Juges 131-5,24-1419 Culte Ă l'Oratoire du Louvre, le 28 octobre 2007 par le pasteur Marc Pernot Par bien des cĂŽtĂ©s, cette histoire est choquante, invraisemblable et incomprĂ©hensible. Elle nous choque quand elle dit que l'Esprit de Dieu envoie Samson tuer trente personnes juste pour prendre leurs chemises. Cette histoire est invraisemblable quand elle nous dit qu'un homme peut dĂ©chirer un lion Ă main nue et que des abeilles peuvent s'installer dans une charogne pour y faire du miel en quelques jours. Et cette histoire est incomprĂ©hensible car on ne voit pas trop comment adapter Ă notre propre existence ces aventures trop Ă©tranges et extraordinaires. Nous sommes donc face Ă une Ă©nigme, nous-mĂȘmes. Il va falloir nous creuser la tĂȘte pour trouver une solution. Car il y en a certainement une, les textes de la Bible ayant Ă©tĂ© Ă©crit et sĂ©lectionnĂ© comme particuliĂšrement utiles pour nourrir la foi et la rĂ©flexion des fidĂšles de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. Le contexte de cette histoire de Samson est rappelĂ© au dĂ©but de l'histoire Les enfants d'IsraĂ«l font ce qui dĂ©plaĂźt Ă l'Ăternel, et, du coup, ils sont maltraitĂ©s par les Philistins 131. Cette dĂ©route nous concerne au moins un peu, Ă travers nos faiblesses morales, spirituelles et existentielles. Cela concerne chaque personne, chaque famille, chaque Ă©glise ou association, mais aussi l'humanitĂ© tout entiĂšre qui a bien besoin de progresser dans ces domaines. Car effectivement une progression que laisse supposer la Bible chaque fois qu'il est Ă©voquĂ©, comme ici, une pĂ©riode de 40 annĂ©es, ou de 40 jours. C'est un temps de gestation, un temps pour que quelque chose de neuf et de bon puisse naĂźtre en nous. Samson est un homme donnĂ© par Dieu pour commencer Ă sauver IsraĂ«l 135. Il est donnĂ© miraculeusement. LĂ encore, chacun de nous peut se reconnaĂźtre et reconnaĂźtre l'autre ici. Chacun de nous est un miracle incroyable, ne serait-ce que sur le plan physique, comme ensemble d'atomes assemblĂ©s en un ĂȘtre humain, mais Ă©galement sur le plan de la personnalitĂ©, de la culture. Peut-ĂȘtre que nous nous reconnaissons moins dans la force prodigieuse de Samson. Nous aurions tort. Ce Samson existe en nous-mĂȘmes, ou peut exister, ou doit exister puisqu'en Christ nous est promis l'Esprit Saint qui fait de Samson un hĂ©ros 1324. Comme Samson, nous avons ainsi, mĂȘme si nous ne le savons pas, une force prodigieuse, celle de commencer Ă sauver comme il est dit ici. Pourtant, les premiĂšres actions de Samson semblent ĂȘtre plutĂŽt une faute bien dans la lignĂ©e de celles de ses contemporains. Il nous est dit que Samson descend, c'est sa premiĂšre action et ce verbe est lourd de sous-entendus, la seconde est de se choisir une femme parmi les Philistins. Ce n'est pas par xĂ©nophobie que c'Ă©tait interdit, mais dans la Bible le Philistin est synonyme de pĂ©chĂ© et de violence. Ces interdits concernant les relations avec les Philistins nous invitent simplement Ă ne pas nous compromettre dans des horreurs morales ou spirituelles, mais Ă rechercher Ă vivre en cohĂ©rence avec le CrĂ©ateur. Les parents de Samson ont donc raison. Ăa ne se fait pas de se lier avec les Philistins. Et pourtant, nous dit le texte, cela venait de l'Ăternel ! 