â grille n°5 reacteur Une fois ce nouveau mot devinĂ©, vous pouvez retrouver la solution des autres mots se trouvant dans la mĂȘme grille en cliquant ici. Sinon, vous pouvez vous rendre sur la page sommaire de Codycross pour retrouver la solution complĂšte du jeu. đ
Piraterune centrale nuclĂ©aire, c'est plus facile qu'on imagine. Un rapport souligne le faible niveau de sĂ©curitĂ© informatique dans l'industrie nuclĂ©aire actuelle. En France, comme ailleursDeux militants de Greenpeace comparaissent mercredi 17 octobre devant le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse, le premier pour avoir survolĂ© en parapente la centrale nuclĂ©aire du Bugey Ain, le second pour s'ĂȘtre prĂ©sentĂ© Ă l'accueil de la mĂȘme centrale. L'action commando s'Ă©tait dĂ©roulĂ©e entre les deux tours de la prĂ©sidentielle, le 2 mai, et a Ă©tĂ© filmĂ©e par un drone tĂ©lĂ©commandĂ© par des militants. La suite aprĂšs la publicitĂ© Greenpeace survole la centrale nuclĂ©aire du Bugey par LeNouvelObservateur Le directeur de la centrale du Bugey, Alain Litaudon, avait estimĂ© ce jour-lĂ que "Greenpeace n'a rien dĂ©montrĂ©" en termes de failles. "L'interpellation a eu lieu en huit minutes" aprĂšs la dĂ©tection, avait-il plaidĂ©, jugeant que l'Ă©vĂ©nement dĂ©montrait "trĂšs clairement que le dispositif de sĂ©curitĂ© est efficace". Alexandre Faro, avocat de Greenpeace qui dĂ©fendra les deux intrus de la centrale de Bugey, n'est pas de cet avis... Que sâest-il passĂ© prĂ©cisĂ©ment Ă la centrale de Bugey le 2 mai dernier ? - Un parapentiste Ă moteur, Kai Von Scietentron, 29 ans, un allemand, a survolĂ© le rĂ©acteur de la centrale de Bugey pour en montrer la vulnĂ©rabilitĂ©. Or, il a dĂ» se poser en urgence entre les deux bĂątiments rĂ©acteurs parce que sa voile sâest pliĂ©e. On le voit sur la vidĂ©o. Il est poursuivi pour "survol dâune zone interdite". Lâautre prĂ©venu, Jonathan Palais, 33 ans, est poursuivi pour "complicitĂ©". Son rĂŽle a Ă©tĂ© mineur. Il est venu demander des nouvelles du pilote Ă la guĂ©rite dâaccueil de la centrale. Mais lors dâune perquisition dans sa voiture, la police a trouvĂ© un GPS qui indiquait le chemin pour venir Ă la centrale, une carte du secteurâŠLa suite aprĂšs la publicitĂ© Quelle sera votre ligne de dĂ©fense ? - Je vais faire une dĂ©fense en droit. Lâinfraction pĂ©nale qui a Ă©tĂ© retenue, "survol dâune zone interdite", ne tient pas. Les centrales nuclĂ©aires ont effectivement Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©es zones interdites en 2002, Ă la suite des attentats du 11 septembre 2001. Pour certaines centrales, comme la Hague, lâinterdiction est dĂ©finitive. Mais pour dâautres, dont Bugey, elle Ă©tait temporaire sans que lâon sache jusquâĂ quand elle court. Je vais donc soulever lâillĂ©galitĂ© de cet arrĂȘtĂ©, qui ne prĂ©voie pas de terme Ă lâinterdiction "temporaire". Câest le mĂȘme type de dĂ©fense que vous aviez dĂ©veloppĂ© pour les autres militants de Greenpeace, qui sâĂ©taient introduits dans les centrales de Nogent et Cruas en dĂ©cembre 2011⊠- Ce sont les mĂȘmes problĂ©matiques. En lâoccurrence, Nogent et Cruas Ă©tait officiellement protĂ©gĂ©es comme des sites militaires des pancartes indiquent tout autour quâil sâagit de sites militaires et quây pĂ©nĂ©trer entraĂźne une peine de 6 mois de prison. Or primo, elles nâont pas de lien explicite avec des activitĂ©s militaires. Et secondo, les militants qui sây sont introduits ont Ă©tĂ© accusĂ©s de "violation de domicile". Sur les centrales nuclĂ©aires, les notions juridiques ne sont pas clairement Ă©tablies. Or le droit pĂ©nal nâa pas le droit dâĂȘtre suite aprĂšs la publicitĂ© Les prĂ©venus considĂšrent-ils avoir rĂ©ussi leur mission ? - Oui bien sĂ»r ! Ils ont encore une fois mis Ă mal la communication dâEDF. L'entreprise a quâelle avait bien repĂ©rĂ© quâil sâagissait dâun parapente Greenprace, raison pour laquelle elle nâa pas dĂ©clenchĂ© le plan hors-sec. Or quelques jours plus tard, un autre parapente a survolĂ© par erreur une autre centrale, Saint-Alban, au sud de Lyon, et EDF a fait envoyer un Mirage 2000⊠Tout ceci montre quâil n'y a pas de rĂ©ponse adaptĂ©e. EDF ferait mieux dâadmettre la vulnĂ©rabilitĂ© des centrales ! Que risquent les deux prĂ©venus de Bugey ? - Un an de prison et euros dâamende. Autrement dit, on risque plus en survolant une centrale quâen pĂ©nĂ©trant par voie terrestre, oĂč lâon risque 6 mois de prison !La suite aprĂšs la publicitĂ© OĂč en sont les militants qui sâĂ©taient introduits dans les centrales de Nogent et Cruas ? Pour ceux qui se sont introduits Ă Nogent, le tribunal de Troyes sâest dit incompĂ©tent. La Cour dâappel de Reims les a reconnus coupables et les a condamnĂ© Ă 6 mois de prison. Nous nous sommes pourvus en cassation pour que la Cour annule ce jugement. On ne peut avoir une interprĂ©tation extensive du droit pĂ©nal. Quant Ă ceux qui sont entrĂ©s dans la centrale de Cruas, ils ont Ă©tĂ© relaxĂ©s par le tribunal de Privas, et renvoyĂ©s devant la Cour dâappel de NĂźmes, qui a mis lâaffaire en dĂ©libĂ©rĂ© jusquâau 23 novembre. Propos recueillis par Morgane Bertrand le 17 octobre 2012 - Le Nouvel Observateur Lessolutions pour CENTRALE NUCLĂAIRE de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres mots utiles. Outils Utiles . Wordle Mots CroisĂ©s GĂ©nĂ©rateur d'Anagrammes CrĂ©e des mots avec les lettres que tu as Ă ta disposition RĂ©pondre Classement. Codycross; DĂ©finitions du Jour; Les plus recherchĂ©s. Famille De Bacilles Objectif Ă la maison, lorsqu'on allume une lampe, on utilise de lâĂ©lectricitĂ©. Cette Ă©lectricitĂ© provient d'une centrale Ă©lectrique. Quels sont les diffĂ©rents types de centrales ? Comment fonctionne chacune des centrales ? Quelles sont les Ă©nergies utilisĂ©es ? 1. Les diffĂ©rents types de centrales La production Ă©lectrique s'effectue dans des centrales Ă©lectriques. Dans une centrale Ă©lectrique, on utilise une source d'Ă©nergie primaire que l'on va convertir en Ă©nergie Ă©lectrique. a. La centrale thermique Centrale thermique Ă charbon Dans une centrale thermique, on chauffe de lâeau dans une chaudiĂšre pour obtenir de la vapeur dâeau sous pression. Cette vapeur va permettre de faire tourner une turbine qui va entraĂźner un alternateur. Lâalternateur va