144 Samson s'est donc laissĂ© guider par Dieu sur des chemins considĂ©rĂ©s comme interdits par la religion Ă©tablie. La rĂ©forme a Ă©tĂ© un retour Ă cette libertĂ© du chrĂ©tien, basĂ©e sur le fait que chacun est individuellement prophĂšte en Christ, appelĂ© Ă des actes qui sont par dĂ©finition nouveaux, hardis. JĂ©sus Ă©tait un homme libre pour faire le bien selon Dieu, mĂȘme si cela emprunte des chemins nouveaux, parfois choquants pour certains. Et JĂ©sus a, lui aussi, acceptĂ© de descendre jusqu'Ă nous, il a Ă©tĂ©, lui aussi, accusĂ© de pactiser avec les pĂ©cheurs, et comme Samson est trahit par sa femme Philistinne, le Christ est chaque jour trahi quand nous profitons de sa bontĂ© pour prendre une place qui n'appartient qu'Ă lui. Samson est donc en chemin, un jeune lion surgit de nulle part, Samson le dĂ©chire simplement en deux comme une feuille de papier. C'est le 2e apport de Dieu dans cette histoire, aprĂšs avoir inspirĂ© Ă Samson des solutions inĂ©dites, il lui donne une force surhumaine. LĂ encore, il nous est facile de nous reconnaĂźtre dans cet Ă©pisode, ce lion rugissant Ă©voque le mal et les Ă©preuves qui nous tombent dessus, soit par hasard, soit comme consĂ©quence du mal. Et la force de Samson Ă©voque ce secours bien rĂ©el que Dieu nous donne pour faire face Ă ces Ă©preuves terribles. Ce secours vient effectivement, comme ici, non pas d'une lĂ©gion d'anges qui combattrait Ă notre place et supprimerait toute difficultĂ© de notre vie, mais le secours de Dieu nous est proposĂ© comme un supplĂ©ment de force et d'idĂ©es qui nous rendent capables d'ĂȘtre victorieux du mal qui Ă©tait sur le point de nous dĂ©vorer. Samson poursuit sa route, ce qui est une bonne idĂ©e aprĂšs avoir affrontĂ© une difficultĂ©. Il ne campe pas sur le lieu de la difficultĂ© vaincue, mais il y repasse plutĂŽt quelque temps aprĂšs pour voir oĂč en sont les choses. C'est alors qu'il a la surprise d'y dĂ©couvrir des abeilles et du miel. C'est le troisiĂšme miracle de cette histoire car ce n'est pas du tout dans les habitudes des abeilles de s'installer dans le cadavre d'un animal, et ce serait incroyable qu'elles puissent construire des rayons et faire du miel en quelques jours, comme le dit littĂ©ralement le texte. Ce miracle nous concerne trĂšs concrĂštement. Avec Dieu, ce qui allait nous dĂ©vorer peut devenir, aprĂšs peu de temps, quelque chose qui nous nourrit et mĂȘme qui nous rĂ©jouit par sa douceur. Cette lecture symbolique du lion mort qui devient une ruche pleine de miel est d'autant plus facile Ă faire que les mots utilisĂ©s ici invitent clairement le lecteur Ă faire une telle lecture Pour parler de l'essaim d'abeilles, le mot utilisĂ© n'est pas le mot essaim qui existe en hĂ©breu, mais le mot communautĂ© qui n'est utilisĂ© dans la Bible que pour des communautĂ© de personnes, et en gĂ©nĂ©ral pour dĂ©signer IsraĂ«l comme une communautĂ© de foi par opposition au monde violent et coupĂ© de Dieu. Le fait de parler ainsi de communautĂ© d'abeilles ne peut qu'attirer l'attention du lecteur. La 2e curiositĂ© est que le mot abeille, dĂ©borah, est en hĂ©breu le mĂȘme que le mot parole. Cet essaim d'abeilles Ă©voque donc une communautĂ© de paroles. Et le miracle c'est que cette source de douceur apparaĂźt miraculeusement dans ce qui Ă©tait avant l'image mĂȘme du mal et de la fĂ©rocitĂ©. Cette histoire Ă©voque donc clairement, pour le lecteur hĂ©breu ce que pourrait ĂȘtre la communautĂ© d'IsraĂ«l, grĂące Ă Dieu. Ce salut se manifeste vraiment en Christ pour l'humanitĂ© entiĂšre, dans cette communautĂ© de Parole qu'il a créée, libĂ©rant la personne humaine des carcans des dogmes et des rĂšgles pour ĂȘtre plutĂŽt une communautĂ© de paroles, une communautĂ© fondĂ©e par la Parole crĂ©atrice de Dieu, une communautĂ© ou la parole de chacun a sa place, mĂȘme celle du plus humble. Cette conversion du lion dĂ©vorant en essaim d'abeilles ne se fait pas une fois pour toute, mais en nous rĂ©formant sans cesse, en recyclant nos lieux de fĂ©rocitĂ© en source de nourriture