produire lâĂ©lectricitĂ©. La source d'Ă©nergie primaire utilisĂ©e dans une centrale thermique peut ĂȘtre du charbon, du gaz naturel ou du pĂ©trole on parle alors dâĂ©nergie fossile. Une Ă©nergie fossile provient de la dĂ©composition de matiĂšre organique essentiellement dâorigine vĂ©gĂ©tale au cours de millions d'annĂ©es. b. La centrale nuclĂ©aire Centrale nuclĂ©aire Dans une centrale nuclĂ©aire, on chauffe aussi de lâeau pour obtenir de la vapeur dâeau sous pression. Cette vapeur va permettre de faire tourner une turbine qui va entraĂźner un alternateur. Lâalternateur va produire lâĂ©lectricitĂ©. La source d'Ă©nergie primaire utilisĂ©e dans une centrale nuclĂ©aire est de l'uranium lâuranium nâest pas une Ă©nergie fossile. c. La centrale hydraulique Centrale hydraulique Une centrale hydraulique barrage utilise la force de l'âeau. L'eau est envoyĂ©e sur une turbine. La turbine entraĂźne l'alternateur qui va produire l'Ă©lectricitĂ©. La source d'Ă©nergie primaire utilisĂ©e dans une centrale hydraulique est l'eau on parle alors d'Ă©nergie renouvelable. d. La centrale Ă©olienne Un champ d'Ă©oliennes Une Ă©olienne utilise la force de l'air. L'air fait tourner les pales de l'Ă©olienne qui entraĂźne un alternateur, qui produit l'Ă©lectricitĂ©. La source d'Ă©nergie primaire utilisĂ©e dans une centrale Ă©olienne est l'air on parle alors d'Ă©nergie renouvelable. 2. Principe gĂ©nĂ©ral de fonctionnement Une centrale Ă©lectrique est constituĂ©e dâune turbine et dâun alternateur. Une Ă©nergie primaire mĂ©canique ou thermique est convertie en Ă©nergie mĂ©canique par la turbine. Une partie de cette Ă©nergie est perdue Ă cause des frottements. L'Ă©nergie mĂ©canique de la turbine est convertie en Ă©nergie Ă©lectrique par l'alternateur. Une partie de cette Ă©nergie est perdue Ă cause de l'Ă©chauffement de l'alternateur. Une centrale Ă©lectrique est donc un convertisseur d'Ă©nergie. 3. Les diffĂ©rentes sources d'Ă©nergie Pour produire l'Ă©lectricitĂ©, on utilise deux types de sources d'Ă©nergie les Ă©nergies renouvelables et les Ă©nergies non renouvelables Une Ă©nergie est dite renouvelable si son utilisation n'entraĂźne pas la diminution de sa rĂ©serve. L'eau, le vent sont des Ă©nergies renouvelables au mĂȘme titre que le soleil, le bois ou la gĂ©othermie chaleur du sol. Une Ă©nergie est dite non renouvelable si son utilisation entraĂźne la diminution de sa rĂ©serve. Le pĂ©trole, le charbon, le gaz naturel et l'uranium sont des Ă©nergies non renouvelables. L'essentiel Une centrale Ă©lectrique thermique, nuclĂ©aire, hydraulique, Ă©olienne est constituĂ©e dâune turbine et dâun alternateur. La turbine capte une Ă©nergie primaire pour la convertir en Ă©nergie mĂ©canique. Lâalternateur va convertir cette Ă©nergie mĂ©canique en Ă©nergie Ă©lectrique. Lors de ces conversions, une partie de lâĂ©nergie est perdue par frottement ou par Ă©chauffement. Une Ă©nergie est dite renouvelable si son utilisation nâentraĂźne pas la diminution de sa rĂ©serve eau, vent, soleil, bois, gĂ©othermie. Une Ă©nergie est dite non renouvelable si son utilisation entraĂźne la diminution de sa rĂ©serve charbon, pĂ©trole, gaz naturel, uranium. Vous avez dĂ©jĂ mis une note Ă ce cours. DĂ©couvrez les autres cours offerts par Maxicours ! DĂ©couvrez Maxicours Comment as-tu trouvĂ© ce cours ? Ăvalue ce cours ! MoteurQue L On Trouve Dans Une Centrale Nucleaire La solution Ă ce puzzle est constituéÚ de 3 lettres et commence par la lettre C Les solutions pour MOTEUR QUE L ON TROUVE DANS UNE Ă la suite de lâaccident de Fukushima, EDF a dĂ©fini un ensemble de mesures visant Ă complĂ©ter le dispositif de sĂ»retĂ© existant. La construction de diesels dâultime secours DUS â un par rĂ©acteur â est lâune des concrĂ©tisations de ce plan post-Fukushima ». Quelques mois aprĂšs Fukushima et aprĂšs la tenue dâun vaste audit Ă©valuations complĂ©mentaires de sĂ»retĂ© », lâexploitant du parc nuclĂ©aire, EDF, a mis en place un ensemble de dispositions exceptionnelles visant Ă pĂ©renniser le parc nuclĂ©aire français en garantissant son intĂ©gritĂ© en toute situation. Lâinstallation de diesel dâultime secours DUS est une mesure importante du dispositif post-Fukushima. Ce projet sâinscrit dans le cadre du programme Grand CarĂ©nage », actuellement en dĂ©ploiement. Disponibles dans les situations les plus extrĂȘmes Ce dispositif doit permettre en cas de perte totale des alimentations Ă©lectriques externes et internes au centrale, de rĂ©tablir lâalimentation Ă©lectrique des matĂ©riels et systĂšmes de sĂ»retĂ© de la centrale. Dit autrement face Ă une situation critique, les DUS sont en capacitĂ© de garantir le fonctionnement des systĂšmes de refroidissement de lâinstallation. Pour cela, ils sont prĂ©vus pour rĂ©sister Ă des situations extrĂȘmes, notamment de catastrophes naturelles sĂ©isme, inondation, tornade, bien plus importants que celles prises en compte Ă la conception des installations et lors des réévaluations de sĂ»retĂ©. Les DUS sont ainsi montĂ©s sur des plots antisismiques voir photo. UtilisĂ©s dans des situations extrĂȘmes, ces bĂątiments produiront une Ă©lectricitĂ© dâappoint. Une centrale nuclĂ©aire dispose de six sources dâalimentation Ă©lectrique. Une seule est suffisante pour garantir le fonctionnement des matĂ©riels de sĂ»retĂ©. Des bĂątiments bunkĂ©risĂ©s » conçus pour rĂ©sister aux risques ultimes Dâici lâĂ©tĂ© 2018, chacun des 58 rĂ©acteurs du parc nuclĂ©aire sera Ă©quipĂ© de DUS, dâimportantes structures de 24 m de long, 12 m de large et 25 m de hauteur. InstallĂ©s dans lâenceinte des centrales nuclĂ©aires, les bĂątiments DUS » abritent un moteur de 3,5 MW composĂ© dâun groupe diesel et dâun alternateur dâune autonomie de quinze jours. Pour lâalimenter, deux cuves de l de fuel ont Ă©tĂ© intĂ©grĂ©es dans lâensemble. De quoi alimenter deux groupes Ă©lectrogĂšnes de la taille dâun moteur de bateau qui assureront le refroidissement du rĂ©acteur en cas de dĂ©faut des cinq autres systĂšmes de sĂ©curitĂ©. Un systĂšme de secours complet Une centrale nuclĂ©aire dispose de six sources dâalimentation Ă©lectrique. Une seule est suffisante pour garantir le fonctionnement des matĂ©riels de sĂ»retĂ©. Les diesels dâultime secours viennent complĂ©ter un systĂšme de matĂ©riels et systĂšmes de