et de douceur par le pouvoir miraculeux de la Parole vivante de Dieu. La victoire de Samson sur le lion est un signe encourageant pour lui. Cela le met en confiance avec une toute petite chose comme de dĂ©chirer un lion en deux quel bonheur chaque fois que nous pouvons progresser nous-mĂȘmes d'un pas. Le don de ces miraculeuses abeilles lui montre aussi que Dieu l'accompagne et intervient aussi pour transformer sa victoire en une source de douceur et de vie. Mais cet Ă©pisode est aussi un rappel symbolique de la vocation d'IsraĂ«l et du croyant, qui doit vaincre ces terribles et vrais ennemis que sont ses propres erreurs pour devenir enfin une communautĂ© de Parole donnant son miel Ă ceux qui passent. VoilĂ le salut de Dieu et notre vocation. Cette lecture symbolique Ă laquelle nous sommes invitĂ©s par le texte lui-mĂȘme nous permet de nous rĂ©concilier avec les horreurs qui sont dans une lecture littĂ©rale de cette histoire. Quand Samson massacre un Philistin, c'est une horreur si l'on prend cela au sens littĂ©ral car la perte d'un seul homme, quel qu'il soit, est un scandale infini. Mais dans la Bible, le Philistin, comme le lion, Ă©voquent la sauvagerie brute coupĂ©e de Dieu, il faut donc traduire massacre de philistin par suppression d'un peu de mal, de haine, de violence. Il y a du Philistin en chaque homme vivant en ce monde. Il y a aussi un Samson, source de commencement d'un salut que Dieu donne. Une communautĂ© de Parole, voilĂ ce que chacun de nous reçoit miraculeusement quand, par la force de l'Esprit, nous avons la force d'ouvrir en deux le lion rugissant que nous sommes par certains cĂŽtĂ©s, et se laisse habiter par la Parole vivante que le Christ incarne. Nos familles, nos Ă©glises, et l'humanitĂ© gagneraient Ă ĂȘtre des communautĂ©s de paroles produisant du miel plutĂŽt que des lions dĂ©vorants. Mais il faut des miracles pour cela, celui d'une force, d'une libertĂ© et d'une vie qui viennent du crĂ©ateur. Le salut que Dieu donne en JĂ©sus-Christ est de cet ordre, il n'est pas seulement une sagesse, il n'est pas un dressage qui nous amputerait de notre fĂ©rocitĂ©, il est un miracle qui traverse cette fĂ©rocitĂ©, qui la transforme en soif de dialogue, d'ouverture Ă la Parole de Dieu et aux paroles de nos frĂšres et sĆurs en humanitĂ©. Alors ce qui dĂ©vorait devient nourriture, ce qui Ă©tait violence devient douceur. Alors les lieux mĂȘme des conflits internes et externes deviennent des sources de vie, cette ruche miraculeuse qu'est une communautĂ© de paroles. Samson recueille alors le miel, ce qui n'est pas simple non plus. Le texte nous dit littĂ©ralement qu'il domine le miel de ses mains. Essayez donc de prendre le miel d'un essaim sauvage ! La Parole de Dieu n'est pas une sorte de bonbon sucrĂ© que l'on ramasse sans effort, elle est souvent dĂ©rangeante, elle surgit dans un combat avec elle et dans un dĂ©bat avec les autres avant de donner accĂšs Ă sa nourriture et Ă sa douceur. Et aprĂšs avoir attrapĂ© un rayon de miel, il vaut mieux ne pas le manger tel quel, il faut sĂ©parer le miel de la cire. C'est la mĂȘme chose avec la Bible, il faut gratter et presser ce que l'on a pris pour distinguer le contenant du contenu, et ne manger que le miel. C'est bien meilleur. Samson se nourrit du miel comme nous le faisons ce matin en dĂ©gustant le fruit de cette communautĂ© de parole qu'est la Bible et son Ă©tude depuis 100 gĂ©nĂ©rations, dans l'espĂ©rance d'une Parole de Dieu pour nous. Samson mange ce miel tout en avançant sur sa route, nous prĂ©cise le texte, ce qui est bien dans cette rĂ©alitĂ© essentielle que la Parole de Dieu est une nourriture pour faire avancer. Samson porte ensuite de ce miel Ă ses parents comme nous portons l'Ăvangile Ă nos proches. Il va ensuite jusqu'Ă porter son tĂ©moignage aux Philistins, comme le Christ donne l'Ăvangile Ă tous, Ă commencer par les pĂ©cheurs, bien entendu. Samson leur donne ce miel sous la forme d'une Ă©nigme, ce qui Ă©tait frĂ©quent comme mode d'enseignement, comme ces paraboles que JĂ©sus aimait bien pour donner Ă rĂ©flĂ©chir et faire avancer. Du mangeur est sorti ce qui se mange, et du violent est sorti le doux. L'Ă©nigme de Samson les invitait Ă sortir de leur violence pour se tourner vers la douceur, elle les invitait Ă devenir une source de nourriture plutĂŽt que de dĂ©vorer les autres. Les Philistins ne trouvent pas la solution, sans doute Ă©tait-ce impossible Ă trouver sans un de ces miracles qui seul permet l'Esprit de Dieu, en tout cas les Philistins persĂ©vĂšreront malheureusement dans leur mĂ©chancetĂ© en trouvant la solution par des menaces de mort et par la tromperie. Cela ne va pas leur rĂ©ussir. Ils sont tout contents de gagner ainsi trente chemises alors qu'ils payent cela de la mort de trente des leurs. Ce qu'ils gagnent en avoir, ils le payent de leur ĂȘtre, de leur vie. Pour gagner et repartir vraiment enrichis il fallait qu'ils rĂ©flĂ©chissent un petit peu, qu'ils aient peut-ĂȘtre l'humilitĂ© de demander de l'aide Ă Samson ou Ă Dieu, c'est-Ă -dire qu'ils acceptent de descendre de leur force orgueilleuse, qu'ils acceptent l'idĂ©e que leur mĂ©chancetĂ© soit dĂ©chirĂ©e, soit ouverte pour accueillir une communautĂ© de paroles, ou tout simplement, comme les parents de Samson, la Parole de Dieu qui fait naĂźtre en eux un commencement de salut. Que Dieu nous donne de nous convertir, de nous rĂ©former ainsi sans cesse toujours plus. Amen.
Horoscopedu 24 Aout 2022. Lea 23 aoĂ»t 2022. Horoscope 0 Comments. *BĂ©lier. Il ne vous en faudra pas beaucoup pour vous motiver Ă faire ce que vous voulez aujourdâhui. La Lune entrant en Lion vous aide Ă puiser dans votre nature motivĂ©e et dĂ©terminĂ©e. Câest une excellente journĂ©e pour occuper votre temps avec des activitĂ©s que vous PubliĂ© le 16/12/2000 Ă 0000 Nul ne s'est jamais perdu en suivant le droit chemin ». C'est Ă l'image de cette phrase, empruntĂ©e Ă Goethe, que la route de Christian Recondo, vouĂ©e Ă l'automobile, l'a conduit sous les projecteurs de la Nuit des leaders », hier soir au parc des expositions d'Agen. Un sacre professionnel, pour le patron du Palais de l'automobile », qui regroupe les concessions Peugeot d'Agen et Villeneuve. Et la reconnaissance d'un parcours balisĂ© par l'intĂ©gritĂ©, au service du succĂšs entrepreneurial. Peu enclin au strass et aux paillettes, prompt Ă dissimuler une rĂ©elle pudeur derriĂšre des postures faites de malice bourrue, c'est pourtant avec une rĂ©elle Ă©motion que cet autodidacte de 63 ans a accueilli son entrĂ©e dans le club des Superleader ». A l'unanimitĂ© du jury. L'occasion d'une dĂ©couverte, pour les 600 participants Ă la soirĂ©e avec 215 millions de chiffre d'affaires en 1999, le Palais » figure dans le top 15 des entreprises lot-et-garonnaises. Une success-story, au cours de laquelle le destin d'un homme a croisĂ© une saga familiale. Bordelais aux racines basques coquettement cultivĂ©es, Christian Recondo a mangĂ© du lion trĂšs jeune. Pour cause de naissance en septembre d'abord, mais aussi par une formation qui, bac en poche, l'a envoyĂ© Ă l'Ă©cole Peugeot de Sochaux. Puis dans la filiale de la marque, Ă Bordeaux, dont il a dirigĂ© le service aprĂšs-vente de 1963 Ă 1980. Je suis un homme du technique. L'aspect comptable a toujours constituĂ© une Ă©preuve », soupire-t-il. Aujourd'hui