secours dĂ©jĂ existants et redondants. Parmi les alimentations Ă©lectriques, on trouve deux alimentations de secours. Ces deux puissants groupes Ă©lectrogĂšnes de secours Ă moteur diesel, capables de fournir de lâĂ©lectricitĂ© aux systĂšmes de sĂ»retĂ© en cas de non fonctionnement des alimentations Ă©lectriques. Au-delĂ des diesels, les centrales sont Ă©quipĂ©es de deux moyens dâalimentation supplĂ©mentaires permettant dâassurer le fonctionnement des systĂšmes de sĂ»retĂ© il sâagit dâun groupe turbo-alternateur appelĂ© TAS LLS» et dâune turbine Ă combustion. LĂ©gende Le groupe Demathieu Bard Ă©quipe huit tranches sur quatre sites nuclĂ©aires de bĂątiments â CrĂ©dit Demathieu Bard Cesujet contiendra les solutions du jeu Esprit Boom niveau 3106 Moteur que lâon trouve dans une centrale nuclĂ©aire. Pour rappel, le jeu Esprit Boom français propose dans chaque niveau une Word Lanes est un jeu dans lequel vous devez deviner, dans chaque niveau, plusieurs mots Ă partir d'une dĂ©finition. Chaque niveau possĂšde plusieurs mots Ă trouver. DĂ©couvrez dans cet article la solution de la dĂ©finition "Moteur que l'on trouve dans une centrale nuclĂ©aire". Mot Ă deviner pour cette dĂ©finition RĂ©acteur Autres solutions du mĂȘme niveau Collaborer CoopĂ©rerĂquipements dĂ©diĂ©s Ă l'activitĂ© physique SportifsFromage normand moulĂ© Ă la louche CamembertPetit fromage industriel carrĂ© KiriRoche extraite d'une mine pour ĂȘtre exploitĂ©e MineraiTerme danois dĂ©signant une sensation de rĂ©confort Hygge Une fois que vous avez terminĂ© entiĂšrement la grille de ce niveau, vous pouvez retourner au sommaire de Word Lanes pour obtenir la solution des prochains niveaux.
Comme lâĂ©crit avec un humour grinçant une blogueuse surnommĂ©e Jessica, Macron est le prĂ©sident le plus Ă©cologique que la France nâait jamais eu "il nâa jamais Ă©tĂ© au charbon, ses promesses de campagnes sont biodĂ©gradables, il recycle ses ministres et il brasse plus dâair quâun parc Ă©olien" Au-delĂ de lâhumour, câest un sujet intĂ©ressant Ă creuser, car la question peut ĂȘtre posĂ©e plus sĂ©rieusement en quoi Macron serait-il Ă©colo ? Les voitures Ă©lectriques, censĂ©es supprimer la pollution dĂ©gagĂ©e par les moteurs thermiques ? Sachant que lâautonomie dâune voiture Ă©lectrique peut ĂȘtre au maximum de 500 km, cela correspond sur une autoroute Ă 4 heures de conduite...mais quid en cas de bouchons...provoquĂ©s par une tempĂȘte de neige par exemple ? Qui a oubliĂ© cette fameuse tempĂȘte de neige nommĂ©e Bella, faisant tomber 50 cm de neige en 2 jours, un certain 29 dĂ©cembre 2020 qui a bloquĂ© pendant des heures des centaines de vĂ©hicules sur lâautoroute qui relie Clermont-Ferrand Ă BĂ©ziers ? lien Au bout de 3 heures de blocage, Ă©tant obligĂ©s de faire tourner leur moteur pour ne pas subir le froid, ou dâautres problĂšmes mĂ©caniques, quelle solution restera-t-il aux voyageurs ?...et qui viendrait les dĂ©panner puisque tous les vĂ©hicules seraient Ă©lectriques, y compris celui des dĂ©panneurs ? Et il nây a pas que lâhiver qui pourrait poser problĂšme... car, nous avons connu cet Ă©tĂ© plusieurs Ă©pisodes de