encore, on le voit souvent sous le pont, en compagnie du chef d'atelier, pour rĂ©soudre un problĂšme de mĂ©canique », sourit son Ă©pouse MichĂšle. Cherchez la femme? C'est elle, petite-fille du trĂšs redoutĂ© Jean-Marie Drussy, patron de la concession Peugeot d'Agen dĂšs sa crĂ©ation, en 1932. Et devenue l'Ă©pouse de Christian, qui lui a donnĂ© deux fils l'aĂźnĂ© William, qui garde l'oeil sur les ventes de voitures d'occasion et Cyril, qui s'est orientĂ© vers le journalisme. En 1980 donc, Christian Recondo a pris la direction de la concession agenaise, transfĂ©rĂ©e depuis neuf ans de l'actuel emplacement de la chambre de commerce Ă la route de Cahors. Le contrat liant le concessionnaire Ă la marque Ă©tait Ă l'Ă©poque de 460 vĂ©hicules neufs et 250 vĂ©hicules d'occasion. Le Palais » comptait dĂ©jĂ une cinquantaine de salariĂ©s. L'an dernier, l'entreprise a vendu 1350 voitures neuves, 1300 occasions et assurĂ© 45 000 heures d'entretien et de maintenance. Avec le niveau de technicitĂ© des voitures actuelles », constate Christian Recondo, la qualitĂ© du service est essentielle, elle fait souvent la diffĂ©rence ». Un propos illustrĂ© par la prĂ©sence d'un collaborateur, exclusivement chargĂ© de la formation. 92 SALARIES C'est qu'entretemps, le Palais » s'est renforcĂ© d'une aile celle de la concession Peugeot de Villeneuve, dont la fusion-absorption a presque doublĂ© l'effectif, actuellement de 92 salariĂ©s. Une opĂ©ration stratĂ©giquement nĂ©cessaire - maĂźtrise du marchĂ© et relations avec le constructeur obligent - qui s'est faite au plus mauvais moment celui de la crise. Elle a touchĂ© de plein fouet le secteur automobile dans les annĂ©es 90. On a passĂ© quatre annĂ©es difficiles », reconnaĂźt Mimi » Recondo, directrice gĂ©nĂ©rale. Et son mari d'analyser Beaucoup ont disparu. Trois Ă©lĂ©ments nous ont permis de passer le cap le dĂ©veloppement du service aux clients, la prise de conscience du personnel et la crĂ©dibilitĂ© de l'entreprise auprĂšs des banques ». PassĂ© aux 35 heures en septembre 99 8 emplois créés, le Palais » a profitĂ© de la rĂ©organisation de l'entreprise pour embrayer sur une dĂ©marche qualitĂ©. La sociĂ©tĂ© agenaise figure parmi les pionniers de la certification ISO 9002, chez les 350 concessionnaires Peugeot. Dans deux ans, l'Ă©volution de la rĂ©glementation europĂ©enne pourrait banaliser l'achat de la voiture, dans la grande distribution ou ailleurs. Quelle place pour une concession? Si le chemin professionnel de Christian Recondo ne l'amĂšnera peut- ĂȘtre pas jusqu'Ă cette Ă©tape, le patron agenais prĂ©pare l'arrivĂ©e de ce nouveau virage. A la tĂȘte de l'entreprise, mais Ă©galement Ă travers le sens de l'engagement public, qui l'a amenĂ© jusqu'Ă la vice-prĂ©sidence de la Chambre de Commerce et d'Industrie. Pierre ARCHET. DaprĂšs Abu Hurayra: "Le Messager d'Allah (ç) a dit: Que celui qui a mangĂ© de cette plante ne s'approche pas de notre mosquĂ©e et qu'il ne nous incommode. Lâodeur de celui qui a mangĂ© de lâail. Accueil; Hadiths; Lâodeur de celui qui a mangĂ© de lâail; Que celui qui a mangĂ© de lâail ne se rende pas Ă la mosquĂ©e 4 mars 2020 . Celui qui mange lâoignon ou du poireau ne doit pasPas de censure Ă LibĂ©ration, la preuve Vive LĂ©nine ! C'est Jean-Marie Straub qui nous inspire ce cri du coeur. Ni lui ni DaniĂšle Huillet ne se sont rendus Ă la Mostra de Venise, oĂč la compĂ©tition officielle programmait leur dernier film, Ces Rencontres avec eux, et oĂč le jury leur a attribuĂ© un Lion d'argent pour l'ensemble de leur oeuvre. Pas de Straub ni de Huillet, cependant, ni pour le film ni pour la cĂ©rĂ©monie. Ils ne sont pas venus, avaient