canicule...qui dit canicule dit utilisation de la clim dans les vĂ©hicules, et donc consommation supplĂ©mentaire dâĂ©lectricitĂ©, dâautant que lors des dĂ©parts/retour de vacances, il est bien connu que les bouchons se multiplient 860 km de bouchons cumulĂ©s, lors des dĂ©parts de vacances lien et 770 km pour les retours en 2022, entraĂźnant une autre surconsommation dâĂ©lectricitĂ©. lien Il est facile dâimaginer le chaos qui sâen suivrait, tant en Ă©tĂ© quâen hiver, si ces vĂ©hicules Ă©lectriques se trouvent finalement en panne sur lâautoroute⊠Au-delĂ de cette rĂ©flexion, dâautres problĂšmes surgissent, car le recyclage des batteries coĂ»te cher, raison pour laquelle, elles sont la plupart du temps stockĂ©es, provoquant une nouvelle pollution... Mais la raison principale est que le tout-Ă©lectrique va provoquer un Ă©norme accroissement de consommation Ă©lectrique, et donc toujours plus de centrales nuclĂ©aires⊠Revenons au bilan prĂ©sidentiel en matiĂšre de lutte contre le changement climatique. On sait que notre pays est largement en retard sur lâensemble des pays de lâunion europĂ©enne, 17Ăšme au sein de lâunion europĂ©enne, piĂ©gĂ© dans son choix de politique des petits pas »âŠlien On sait aussi que pour la rentrĂ©e, Macron serait prĂȘt Ă dĂ©cider des mesures exceptionnelles ? pour rattraper son retard, mais qui peut encore le croire, dâautant que le quinquennat prĂ©cĂ©dent a montrĂ© les limites de lâaction gouvernementales ? Au moment oĂč 28 des 56 rĂ©acteurs disponibles sont Ă lâarrĂȘt, lien et oĂč la Russie a dĂ©cidĂ© dâun chantage au gaz, on ne voit pas trĂšs bien comment le pays pourrait enfin prendre le virage vers les Ă©nergies propres. Lien Pour ĂȘtre plus prĂ©cis, en ce moment, le parc nuclĂ©aire ne produit plus que 23,6 GW sur les 61,4 GW possibles soit presque le tiers du potentiel... Ajoutons que la sĂ©cheresse exceptionnelle que nous connaissons amplifie le problĂšme, car les centrales nuclĂ©aires ont besoin de beaucoup dâeau pour refroidir les rĂ©acteurs la centrale de Golfech en a fait les frais, et elle nâest pas la seule, le Blayais, Chooz, Cattenom sont aussi concernĂ©s. lien Dâautres rĂ©acteurs ont du ralentir leur production, comme par exemple ceux de St Alban, Tricastin, Dampierre, Belleville...lien Rappelons aussi quâun rĂ©acteur prĂ©lĂšve 3m3 dâeau par seconde, provoquant lâĂ©vaporation dâun demi mĂštre cube dâeau. lien N oublions pas pour autant les centrales situĂ©es au bord des cĂŽtes de la Mer du Nord en effet, la canicule a provoquĂ© une prolifĂ©ration dâalgues, lesquelles pourraient boucher des canalisations destinĂ©es au refroidissement des rĂ©acteurs. Et la situation devrait empirer dans les annĂ©es suivantes sâil faut en croire la carte rĂ©alisĂ©e par explorer 2070 » qui montre les projections de sĂ©cheresse pour 2050⊠Pour tenter de rĂ©pondre Ă cette urgence, ce gouvernement propose des solutions discutables, comme on lâa vu avec les voitures Ă©lectriques...il propose de dĂ©boiser des forĂȘts entiĂšres pour implanter des parcs photovoltaĂŻques. Lien Il y a pourtant une solution bien moins dĂ©vastatrice, câest tout simplement