trĂšs convenablement fait savoir qu'ils ne viendraient pas, et on pouvait les comprendre. Le meilleur argument pour interprĂ©ter cette absence Ă©tait dĂ©veloppĂ© par les amis du couple Straub sait trĂšs bien, transmettaient-ils en substance, que s'il vient, il va Ă©videmment pousser quelques gueulantes en confĂ©rence de presse, et, une fois de plus, on parlera davantage de cette animation» que du film 1, ce qui arrangerait tout le monde. C'est juste. Le mĂȘme syndrome dĂ©vie la parole de Godard et dĂ©voie la perception de ses films notre monde prĂ©tend encore aimer voir et entendre le cinĂ©aste Ă mesure qu'il ignore ou mĂ©prise son au cours du week-end de clĂŽture du festival vĂ©nitien, on a pu prendre connaissance de deux courts textes oĂč Jean-Marie Straub, comme s'il ne pouvait s'en empĂȘcher, tient quand mĂȘme Ă faire valoir ses propres arguments. Il n'a aucune justification de circonstance Ă fournir, comme il est trop souvent d'usage. Il ne s'explique pas sur cette absence, il l'explique. Et ça vaut le coup d' en italien puisque Straub et Huillet vivent depuis fort longtemps Ă Rome, que leur dernier film, comme de nombreux prĂ©cĂ©dents, est parlĂ© dans cette langue et qu'il reprĂ©sentait l'Italie Ă la Mostra, ces deux lettres sont signĂ©es de la main du seul Jean-Marie. Sinon de sa plume le premier texte est surtout un minirecueil de citations de Cesare Pavese, oĂč il est notamment question de brĂ»ler l'argent et ceux qui le dĂ©fendent, ou d'incendier des patrons, de les assassiner sur les places et par les rues. En prĂ©ambule, Straub y constate que l'hommage rendu sur le Lido vient trop tĂŽt pour notre mort, trop tard dans notre vie» et remercie aussi le directeur de la Mostra, Marco MĂŒller, pour son courage».Dans sa deuxiĂšme lettre, moins formelle encore, Straub raconte d'abord qu'il est venu pour la premiĂšre fois Ă la Mostra en tant que journaliste, en 1954, et qu'il a choisi d'y Ă©crire sur trois films, l'IntendantSansho Mizoguchi, FenĂȘtre sur cour Hitchcock et El RĂo y la muerte Buñuel, qui n'ont obtenu aucun prix Niente premi !» ponctue tout du long le cinĂ©aste matĂ©rialiste et y est revenu en 1963 avec son premier film, Machorka-Muff Niente premio.» Puis en 1966 avec Non rĂ©conciliĂ©s, dont Jean-Luc Godard a payĂ© lui-mĂȘme la projection. Puis avec Chronique d'Anna Magdalena Bach et enfin avec MoĂŻse et Aaron 1975 niente premi», on s'en doute, mais Straub conclut tout de mĂȘme sa liste avec Quei loro incontri Ă l'occasion duquel cette Mostra oĂč il ne s'est pas rendu lui offre un Lion qu'il qualifie de rugissant» ??.Il termine son mot de non-excuse ainsi Par ailleurs, je ne pourrais pas festoyer dans un festival [ce dernier mot soulignĂ©, ndlr] oĂč il y a tant de police publique et privĂ©e Ă la recherche d'un terroriste  le terroriste, c'est moi ; et j'ajoute, paraphrasant Franco Fortini tant qu'existera le capitalisme impĂ©rialiste amĂ©ricain, nous ne serons jamais assez de terroristes dans le monde.»Remercions Ă notre tour le cinĂ©aste pour son courage» oser une telle profanation Ă la veille du garde-Ă -vous commĂ©moratif Nine-Eleven, cela efface un rendez-vous manquĂ©. Les Straub Ă©taient absents, la rencontre avec eux» n'a pas eu lieu ; ils nous en laissent quand mĂȘme un mĂ©morable souvenir.1 Dont il fut rendu compte dans LibĂ©ration du 15 septembre.LĂ©o le lion qui ne mangeait pas de viande LĂ©o est un lion grand et fort, il est encore jeune, mais il est dĂ©jĂ trĂšs respectĂ© par tous dans la savane, car chacun sait quâil sera le futur chef du clan. LĂ©o court plus vite que tous les autres lions du groupe, il rugit plus fort et sa criniĂšre est sans