dâĂ©quiper tous les toits du pays ce qui reprĂ©sente une surface considĂ©rable. Beaucoup de fausses informations ont Ă©tĂ© communiquĂ©es ici ou lĂ , afin de dĂ©montrer que le photovoltaĂŻque ne serait pas une alternative crĂ©dible...en rĂ©alitĂ©, la production Ă©lectrique annuelle actuelle correspond Ă un carrĂ© de 25 km de cotĂ© 500 kmÂČ...alors que la surface couverte dâinfrastructure en France bordures dâautoroutes, et toitures diverses correspond Ă environ 30 000 kmÂČ. lien La Chine a dĂ©jĂ au moins une autoroute solaire, qui devrait permettre la production dâun million de kWh par an. lien Pareil pour lâĂ©olien le choix principal est dâimplanter ici ou la des parcs Ă©oliens, qui ne font pas l'unanimitĂ©...oubliant quâil y a une autre solution, câest Ă©quiper dâabord les maisons, les immeubles, les batiments industriels, de petites Ă©oliennes Ă axe vertical, moins dommageables pour lâenvironnement, et quasi tout autant efficaces, mĂȘme si elles sont un peu plus onĂ©reuses, car elles sauvegardent du terrain au sol, et en permettant la consommation sur place de lâĂ©nergie produite, elles Ă©vitent un gaspillage lors du transport Ă©nergĂ©tique. Lien. Alors quel avenir pour le plan Ă©nergĂ©tique de Macron »...va-t-il rejoindre les plans divers et variĂ©s qui lâont prĂ©cĂ©dĂ©, et Ă la longue liste des promesses non tenues ? Lâavenir nous le dira, car comme dit mon vieil ami africain si tu veux voler avec les aigles, arrĂȘte de nager avec les canards ». Le dessin illustrant lâarticle est de Mutio Merci aux internautes pour leur aide prĂ©cieuse Olivier Cabanel Articles anciens pile poil une farce Ă©nergĂ©tique emportĂ© par le fioul nuclĂ©aire, lâĂ©nergie du passĂ© Le complot nuclĂ©aire LâĂ©lectricitĂ©, câest gratuit Les Ă©nergies, câest du propre AprĂšs Totness, Feldheim Totness enlĂšve le haut. Le caillou dans la chaussure Un avenir radieux ou irradiĂ© Sans transition, la chute ! LâĂ©nergie en partage Il y a ceux qui nous pompent lâair⊠Comment tourner la page du nuclĂ©aire, du pĂ©trole et du charbon Au pays du soleil, le vent ! De lâeau dans le gasoil Roulez, roulez, petits plastiques Faire le plein avec du vide MHD, lâĂ©nergie cachĂ©e du futur Quand les ordures se changent en or Vive lâĂ©nergie positive Sortir en douceur du nuclĂ©aire Du pĂ©trole sous les sabots Energies propres en SuĂšde De la fuite dans les idĂ©es Lâimagination au pouvoir Tel un avion sans kĂ©rosĂšne Rouler malin Dâautres Ă©nergies pour sortir de la crise Au chaud sur la terre de glace Simple comme lâeau chaude TĂ©moignage sur le photovoltaĂŻque en France Le plein de cochon Ă la pompe Le nuclĂ©aire dĂ©passĂ© par des cochons DĂ©chets, de lâor dans nos poubelles En France on a pas de pĂ©trole, et pas dâidĂ©es non plusHier les autoritĂ©s françaises ont Ă©tĂ© informĂ©es de l'Ă©vĂ©nement une explosion dans une centrale nuclĂ©aire dans la ville de Flamanville. Comme toujours avec ce type d'Ă©vĂ©nement, l'alarme a retenti, mais finalement il semble que tout est sous contrĂŽle. Pour le moment, on sait que seulement cinq personnes ont Ă©tĂ© intoxiquĂ©es en raison de l'inhalation de fumĂ©e, bien que son